Mariage Au sujet du mariage Lire : Genèse 2 : 18,24 ; Ephésiens 5 : 22,23 ; Col
Mariage Au sujet du mariage Lire : Genèse 2 : 18,24 ; Ephésiens 5 : 22,23 ; Colossiens 3 : 18, 19 ; 1 Pierre 3 : 1-7 Le mariage, une institution divine Des instructions divines pour chacun des époux Une confiance totale entre les époux Un nouveau foyer où se manifeste la vie de Christ Le chrétien doit réaliser qu'il entre, avec le mariage, dans une nouvelle phase de son existence sur la terre. Il lui faut être bien sûr qu'il agit selon la volonté de Dieu et non, comme il arrive si souvent dans le monde (et hélas ! parmi les chrétiens), par simple convenance, par passion, par calcul, souvent avec légèreté). Pour cela, il est nécessaire qu'il ait consulté Dieu et demandé sa direction, afin qu'aucun pas ne soit fait selon sa propre volonté ou ses pensées personnelles. Combien plus sérieux et solennel que tous les autres est le pas que l'on fait en entrant dans la vie nouvelle du mariage, dans cette existence à deux, où toutes les conditions sont différentes de celles dans lesquelles on a vécu jusqu'alors ! Sachant que « la voie de l'homme n'est pas à lui, qu'il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche de diriger ses pas » (Jér. 10 : 23), le croyant fidèle agit donc sous le regard de Dieu et lui demande de le guider dans le choix d'une compagne. Quant à celle-ci, elle obtient par la prière la conviction d'agir selon la volonté de Dieu. C'est dans une telle voie de dépendance et de soumission que sera trouvée la bénédiction. Alors les enseignements de la Parole au sujet du mariage apparaissent revêtus d'un sérieux qu'on ne leur connaissait pas ; leurs conséquences dans la vie se présentent à l'esprit avec plus de clarté et de puissance ; on sent combien il est important qu'ils soient rappelés à l'âme et on éprouve la bonté de Dieu qui ne nous laisse pas sans lumière dans notre chemin ! « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » (Ps. 119 : 105). Le mariage, une institution divine : C'est Dieu qui a institué le mariage « dès le commencement », dit le Seigneur Jésus, rappelant et sanctionnant l'union indissoluble des époux (Matt. 19 : 4-6). Il est extrêmement touchant de voir le motif et le but de Dieu en instituant le mariage : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde » (Gen. 2 : 18). Quelle pensée de tendre bonté, de la part de Dieu, envers l'homme, sa créature ! Bien que comblé de ses dons, il lui en manquait un, le meilleur de tous ; il ne lui refusera pas. La solitude au milieu de tous les biens dont Dieu l'avait entouré, ne convenait pas pour l'homme. Il lui fallait quelqu'un pour les partager, en jouir avec lui et rendre grâces au Donateur ; quelqu'un qui puisse répondre à ses pensées, à ses sentiments, à ses affections, étant un avec lui et complétant ainsi son bonheur. Alors Dieu lui donne une compagne qui possède tout cela, qui lui correspond, et l'homme n'est plus seul ! Selon sa parfaite connaissance des facultés et des besoins du cœur de l'être qu'il avait fait selon ses desseins, Dieu forme de sa main la compagne de l'homme et la lui donne. C'est Eve donnée à Adam, mais ne peut-on pas dire que, dans tout mariage selon Dieu, c'est Lui qui prépare la compagne et la conduit vers l'époux par les voies secrètes de sa providence ? Ayant formé lui-même l'homme, Il tire de celui-ci, et non de la poussière du sol, sa femme pour marquer qu'ils sont un, qu'il y a entre eux une dépendance mutuelle. Et ce qu'il a fait répond à sa pensée d'amour ; la lacune dans l'existence d'Adam est comblée. Il a une aide, mais une aide intelligente comme lui, douée d'affections comme lui : elle lui correspond ! « Le péché est entré dans le monde » (Rom. 5 : 12) ; il a tout ruiné et bouleversé ; il a obscurci l'entendement, perverti les affections, diminué ou éteint le sens moral. Bien des choses, dès lors, ont été changées et altérées ; mais ce que Dieu a établi « dès le commencement » subsiste, comme nous le voyons par les paroles de Christ et des apôtres. Bien que l'homme déchu n'ait souvent plus compris ni la pensée de Dieu dans le mariage, ni la vraie place de la femme, et ce que comporte la relation d'époux ; bien qu'il ait de diverses manières profané cette union, il n'en reste pas moins vrai qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, que Dieu lui a donné dans la femme une compagne pour lui être une aide qui lui corresponde, et que le mariage est toujours selon l'ordre divin. L'homme a d'autant plus besoin aujourd'hui d'une lumière qui l'éclaire pour marcher dans un sentier qui soit selon Dieu. Un enseignement et des directions lui sont nécessaires ; seule la parole de Dieu les lui donne. En Eden, cela n'avait pas de raison d'être. Mais cela même aujourd'hui ne suffirait pas. Le chrétien a davantage ; il a ce qu'il faut pour mettre en pratique les enseignements de l'Ecriture. Une vie nouvelle lui a été communiquée, une vie divine au-dessus des choses terrestres, venant d'en haut. Et cette vie doit pénétrer son existence tout entière. Il n'y a pas deux vies pour le chrétien, l'une pour le monde et la terre, l'autre pour Dieu et le ciel. Il y a une vie unique qui règle et domine tout dans son existence ici-bas : c'est la vie de Christ. Il ne vit plus pour lui-même, mais pour celui qui, pour lui est mort et a été ressuscité (2 Cor. 5 : 15), de sorte que, quoi qu'il fasse en parole ou en œuvre, il fait tout au nom du Seigneur Jésus-Christ, et pour la gloire de Dieu (1 Cor. 10 : 31 ; Col. 3 : 17). Tout cela peut être vécu dans le mariage. Il est vrai que, dans le christianisme, il y a eu, et peut- être y a-t-il encore des serviteurs de Dieu qui, appelés à une vocation plus haute, ont estimé, comme Paul, qu'il leur était préférable de rester seuls pour vaquer au service du Seigneur (1 Cor. 7 : 35) ; c'est l'exception, mais la règle générale est qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul. Et combien plus, dans l'état de ruine, a-t-il besoin d'une aide qui lui corresponde, mais dans un sens plus étendu, plus profond et plus intime peut-être. Des instructions divines pour chacun des époux : Voyons maintenant les directions que l'Ecriture donne aux époux chrétiens. A toute relation, a-t-on dit, correspondent des devoirs résultant de cette relation. Il est donc des devoirs propres aux époux ; comment les connaître ? Le chrétien a la vie de Dieu, il a l'Esprit de Dieu, mais c'est la parole de Dieu qui est son guide, la Parole reçue par la foi, expliquée et appliquée par l'Esprit. Les exhortations données quant au mariage sont simples et se résument d'après nos passages par ces deux points : de la part du mari, l'amour pour sa femme ; de la part de celle-ci, la soumission envers son mari. Mais à quelle hauteur la Parole nous élève en nous parlant de nos relations les uns avec les autres. Comme tout dans ces relations se trouve ainsi épuré et sanctifié ! Pour exprimer l'union intime des époux qui ne sont plus qu'un, l'Esprit Saint prend l'exemple de l'union de Christ et de l'Eglise. Pour modèle de l'amour du mari pour sa femme, c'est l'amour de Christ pour l'Eglise qui lui est proposé : « Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (Eph. 5 : 25). C'est donc l'amour se manifestant dans le dévouement et les soins pleins de tendresse que nous voyons en Christ pour l'Eglise. Il s'est donné pour elle en renonçant à tout. Ainsi le mari doit aimer sa femme d'un amour de dévouement, de sacrifice, de renoncement, d'oubli de soi, sans égoïsme. Christ donne ses soins à l'objet de son amour : Il la nourrit, la chérit, la forme par l'enseignement de la Parole. Le mari doit à sa femme ses soins affectueux ; il aime sa femme comme lui-même et ne pourvoit pas seulement à ses besoins matériels. Il chérit son âme et la nourrit ; il s'occupe d'elle dans le domaine spirituel, l'aidant, la soutenant, l'enseignant, la formant, en se nourrissant d'abord lui-même, par la lecture de la Parole, accompagnée de la prière. L'apôtre Pierre nous présente la femme comme un « vase plus faible » (1 Pier. 3 : 7), délicat, non seulement dans son corps, mais dans les sentiments de son âme, et exhorte les maris à y avoir égard. uploads/Philosophie/ mariage-au-sujet-du-mariage.pdf
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- Publié le Dec 10, 2022
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