Les droits de l’homme contre le peuple Tous droits de traduction, d’adaptation
Les droits de l’homme contre le peuple Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. © 2016, Groupe Artège Éditions Desclée de Brouwer 10, rue Mercœur - 75011 Paris 9, espace Méditerranée - 66000 Perpignan www.editionsddb.fr ISBN : 978-2-22008-144-1 ISBN epub : 978-2-22008-290-5 Jean-Louis Harouel Les droits de l’homme contre le peuple Du même auteur Revenir à la nation, Jean-Cyrille Godefroy, 2014. Le vrai génie du christianisme. Laïcité – liberté – développement, Jean- Cyrille Godefroy, 2012 (couronné par l’Académie des sciences morales et politiques). La grande falsification. L’art contemporain, Jean-Cyrille Godefroy, 2009 (Prix Renaissance) ; 2e éd. avec une postface, 2015. Le cause della ricchezza delle nazioni, Marco Editore, Lungro di Cosenza, 2007. Productivité et richesse des nations, anthologie de la pensée économique de Jean Fourastié, éd. Gallimard, 2005 (couronné par l’Académie des sciences morales et politiques). Histoire de l’expropriation, « Que sais-je ? » n° 3 680, PUF, 2000. Les républiques sœurs, « Que sais-je ? » n° 3 209, PUF, 1997. Histoire des institutions publiques depuis la Révolution française, Dalloz, 8e éd., 1977 (avec G. SAUTEL). Culture et contre-cultures, PUF, 1994 (couronné par l’Académie des sciences morales et politiques) ; 3e éd. avec une postface, 2002. L’embellissement des villes. L’urbanisme français au XVIIIe siècle, Éd. Picard, 1993. Le “non” de la rose, Luzech, Futur et Liberté, 1988 (sous le pseudonyme de Janus). Histoire des institutions de l’époque franque à la Révolution, PUF, 1987, 11e éd., 2006 (avec J. BARBEY, É. BOURNAZEL, J. THIBAUT-PAYEN). Essai sur l’inégalité, PUF, 1984 (couronné par l’Académie des sciences morales et politiques). Histoire de l’urbanisme, PUF, 1981, « Que sais-je ? » n° 1 892, 5e éd., 1995 (trad. portugaise, suédoise, roumaine). Les désignations épiscopales dans le droit contemporain, PUF, 1977. Les 40 000 heures. Fourastié : analyse critique, éd. Hatier, 1973. Les ateliers de charité dans la province de Haute-Guyenne, PUF, 1969. Histoire du droit social. Mélanges en hommage à Jean Imbert (dir.), Paris, PUF, 1989. INTRODUCTION La France parviendra-t-elle à ne pas se laisser entraîner dans l’orbite du monde arabo-musulman ? Rien n’est moins sûr, car dans sa confrontation avec l’islam de masse installé sur son sol, la France se trouve mortellement handicapée par ce qui fait sa fierté et constitue la seule identité qu’elle veuille bien revendiquer aujourd’hui : les droits de l’homme. En effet, l’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereuse pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations. Par-delà les opérations militaires contre le califat autoproclamé d’Irak et de Syrie, la France – et avec elle l’ensemble de l’Europe occidentale – se trouve engagée dans une guerre de civilisations qui la place en situation de conflit latent avec le monde musulman, tout particulièrement sunnite. La frontière entre l’islamisme et l’islam est largement théorique. L’islamisme n’étant que le retour à la tradition de l’islam, aucun musulman conséquent ne peut sincèrement le condamner, même quand il regretterait les moyens employés. Le concept de guerre de civilisations, que l’on s’est empressé de rejeter au prétexte qu’il s’agirait d’une bêtise du néoconservatisme bushiste, est une réalité, certes désagréable, mais malheureusement évidente. Ayant généralement pour enjeu principal le contrôle d’un sol, les conflits entre États ou groupes appartenant à des civilisations différentes sont susceptibles de déboucher sur des guerres civilisationnelles, lesquelles peuvent éclater entre des États, mais aussi au sein d’un même État. Il est par ailleurs avéré que les musulmans sont beaucoup plus impliqués que les membres des autres civilisations dans les violences des guerres de civilisations1. L’islam impose aux Européens un conflit de civilisations en s’invitant et en s’incrustant avec aplomb sur leur sol tout en refusant de se fondre dans la société sécularisée produite par près de deux millénaires de chrétienté occidentale, et dont les membres, quand bien même ils ne seraient plus religieusement des chrétiens, ne portent pas moins profondément l’empreinte du christianisme, ce qui fait des modernes que nous sommes – athées et anticléricaux compris –, qu’on le veuille ou non, des chrétiens2. Dans sa guerre ouverte contre l’Occident, l’islamisme entend s’appuyer sur les masses musulmanes installées sur le sol européen et qui y affluent chaque jour plus nombreuses. L’islam submerge des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, avec pour conséquence de déposséder les habitants légitimes et de les expulser vers d’autres zones. Toutes les personnes originaires de pays musulmans ne sont certes pas des terroristes en puissance, bien loin de là. Mais un très grand nombre d’entre elles est en situation de conflit civilisationnel avec la France et les autres pays européens. Le port systématique du foulard ou du voile islamique en est un signe majeur. Brandi comme un étendard, le folklore identitaire arabo-musulman est le terreau où se nourrit le djihadisme qui vient à nouveau de tuer sauvagement en France le vendredi 13 novembre 2015 et en Belgique le mardi 22 mars 2016. Cette conquête silencieuse de l’islam se fait sous la protection des droits de l’homme, invention des nations occidentales destinée à garantir les droits de leurs membres face au pouvoir, mais qui est devenue une machine de guerre contre ces nations. Aujourd’hui transformés en une religion séculière de nature millénariste obsédée par la non-discrimination, les droits de l’homme exposent chaque peuple européen à voir des membres d’un autre peuple s’installer massivement chez lui et mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire, pour faire prévaloir leur mode de vie et leurs valeurs, au détriment de ceux du pays d’accueil. Les droits de l’homme permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur et de chercher à s’emparer de son sol, de son être, à se substituer à elle. L’admission, au nom des droits de l’homme, de tous les individus présents sur le territoire d’un pays européen à multiplier les revendications et les actions juridiques fournit à ces individus une arme en principe contre l’État, mais en réalité contre le groupe humain du pays d’accueil. Comme le rappelait le grand juriste que fut le doyen Georges Vedel, l’État n’est que « l’organisation politique du peuple3 ». Si bien que tout ce qui est gagné contre l’État d’un pays est gagné contre le peuple dont cet État est le visage institutionnel. En France tout particulièrement, nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son État, mais du droit d’un peuple d’être défendu par son État contre la présence envahissante de membres d’autres peuples, d’autres civilisations, qui dépossèdent notre peuple d’une partie de son territoire, lui causent de graves préjudices (incivilités, violences, dommages matériels), lui occasionnent des dépenses énormes (allocations sociales, médicales, dépenses éducatives) et détruisent son identité. Bref, qui sont en train de nous remplacer. Si bien que notre préoccupation première est désormais notre droit, comme peuple, à survivre. Or cette survie est subordonnée à la répudiation du millénarisme mortifère de la religion séculière des droits de l’homme. Car cette religion des droits de l’homme, au nom du dogme de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi, a gravement dénaturé notre droit au détriment des valeurs de durée nécessaire à l’inscription dans le très long terme des groupes humains. Car cette religion des droits de l’homme nous livre sans défense à la flagellation d’une immigration dont le déferlement est présenté comme le règne du bien sur la terre. Car cette religion des droits de l’homme prête la main à la conquête généralement feutrée, mais bien réelle, de notre pays par la civilisation arabo-musulmane. 1. Samuel P. HUNTINGTON, Le choc des civilisations, Paris, éd. Odile Jacob, 2007 [1997], p. 278-287. 2. Marcel GAUCHET, Le désenchantement du monde, Paris, éd. Gallimard, 2004 [1985], p. 202. 3. Georges VEDEL, Cours de droit constitutionnel, Paris, Les cours du droit, 1952-1953, p. 411. LES DROITS DE L’HOMME, OUTIL DE LA CONQUÊTE MUSULMANE Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons4. Ainsi parle en 2002 à Rome le cheikh Yousouf al Quaradawi, l’un des principaux dirigeants des Frères musulmans au niveau européen5. Il revendique que les musulmans installés en Europe y vivent « dans une civilisation musulmane complète, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’islam ». C’est là un projet beaucoup plus politique que religieux au sens habituel du terme. D’ailleurs, le cheikh éclaire son propos en énonçant que l’islam est « religion et État, foi et loi, culte et commandement, Livre et épée, prière et djihad, tout à la fois, sans division aucune ». Or, les musulmans ne peuvent vivre en Europe dans une telle civilisation musulmane complète – obéissant à un gouvernement musulman, régie par le droit musulman, servant au besoin l’islam par la guerre – que dans le cadre d’une structure étatique musulmane. Cela veut dire en clair que les Frères musulmans veulent pour uploads/Philosophie/ les-droits-de-l-x27-homme-contre-le-peuple-jean-louis-harouel-z-lib-org.pdf
Documents similaires










-
32
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 07, 2023
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 0.7610MB