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En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad 1 Massimo Scaligero Techniques de concentration intérieure Edizioni Mediterranee Quatrième édition 1990 Rééditée en 2002 ISBN 88-272-0897-6 Copyright 1975 by Edizioni Mediterranee – Via Flaminia, 109 – 00196 ROMA En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad 2 Quatrième de couverture : Massimo Scaligero, libre chercheur de l’esprit, naquit à Veroli en 1906. S’étant formé aux études humanistes, il les intégra à une connaissance logico-mathématique et philosophique et avec une pratique empirique de la physique. Spécialiste de Nietzsche, de Stirner et de Steiner, il aboutit, au travers du Yoga et de l’étude des doctrines orientales, à une synthèse personnelle qui lui fournit un moyen de reconnaître en Occident le sens secret de l’Hermétisme et le courant d’or d’un enseignement éternel, reconduisant à la « Fraternitas » des Rose-Croix. Dans la recherche, dans l’étude approfondie, dans l’aide répandue à l’égard de ceux qui, assoiffés de la Lumière de la connaissance, s’adressaient à lui, il effaça lui-même sa carrière, ses ambitions personnelles, pour toujours venir sereinement en aide à tous. Personnalité infatigable, et guide de groupes spirituels, il collabora aussi à d’importantes revues, parmi lesquelles la prestigieuse « East and West ». Écrivain prodigieux, auteur de nombreux ouvrages, il a publié avec les éditions Mediterranee : Techniques de la concentration intérieure, Guérir par la pensée, L’Homme intérieur, Méditation et miracle, Kundalini d’Occident et Isis-Sophia, la déesse ignorée¸son œuvre ultime, publiée après sa mort. L’Auteur qui, pendant quelques décennies pratiqua le Yoga et le Zen de concert à l’ascèse purement noétique du Bouddhisme mahayanique et du Vedanta, a orienté successivement son investigation sur la « facies » occidentale de la Tradition, en rencontrant, à un moment déterminé, le filon aboutissant au personnage considéré comme « l’Initiateur des initiateurs », en tout temps, auprès de tous les systèmes traditionnels sous des noms différents et qui « apparaît » en Occident entre le XIIIe et le XIVe siècles, sous le nom de Christian Rose-Croix. Les disciplines de la concentration traitées dans cet ouvrage sont le résultat des expériences et des synthèses réalisées pendant des années, mais surtout du contact de l’Auteur avec les porteurs de l’enseignement éternel : enseignement exprimés plutôt par la moderne science de l’esprit, mais tel que son simple apprentissage n’est pas suffisant à en rendre l’actuel et profond contenu. Ayant tenu compte de ceci et étant donnée la situation précaire de la civilisation présente, l‘Auteur s’est limité selon la persuasion que de telles disciplines, seulement transmises oralement jusqu’alors, doivent aujourd’hui être aussi mises à la portée du chercheur indépendant. Il reviendra à celui-ci, au cas où il parte d’une décision absolue et d’une pureté d’intentions, de découvrir la source même de l’enseignement, en mettant à profit les disciplines contenues dans cet ouvrage. Traduction française : Daniel Kmiecik. En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad 3 Au nom secret du Graal 1. L’identité méconnue L’homme connaît et domine de quelque façon le monde, au moyen de la pensée. La contradiction c’est qu’il ne connaît ni ne domine la pensée. Celle-ci demeure un mystère en soi. La philosophie, la psychologie en retirent leur aliment, mais, depuis qu’elles existent elles ne démontrent pas avoir saisi le sens de son mouvement, le contenu ultime du processus logique dont elles tirent parti pour leur structures dialectiques. Elles considèrent que la pensée est la dialectique, coïncide avec la dialectique : elle naît et finit comme dialectique. Aux fins du Savoir, l’objectivité extérieure surgit comme système de valeur dans la conscience humaine, mais celle-ci ignore d’instituer le fondement de celle-là et de déterminer l’objectivité en tant que concept, avant la dialectique consciente du concept même. Logiquement, l’homme sait ce qu’est un concept, mais il ignore ce qu’il est comme force, comment il naît et quel est son pouvoir d’achèvement du réel : qui est plus que son apparition dialectique et logique : le pouvoir même de la Vie. Même si le Matérialisme n’existait pas, comme métaphysique du temps présent, l’aptitude matérialiste, en tant qu’incapacité de la pensée à se connaître soi-même, ne pourrait pas ne pas être la mesure de la conscience actuelle : laquelle, au moyen du connaître, décrète réel le monde extérieur, et pourtant le croit existant en dehors de sa connaissance : alors que c’est le monde qui surgit par la présence du Je dans la perception et par la corrélation simultanée avec la pensée. Une des premières expériences du Suprasensible fournit un moyen de découvrir que, si le Je ne s’extériorisait pas corporellement, jusqu’à « toucher » le physique, au moyen des organes des sens, il ne surgirait ni perception, ni conscience du Je : la perception se présenterait comme chez l’animal selon une réaction de sensibilité impersonnelle, transcendante, propre à un Je de groupe, et non selon une réaction d’un Je individuel, immanent. L’individuel, comme présence du Je dans l’activité de perception, est le secret de la pensée, mais pareillement le dépassement de la nature humano- animale. Le monde physique se trouve devant l’observateur, comme une réalité massive : une réalité qui en vérité apparaît préexistante à l’observation, à la recherche, à celui-là même qui la contemple. Elle apparaît puissante comme être, mais d’une puissance qui, en réalité, lui est conférée par l’essence intime de la conscience, où la pensée est une force de corrélation et, en tant que telle, une avec l’essence du monde. « L’être est », c’est l’approbation de la pensée aliénée, qui simultanément endosse et laisse dominante cette réalité-là : symbole d’une domination non possédée, ou mieux perdue, du Je. Bien sûr, il ne peut pas traverser un mur ou éviter de poser le pied sur la terre pour marcher : toutefois, une telle préexistence matérielle et son altérité massive, sont la corrélation due au fait qu’il est inséré dans une corporéité non dominée par la pensée originaire : corporéité constituée de la même substance de l’altérité massive, suscitant le concept de la corrélation : mais le concept aliéné. La Matière en vérité naît comme une réalité objective, en conséquence d’une aliénation de l’Esprit : secrètement dominée, cependant, par l’Esprit. De telles domination et aliénation coexistent pareillement dans le mental humain. Si, dans la pensée, la force originaire était en acte, le corps ne constituerait pas une altérité à la pensée : il serait sa manifestation. L’identité, qui se réalise dans le moment originaire de la pensée, se réaliserait, avec son pouvoir illimité, à tout degré de la conscience, à savoir à tout degré de la « manifestation ». Le concept aliéné à son contenu originaire, et cependant égarant l’identité dépassant la dualité, ne peut pas ne pas avoir comme opposition à soi son propre support corporel, symbole d’aliénation, et pourtant nécessaire au dépassement initial de cette aliénation : il ne peut pas concevoir de traverser un mur avec un tel être corporel et éviter de poser pied sur la terre pour majestueusement marcher En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad En cas de citation, merci d’indiquer la source : Les traductions de Daniel Kmiecik − www.triarticulation.fr/AtelierTrad 4 sur elle : il peut l’imaginer, mais comme un irréel. Et pourtant le début embryonnaire du dépassement de la dualité est dans cette activité d’imagination. La corrélation avec la réalité massive du monde, changerait si le concept de la corrélation cessait d’être aliéné : l’observateur ne pourrait pas traverser avec son corps la matière physique, le mur, ou la roche, mais il en aurait l’intuition de cette possibilité, en relation à une puissance originelle restituable de la Pensée. La corrélation actuelle, comme concept, ne lui est pas imposée par le monde, mais se développe seulement en lui : elle ne lui vient pas de l’extérieur, en arrivant à lui de l’être, mais part de lui. L’être qui lui apparaît est déjà la corrélation en acte. Tout l’effort de l’ancien Yoga consistait à saisir la corrélation en tant que force supra-mentale. L’homme moderne, rationnel la possède immanente, mais non consciente, dans l’expérience mathématique du monde physique. La corrélation se développe en lui, selon une édification intérieure du monde, frappées des limites des « lois naturelles », qui ne sont pas la nature, mais justement la corrélation de la pensée aliénée avec le monde. Les limites apparaissent à l’extérieur, mais elles appartiennent à la pensée corrélée au percevoir : elles appartiennent à un rapport du percevoir avec la pensée qui s’est abstraite de son propre moment intuitif. Moment originaire dans lequel se réalise une identité avec l’être, dont l’investigateur moderne, malgré son empirisme, ne montre pas percevoir l’existence. C’est l’identité par laquelle ne pourrait pas exister une altérité. La conquête consciente de cette identité est le sens ultime de uploads/Philosophie/ scaligero-massimo-techniques-de-concentration-interieure.pdf
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- Publié le Jan 30, 2022
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