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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com 쐰 5603. - hm. - Ilmunll un Canut Jouant, 338. me Saint-Honoré. MÉLANGES PHILOSOPHIE JUIVE ET ARABE mnnm Des Extraits méthodiques de le Source de oie de Snolon Ins- Gnlnm. (dit Avicebron), traduits en hennis sur la version hébraïque de Seau-Ton Ils-humain, et accompagnés de notes critiques et explicatives ; - un Mémoire sur la vie, les écrits et le philosophie d’lbn-Gehirol , - des Notices sur les principaux philosophes arabes et leurs doctrines, - et une Esquisse historique de le philosophie chez les Juifs. Par S. IlUNK lunes on L’usure-r PARIS CHEZ A. FRANCK, LIBRAIRE aux REBELŒILGI i859 PRÉFACE Des circonstances indépendantes de ma volonté m’ayant empêché de haler ia publication de ce recueil , projetée depuis plusieurs années, j’en ai détaché d’abord une partie qui, annoncée depuis longtemps, était attendue avec quelque impatience par le petit nombre de savants spéciaux qui attachent un vif intérêt aux documents inédits relatifs à le. philosophie du moyen âge. L’accueil si éminemment bienveillant que cette première partie a rencontré auprès des juges les plus com- pétents (i) m’a montré que je ne m’étais pas trompé sur l’importance des documents que j’y ai fait connaître, et qui, placés en tète de ce volume, en forment, sans contredit, la partie la plus saillante. La première livraison de ces Mélanges (pages t a 232), publiée il y a environ deux ans, est consacrée tout entière a la philosophie d’ibn-Gebirol ou Avicehron. Dans l’Avis placé en tète et dans le cha- pitre qui traite de la vie et des écrits d’lhn-Gehirol , j’ai rendu compte des matériaux dont je me suis servi pour ce travail, et j’ai fait connaître les deux manuscrits , l’un hébreu , l’autre latin , que j’avais a ma dispo- sition (voy. pag. 152 et 155). Depuis, j’ai eu connaissance d’un second manuscrit du Forts vitæ, découvert a la bibliothèque Iazarine (2) par un savant d’Ailemagne, Il. le Dr Seyerlen , qui en a donné une notice très détaillée dans les Annales théologiques (Theologische Jahrbücher) publiées a Tubingue par MM. les professeurs Beur et Zeller (t. XV, 4’ cahier, et t. XVl , i" cahier). Je n’ai pu, dans ma situation actuelle, aborder l’étude de ce manuscrit, qui n’a point les défauts que j’ai signalés dans celui de la Bibliothèque impériale, et qui, si je l’avais connu plus tôt, m’aurait évité les grandes diiiicultés (t) Voy. le rapport de l. Ail. Franck dans [sampis-rada des stems et tressa: de Hutte-te du sciences atonies si politique, 1851, [V0 trimestre, pas. 45-88 ; l’article de M. Charles Jourdain dans la nous contemporaine, t. XXXli (livraison du 15 juillet 1857), pas. 630-656, et l’article de l. Hameau dans l’lllsstrelion du te ruai 1857, 13.5315. (a) C’est le rus. lat. n° 610 de la bihliotlt. les. qui renferme (fol. 33 recto A 19 recto) l’ouvrage d’Avicehron. ,Le titre de am sur: ne s’y trouve pas; mais A la un de l’ou- vrage on lit : a Finitus est trentains quintus, qui est de materia universel! et forma universali , et ex ejus commutations consumant est tutus liber, cum auxilio Dei et ejus miserlcurdia, Avencebroi. Libro perseripto, sit leus et gloria Christp, Per quem tinitur quod ad ejus nanan initur. Transtulit Hyspanis interpres [issus Johann Tune ex arabica, non abaque juvaate Domingo. n On voit que le ne. de l’auteur est écrit loi Mutant, ce qui est bien [très du véritable ne. d’un-Grimm. que j’ai en a vaincre dans mon travail. Je n’ai pas eu non plus l’oc- casion de me faire lire le travail de il. Soyerlen, qui, me dit-on, renferme de nombreuses citations de la version latine (i). D’ailleurs, les extraits d’ibn-Falaquèra, que j’ai publiés en entier, et l’analyse que j’y ai jointe, en me servant du manuscrit latin de la Bibliothèque im- périale, renferment des données plus que suffisantes sur la philoso- phie d’ibn-Gebirol, et j’aurais craint de fatiguer le lecteur en reve- nant de nouveau sur un sujet auquel déjà j’ai consacré la plus grande partie de ce volume, et qui, comme on a pu s’en convaincre, a été traité par notre philosophe avec une trop grande prolixité. Cependant, j’ai cru devoir faire vérifier mes citations latines sur le manuscrit de la bibliothèque Mazarine, et notamment les passages sur lesquels le manuscrit du fonds Saint-Victor m’avait laissé quelque doute. Sou- vent mes conjectures se sont trouvées confirmées; d’autres fois, j’ai ou à rectifier les leçons que j’avais adoptées. Tout ce qui, sous ce rapport, peut intéresser le lecteur a été indiqué dans les Additions et rectifications, a la fin de ce volume. Après avoir fait connaltre en détail la philosophie d’ibn-Gehirol, trop peu en harmonie avec le judaïsme et la théologie juive de l’épo- que. pour être entièrement originale , j’ai du , autant que cela m’a été possible, remonter aux origines historiques du système développé dans la Source de vie . et indiquer les sources auxquelles lbn-Geblroi a pu puiser ses doctrines. Les documents que j’ai cités suffiront, je pense, pour convaincre le lecteur que les doctrines exposées dans le Paris vitæ sont empruntées pour la plupart a certaines compilations néoplatoniciennes , qui jouissaient d’une grande vogue chez les Arabes jusqu’au moment où les œuvres d’lbn-Stna répandirent de plus en plus dans les écoles la connaissance de la philosophie d’Aristcte. Enfin, j’ai esquissé l’histoire du livre d’lbn-Gebirol; j’ai parlé notamment de l’accueil plus ou moins favorable qui lui fut fait chez les Juifs, et de l’influence qu’il a pu exercer sur la fomation de la kabbale spéculo- tive et sur la compilation de certaines parties du livre Zohar, qui, pas plus que la Source de vie, n’ont de racines dans le judaïsme et dans la pure tradition juive. En ce qui concerne l’influence du Forts vitæ sur la philosophie scolastique, ce sujet étant plus accessible et déjà mieux connu , j’ai du me borner à quelques aperçus généraux, laissant aux hommes spéciaux le soin de faire connaitre dans tous ses détails le rôle que joue la philosophie d’Avicehron dans les écoles chrétiennes. à partir du Xi"c siècle. Mon travail sur Avicebron est suivi d’un résumé de l’histoire de la (t) Quelques journaux allemands , par lesquels j’ai en connaissance de la découverte et de la notice de I. Seyerleu, reprochent t celui-ci d’avoir empiétement ignoré l’article que, des l’année i846, j’avais publié sur lbn-Gebirol et son Fous site, et ce que il. Ritter avait écrit au sujet de ce mémo article (voy. cl-sprès,.ps(. tu et tu). tr -vtt-- ’ philosophie chez les Arabes et d’un aperçu’des études philosépltiqucs des Juifs aux diverses époques de leur histoire. J’ai réuni dans ces esquisses les principaux résultats de mes recherches, et je me suis attaché surtout à faire connattre, d’après les écrits originaux . ce qu’il y a de plus saillant et de plus original dans les doctrines des prin- cipaux philosophes arabes, généralement empruntées à Aristote et a ses commentateurs. Les détails biographiques que j’ai pu réunir sont puisés aux sources les plus authentiques; s’ils sont souvent incomplets, je puis du moins en garantir l’exactitude historique, et ils remplaceront avec avantage les fables souvent répétées par les historiens de la philosophie. Ce sujet avait déjà été traité par moi dans divers articles du Dictionnaire des sciences philosophiques, qui ont servi de base au travail que je public dans ce volume; mais ces articles ont été ici rectifiés sur divers points, souvent considérable- ment augmentès et accompagnés de notes sur des détails qui ne pouvaient trouver place dans le Dictionnaire. La philosophie d’ibn- Radja, jusqu’ici presque complètement inconnue, a été exposée avec un soin tout particulier, et j’ai donné une analyse détaillée et des extraits du principal ouvrage de ce philosophe , dont l’article du Dic- tionnaire ne renfermait que les linéaments. La notice sur Ibn-Boschd a égaiement reçu des accroissements importants, et j’y ai cherché notamment a mieux préciser certaines dates biographiques et a augmenter les données au moyen de nouvelles recherches. L’article relatif aux études philosophiques chez les Juifs , égaiement complété sur quelques points, a été accompagné de notes nombreuses, qui. puiséesdaus des documents inédits , tout connaître une foule de données historiques et bjbliographiques , en rapport avec l’histoire des sciences et de la philosophie, et qu’on chercherait vainement ailleurs (i). Ce qui m’a encouragé a reproduire ici mes articles sous une forme nouvelle et plus complète. c’est que ces essais, quelque imparfaits qu’ils puissent étre, ont été depuis. grâce a la pénurie des sources authentiques. mis à profil par plusieurs écrivains, dans (les ouvrages importants ou la philosophie arabe devait occuper une place. Je citerai notamment a cet égard l’ouvrage de hi. Hauréau sur la Philosophie scolastique et celui de il. Ch. Jourdain sur saint Thomas d’Aquin; et tout récemment encore, M. Henri Bitter, au grand mérite duquel j’ai été heureux de rendre justice (pag. 336), a évidemment, dans uploads/Philosophie/ melange-de-philosophie-juive-et-arabe-par-s-munk-ibn-rushd-p-418-a-458.pdf
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- Publié le Jan 03, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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