Contenu du cours : Sociologie et psychologie de l’habitat Introduction Chapitre

Contenu du cours : Sociologie et psychologie de l’habitat Introduction Chapitre 1 : Outils de réflexion Ce chapitre a pour objectif d’initier l’étudiant à la maîtrise de certains concepts fondamentaux des modes d’habiter et l’effet du ressenti (attachement, rejet, appréciation, refus, repli sur soi, pour la compréhension du chapitre suivant. 1- Champ et objet de la psychologie sociale : la perception de l’espace vécu 2- Maîtrise conceptuelle de la perception de l’espace vécu a- pratiques résidentielles : Apprentissage et socialisation b- Rapports résidentiels : Les pratiques et usages du quartier résidentiel c- Usage de l’espace (quartier, logement, habitation) Chapitre 2 : Habitat, habitant et Habiter 1- Habitat : définition 2- Habiter : définition 3- Habitat et interaction avec l’habiter 1 a) Degré de satisfaction à l’égard du niveau de cohérence du rapport habitat/mode d’habiter b) Degré de satisfaction à l’égard du niveau de préservation de l’intimité familiale c) Degré de satisfaction en regard du niveau des sociabilités, fréquentation, ambiance 4- Symbolique de l’espace de l’habiter : Habitat traditionnel, habitat moderne, l’habitat spontané 4- Effets psychologiques : les ressentis Chapitre 3 : Analyse de terrain : la recherche de l’identité résidentielle A travers ce chapitre, on évaluera les divers ressentis et sentiment d’habitants. 1- Examen des différentes variables de cadrage 2 – Choix du quartier résidentiel Chapitre 4 : Synthèse comparative de l’analyse des modes d’habiter A travers ce chapitre, on démontrera la relation entre habitat et habiter et les facteurs influents sur ces derniers. a) Amélioration de l’image de soi 2 b) Degré de satisfaction au vu de l’historicité du quartier résidentiel c) Degré de satisfaction à l’égard du niveau de la qualité (quartier, logement) d) conditions d’installation 2- Mesure et Evaluation de la perception du point de vue du sentiment d’ancrage 3- Le sens du parcours résidentiel : mobilité résidentielle a) appel au changement b) le ressentiment d’évitement : rejet et isolement c) appréciation d) attrait résidentiel Préambule Le cours s’inscrit au cœur des sciences sociales et psychologique de l’habitat. Il a pour but de révéler les dynamiques des pratiques habitantes (mode d’habiter) et les enjeux spatiaux (ségrégation, vides, pleins, insécurité) sur l’espace vécu (espace de l’habiter). 3 Le cours insistera en premier sur la définition du contexte psychologique d’habitant à travers ses modes d’habiter traduits par ses ressentis pour son espace du quotidien. L’explication des divers ressentis visera surtout à démontrer la relation entre la psychologie sociale et l’architecture. Cette réflexion épistémologique cherche à comprendre les rapports résidentiels, leurs fonctions et les pratiques résidentielles mises en place entre l’espace vécu d’habitants et leur manière de pratiquer l’espace au quotidien. En effet, si de nombreuses études en sciences cognitives ont réfléchi à la compréhension du rapport entre l’habitant et son environnement (contexte psychologique), elles cherchent surtout le sens des rapports résidentiels. Tout en sachant que l’habitant est l’acteur d’une partie la réalité résidentielle, celle du contexte psychologique (environnement immédiat). Cette double dimension, Cette double dimension, montre que d’un point de vue méthodologique, il s’agit de mettre en perspective deux niveaux d’appréhension 4 différents par l’utilisation de doubles entretiens : -le premier s’attache à recueillir des significations (informations sur l’espace de l’habiter) pour mettre en perspective les pratiques résidentielles par rapport au sens donné à chaque lieu en tenant copte de l’usage et des activités se déroulant dans ces lieux. -Le second s’attache à comprendre pour quelles raisons l’habitant a besoin de donner telles significations sur son espace de vie. Ces significations apportent des éclaircissements sur la relation habitant / mode d’habiter sur le contenu des ressentis nécessaire pour appréhender méthodologiquement l’espace vécu au quotidien. 1 - La perception La perception est la connexion entre l’homme et l’espace environnant (espace de l’habiter ; espace vécu ou espace perçu). Elle s’exprime grâce à une multitude de messages (ressentis qui déclenchent des sentiments de joie, des sentiments d’appréciation, de rejet, d’ancrage 5 ou d’isolement) que l’individu perçoit pour avoir une image de son contexte immédiat. La perception aide l’homme à communiquer avec son environnement. C’est un outil que tous les hommes possèdent, mais différemment. 1.1 Sensation D’après Larousse : « Reflet dans la conscience d’une réalité extérieure, dû à l’activation des organes de sens. » Ce qui nous concerne : « Etat psychologique résultant des impressions perçues relié au ressentis d’habitants (affection, appréciation …). D’après le Littré : « Impression produite par les objets extérieurs sur les organes de sens. » L’ordre de la perception entre le mode d’habiter et les rapports résidentiels L’installation de l’habitant dans son lieu d’habitation (logement, quartier) est fonction des expériences affectives, poétiques, sociales et psychologiques. L’espace de l’habiter (logement, habitation, maison, demeure) est un espace intégrateur de valeurs et significations 6 des représentations perceptives et cognitives définies comme intentions résidentielles. Les représentations perceptives de l’espace de l’habiter, identifiées a partir des différentes observations et entretiens effectués doivent montrer que l’habitat est conditionné par des références bibliographiques (histoires de vie), des modèles culturels et un contexte (social et psychologique) qui imposent une conformité des pratiques et de normes d’usage qui passent de l’objectivisme au subjectivisme (Poirier, Clapier-Valladon : 1993). Dans cette mesure, l’expérience vécue tiendra de l’attente qui remplit intuitivement l’anticipation intentionnelle qui veut avant tout faire de l’essence pure de l’habiter une norme- mémoire. Dans la perception de l’espace de Heidegger (1927) et Merleau Ponty (1945), on retrouve les énonces d’un mode de perception l’espace, qui servira à dévoiler les problèmes fondamentaux des modes d’habiter pour saisir la distinction entre les pratiques habitantes et leurs implications quotidiennes tels que les 7 usages et rapports relationnels résultants de ses ressentis comme le désir, le réve et toutes les aspirations. Sur ce plan, il s’git de vérifier les résultats obtenus sur les modes d’habiter et voir dans quelle mesure l’étude sociale et psychologique de l’habitat est indispensable pour la compréhension de la complexe rencontre de la perception intuitive avec le sens de l’espace vécu ou perçu (Gély, 1966 ; 2005 : 180). En plus, il s’agit de mesurer l’effet des rapports relationnels pour savoir comment se développe les ressentis de chaque habitants. Ainsi, pour évaluer l’écart situationnel fixé entre la perception de l’espace de l’habiter et la conception de cet espace. Ceci revient à vérifier si l’habitant développe à partir de son propre perçu ses pratiques résidentielles. Dès lors l’appel au changement (modifications et mobilités) se raccorde inévitablement à l’idée de l’implication des rapports relationnels au contenu des vécus. Ces relations resteront ouvertes car tout ce qu’on peut relever des résultats obtenus est 8 structuré autour de la dichotomie entre l’espace de l’habiter et l’habiter comme modalités de l’imaginaire de l’habiter collectif évaluant à travers les rapports relationnels. La validation de l’analyse des modes d’habiter par rapport aux hypothèses avancées par chacun des étudiants associées aux diverses variables de cadrages choisies et répondant aux diverses questions de notre recherche fournissent un recueil clair et actualise des activités de l’habiter. Il en découle également que ces connaissances recueillies, avant d’etre des connaissances empiriques reposant avant tout sur l’idée d’une catégorisation et une hiérarchisation de l’espace de l’habiter permettant ainsi, la distinction des diverses perceptions de l’espace vécu au quotidien. 1 - La perception La perception est la connexion entre l’homme et l’espace environnant (espace de l’habiter ; espace vécu ou espace perçu). Elle s’exprime grâce à une multitude de messages (ressentis qui déclenchent des sentiments de joie, des 9 sentiments d’appréciation, de rejet, d’ancrage ou d’isolement) que l’individu perçoit pour avoir une image de son contexte immédiat. La perception aide l’homme à communiquer avec son environnement. C’est un outil que tous les hommes possèdent, mais différemment. 1.1 Sensation D’après Larousse : « Reflet dans la conscience d’une réalité extérieure, dû à l’activation des organes de sens. » Ce qui nous concerne : « Etat psychologique résultant des impressions perçues relié au ressentis d’habitants (affection, appréciation …). D’après le Littré : « Impression produite par les objets extérieurs sur les organes de sens. » 1-2 L’impression 1-3 L’image 1-4 le signe 1-5 la représntation 10 uploads/Philosophie/ psycologie-sociale-de-l-x27-habitat 1 .pdf

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