MBOG BASSONG COMMENT ELABORER UNE THEORIE AFRICAINE ? LES FONDEMENTS DE LA SCIE

MBOG BASSONG COMMENT ELABORER UNE THEORIE AFRICAINE ? LES FONDEMENTS DE LA SCIENCE MBOG BASSONG COMMENT ELABORER UNE THEORIE AFRICAINE ? LES FONDEMENTS DE LA SCIENCE 5 DU MEME AUTEUR I – ESSAIS PUBLIES CHEZ L’HARMATTAN en 2007 1- Les fondements de l’Etat de Droit en Afrique précoloniale. 2- Esthétique de l’art africain. Symbolique et complexité. 3- La méthode de la philosophie africaine. De la pensée complexe en Afrique noire. II- ESSAIS PUBLIES CHEZ KIYIKAAT 4- La pensée africaine. Essai sur l’Universisme philosophique, 2012. 5- Le savoir africain. Essai sur la Théorie avancée de la Connaissance, 2013. 6- La théorie économique africaine. L’alternative à la mondialisation du capital, 2013. 7- La religion africaine. De la cosmologie quantique à la symbolique de Dieu, 2013. 8- Les fondements de la philosophie africaine, 2014. III- ESSAI PUBLIES CHEZ MENAIBUC 9- La sociologie africaine. Essai sur le Paradigme de complexité. Afrique-Antilles-Amériques, 2015. 10- Maât. La théorie du Tout. Essai sur la Vérité générale de la nature, 2014. 11- Les impacts de météorites au Cameroun : concepts, méthodes et enjeux théoriques, 2015. 6 IV- OPUSCULES ELECTRONIQUES EN LANGUE BASAA 12- Adna ni mahol má Mbog liáá-Pek inyu yani. Manifeste pour l’édification d’une communauté Mbog liáá forte et prospère, en traduction française. 13- Ŋkwεl ú bayímâm. Liturgie rituelle, 2011. Consulter http://www.mbogyes.com- V- ESSAIS PUBLIES CHEZ MEDU NETER 14- La Théorie du droit en Afrique : Concept, Objet, Méthode, Portée, 2016. 15- La sagesse africaine. Comment s’initier à l’ordre de l’Univers, 2019. 16-La Théorie de la Valeur en Économie.2019. 17- La Théorie de la communication africaine, 2019. 18- La Théorie mathématique du Tout en Afrique, 2019. VI- ESSAIS PUBLIES CHEZ ANYJART 18- La philosophie africaine. Des mythes au logos, 2015. 19- La Renaissance africaine. Refonder la puissance de Kemet, 2015. VII- SUR LA PAGE FACEBOOK DE L’AUTEUR 20- Kemet. Le Livre sacré de la Tradition. 21- La Théorie politique africaine. Essai sur l’Historicité, la Modélisation et la Refondation du Panafricanisme. 7 TABLE DES MATIERES Mise en garde 1-La problématique de la crise 2-Pour une nouvelle identité de la science 3-L’indispensable reconversion de l’imaginaire Chapitre I : LES FONDEMENTS COGNITIFS DE LA SCIENCE I- LE LIEN ENTRE METAPHYSIQUE ET SCIENCE I.1 Une science avec conscience de la complexité A-L’organisation de la science B-L’organisation de la société politique C-L’épistémologie du conflit D- La métaphysique en tant qu’alliée de la science I.2 La science sans conscience de la complexité A-L’absence de complexité dans le cartésianisme B-L’urgence d’une autre identité de la science II- LA PORTEE DU MYTHE II.1 La nature du mythe II.2 Le mythe cosmologique A-L’unité du Réel B-L’incertitude empirico-rationnelle II.3 Le mythe étiologique A-La nature profonde de Dieu et des dieux B- Les coïncidences significatives II.4 La portée scientifique du mythe III- LE LIEN ENTRE PARADIGME, SCIENCE ET SAGESSE III.1 La contribution des sciences cognitives III.2 Les mécanismes cognitifs du paradigme A-Le principe d’inclusion B-Le principe d’exclusion C- L’enjeu paradigmatique de la sagesse 8 Chapitre II : LES FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES DE LA SCIENCE I-LE POUVOIR DE CONNAÎTRE I.1 L’hypothèse cosmologique A-La Vérité générale de l’Univers B-Les implications épistémologiques I.2 Les nouveaux enjeux de la science II-LA THEORIE DE LA SIGNIFICATION II.1 La signification en physique A-La signification cosmologique B-La signification quantique C-La signification astrophysique II.2 La signification en mathématique A-La signification iconologique B-La signification topologique C-La signification fractale Chapitre III : LES FONDEMENTS METHODOLOGIQUES DE LA SCIENCE I-LE PRINCIPE DE BASE DE LA METHODOLOGIE I.1 L’esprit de finesse I.2 L’esprit de géométrie II-L’OBJET DE LA METHODOLOGIE II.1 La construction de la méthodologie II.2 Les dimensions causales de la méthodologie II.3 La valeur de la méthodologie II.4 Les règles de jeu de la méthodologie II.5 La distanciation entre sujet et objet II.6 Les objectifs de la méthodologie III- LES RESSOURCES DISPONIBLES II.1 La création de nouveaux concepts II.2 Quelques pistes de recherches doctorales II.3 Un plan standard des sujets de thèse 9 II.4 L’expression de la pensée complexe en Afrique Posture de veille épistémologique Bibliographie 11 « La métamorphose des sciences contemporaines n’est pas rupture. Nous croyons au contraire qu’elle nous mène à comprendre la signification et l’intelligence de savoirs et de pratiques anciens que la science moderne, axée sur le modèle d’une fabrication technique automatisée, avait cru pouvoir négliger. » « La découverte de la complexité est avant tout un défi. Elle nous rappelle que nos sciences n’en sont encore qu’à leurs débuts, qui furent passionnés mais parfois outrecuidants. (…) Mais cette complexité que nous découvrons est également porteuse d’espoir, l’espoir d’une nouvelle identité de la science, l’esprit qu’évoque le titre de notre livre, la nouvelle alliance. » Ilya Prigogine et Isabelle Stengers, La nouvelle alliance, Métamorphose de la science, Editions Gallimard, 1976, 1986, p. 390 et p. 432. 13 Mise en garde LES FONDEMENTS DE LA CRISE « Les sciences humaines et sociales ne se portent pas bien. Certains vont même jusqu’à considérer qu’elles sont moribondes. En tout cas, elles traversent une crise très grave. » Ahmed Moro, La méthodologie et les méthodes en sciences humaines et sociales. L’ordre, le désordre et le chaos, Paris, L’Harmattan, 2009, p. 5. Si certains chercheurs africains sont intéressés par les problématiques liées à la crise qui traverse les sciences humaines et sociales, on constate que dans le même temps, peu d’entre eux sont « outillés » pour proposer une identité alternative digne d’intérêt ontologique, épistémologique et méthodologique. Ce qui leur fait défaut, c’est l’aptitude à signifier le phénomène social africain, lequel requiert pour son intelligibilité, une assise solide dans la connaissance de l’histoire et de la culture des Africains, mais encore, la maîtrise de la science avancée de notre temps. Car pour signifier le fait ou le phénomène social, le chercheur africain doit saisir rationnellement (et non intuitivement) le système de représentations collectives de la réalité et de la Valeur, entrevoir leurs repères cognitifs et normatifs, et interpréter les situations conflictuelles en rapport avec le fonctionnement des institutions associées à l’enjeu fédéraliste d’un pouvoir initiatique et sacral. En élaborant une théorie sur cette base, le chercheur africain peut alors entrevoir la vision africaine du monde, mais aussi celle des valeurs, moyens et des fins universelles (de l’Univers !). Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est 14 là que commence la science, hors du champ des pratiques routinières du cartésianisme et du positivisme imposées à l’élite africaine avec la colonisation. L’épistémologue et physicien Jean-Marc Lévy-Leblond fixe les repères d’une science devenue davantage complexe, confrontée qu’elle est à d’autres connaissances et pratiques liées à la diversité humaine et culturelle : « La rationalité, semble-t-il, ne peut être que locale ; il n’y a pas une rationalité universelle, pas de science universelle, ni de formalisme universel. 1» Les anthropologues Louis-Vincent Thomas et René Luneau l’ont aussi compris et prévenu à sa suite : « Nous ne sommes pas ‘’universels’’ et nous ne le serons jamais. Les catégories conceptuelles qui informent notre représentation du monde, les outils d’analyse qui nous sont familiers, les valeurs qui structurent notre vie sociale, tout cela est culturel et donc particulier.2» Le dire ainsi permet de poser le problème de cette crise sur fond d’aliénation généralisée des universitaires et hommes politiques africains (1) et d’envisager, ce faisant, une autre identité de la science en harmonie avec la pensée africaine (2). Dans le monde comme il va, il est important de se munir d’un plan de reconversion de l’imaginaire collectif car pour nous, il s’agit de prendre la direction du monde sans que cela prête à sourire (3). Le rôle de la 1Jean-Marc Lévy-Leblond, « Savoir et prévoir » in Les sciences de la prévision, ouvrage collectif sous la direction de Ruth Scheps, Paris, Seuil, 1996, p. 43. 2 Louis-Vincent Thomas et René Luneau, La terre africaine et ses religions. Traditions et changements, Paris, L’Harmattan, 2004, p. 13. 15 recherche africaine devrait être de développer cette voie à prendre en considération pour restaurer cette pensée dans toute son intégralité axiologique. De quoi s’agit-il ? 1- La problématique de la crise La plupart des universitaires africains éloignés de telles considérations foncent tout droit, tête baissée, dans le piège des représentations cartésiennes et positivistes d’un âge scientifique infantile. Précisons, pour cette seule raison, la différence entre intérêt et aptitude du paysage de la recherche en Afrique. Ceux des chercheurs huppés qui montrent quelque intérêt à comprendre la crise de la production scientifique allient souvent, en des proportions très variées, l’approche cartésienne ou positiviste du fait social et une rhétorique montrant qu’ils sont médiocrement cultivés pour réagir conséquemment. Or pour un esprit informé des avancées de la science, il est exclu de se laisser prendre à toutes ces approches réductrices, voire abusives. Ce qu’il faut donc comprendre dans cette grande lacune des chercheurs, c’est leurs spécialisations dans des disciplines véhiculant une science d’emprunt qui les éloignent ipso facto de la pensée africaine. Telle est la raison fondamentale de l’inaptitude observée. Celle-ci a alors quelque chose sinon de navrant, du moins de mutilant pour l’essor de la science. Que l’on nous entende donc très bien : dérisoire est la démarche cartésienne et positiviste de uploads/Philosophie/ mbombog-mbog-basson-comment-elaborer-une-theorie-africaine.pdf

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