Bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle nous allons étudier un nouvea
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle nous allons étudier un nouveau cours qui a pour titre Théorie des actes de langage par John Austin. Nous verrons comment cette théorie a été le point de départ de la pragmatique linguistique. La deuxième étape schématique du développement de la pragmatique est l'étape de la philosophie du langage. Ce courant s'inscrit dans la lignée des travaux des mathématiciens philosophes frayent Russel, car nep qui, en étudiant les langages artificiels logique, cherche à résoudre la problématique de la relation entre la logique mathématique et le langage. Dans les années 50 à 70, le philosophe britannique de l'école d'Oxford, Austin et l'américain Searle vont s'inspirer des travaux de ces mathématiciens philosophes pour développer une nouvelle théorie qui s'intéresse non plus aux langages artificiels, mais au langage ordinaire. Leur observation principale est que le rôle du langage n'est pas uniquement de décrire le réel, mais aussi d'exercer une action sur ce réel. La contribution majeure d'Austin a été de souligner l'utilisation que nous faisons du langage dans la vie courante. Le langage est utilisé pour faire autant que pour affirmer. L'avancée d'Austin a donc été de suggérer que tout discours et toute parole est une action avec des mots et des signes. Ils vont ainsi ouvrir la voie à la pragmatique en tant que discipline, en instaurant la célèbre théorie des actes de langage. Jones, Lang, Austin. Jones Lang Show Augustine est né le 26 mars 1911 à Lancaster, en Angleterre. Quand il a 10 ans, sa famille déménage en Ecosse, où il commence ses études primaires. En 1924, Austin étudie à Shrewsbury School, puis en 1929, il commence des études de lettres classiques au Billio, le collège de l'Université d'Oxford. En 1933, il obtient son diplôme en lettres classiques et philosophie avec les honneurs ainsi que le prix fort d'une prose grecque. Ces cours le font s'intéresser à Aristote. Il devient professeur en 1935 au MEC Dolines, collège de l'Université d'Oxford. Austin s'intéresse dès ses études à Aristote, Kant, Leibniz et Platon. Il est influencé par des penseurs contemporains tels que Georges Edouard Moore, John Cook Wilson et un chat Sherwood. Leur observation principale est que le rôle du langage n'est pas uniquement de décrire le réel, mais aussi d'exercer une action sur ce réel. Il s'intéresse à la philosophie du langage ordinaire. Après la Deuxième Guerre, au, Stinnes devient professeur de philosophie morale à Oxford. Il y lance Les samedis matins d'Austin, qui sont des rencontres avec des étudiants et des enseignants où chacun peut discuter et débattre sur des thèmes tournant autour de l'utilisation que font les locuteurs de leur langue, ainsi que des philosophes grecs sur le sujet. Au milieu des années 50, Hosting est invité à l'Université de Harvard et à l'Université de Berkeley. Il donne une série de conférences à l'Université de Harvard en 1955, qui seront publiées sous le titre Quand dire, c'est faire? Ses cours sur le langage de la perception seront publiés de façon posthume. Austin meurt à l'âge de 48 ans à Oxford, le 8 février 1960. Il écrivait à l'époque une théorie de la sémantique basée sur le symbolisme du son. Son œuvre la plus connue est aussi Une histoire de 1962, traduite en français sous le titre de Quand dire, c'est faire? Les idées que développe Augustine remontent à 1939 et elles ont fait l'objet d'un article en 1946, puis de conférences à la ICI avant d'être prononcées sous la forme de conférences en 1955. L'idée principale d'Austin est que la fonction du langage n'est pas essentiellement de décrire le monde, mais aussi d'accomplir des actions. Les philosophes ont longtemps supposé qu'une affirmation ne pouvait que décrire un état de fait et donc être vraie ou fausse. Autrement dit, qu'il n'y avait que des énoncés qui constate un état de fait. Au les appels énoncés consultatifs. Austin insiste sur le fait que croire cela, c'est tomber dans l'illusion descriptive. Austin montre que tous les énoncés n'entrent pas dans cette catégorie. Il existe certains énoncés qui sont eux mêmes l'acte qu'il énonce. Il les baptise énoncés performatifs. Il explore par la suite, et avec beaucoup de soin, toutes les conséquences de cette découverte. Une énonciation performative lorsque sa fonction n'est pas seulement de décrire un fait, mais qu'elle accomplit elle même quelque chose. Un exemple typique d'expression performative est la phrase que prononce le maire lors d'un mariage Je vous déclare mari et femme. Cette phrase fait changer de statut les personnes à marier en la prononçant, le maire accomplit l'acte de faire passer les mariés de l'état de fiancés à celui de marié. Donc, prononcé, cette phrase, c'est accomplir un acte. Mais pour que l'acte accompli soit effectif, il doit remplir certaines conditions. Et les différents protagonistes doivent également respecter certaines conditions de succès. Custine appelle conditions de félicité. Pour l'exemple précédent, le locuteur doit jouir de ses droits de mère. Les destinataires être célibataire et désirant s'unir par les liens du mariage. Le lieu doit être la mairie ou un lieu conventionnel où ont lieu les cérémonies de mariage. Ainsi, le même énoncé prononcé au milieu d'un groupe d'amis pour rigoler perdrait son sens initial de cérémonie de mariage et l'action de marier ne serait pas effectivement accomplie dans ce cas. A côté de ces conditions, pour qu'il soit tout simplement possible de parler de la réalisation d'une telle action, il faut que le locuteur soit dans un certain état d'esprit, se conduisent de manière appropriée par la suite et que les interlocuteurs soient dans une optique d'engagement. C'est ainsi qu'a été établi l'opposition consultatif performatif. La version initiale de la théorie des actes de langage. Les énoncés consultatifs obéissent aux conditions de vérité et les énoncés performatifs obéissent aux conditions de félicité. Critique de la distinction performatif consultatif. La distinction performatif consultatif, basée comme elle l'est sur la distinction entre conditions de félicité et conditions de vérité, est en réalité limitée par le fait qu'elle ne tient pas ses promesses quant à ce qu'elle définissait au départ. Austin se rend compte qu'à côté des performatifs classés comme tels, il y a des constats hâtifs qui sont en fait des performatifs implicites, par exemple une phrase déclarative qui en fait, est une promesse non explicite, mais où le verbe promettre n'est pas explicitement employé. Exemple? Demain, je achèterait des chocolats. De plus, les constats hâtifs correspondent à des actes de langage implicites des actes d'insertion, qui sont donc soumis à des conditions de félicité, comme le sont les performatifs. Enfin, ils peuvent être comparés à leurs correspondants performatifs explicites, ce qui détruit définitivement la distinction performatif consultatif. Exemple j'affirme que le chat est sur le paillasson. L'opposition entre conditions de félicité et conditions de vérité n'est donc pas complète. Elles peuvent se combiner sur le même énoncé et par contre coup, l'opposition entre performatifs et consultatif n'est pas aussi clairement définie qu'il y paraît au premier examen. Austin abandonne la première classification en énoncés consultatif et énoncés performatifs et bâtit une nouvelle classification des actes de langage en trois catégories. Les actes locuteurs que l'on accomplit dès lors que l'on dit quelque chose et indépendamment du sens que l'on communique. Les actes ils au comptoir que l'on accomplit en disant quelque chose et à cause de la signification de ce que l'on dit. Les actes interlocutoire que l'on accomplit par le fait d'avoir dit quelque chose et qui relèvent des conséquences de ce que l'on a dit. uploads/Philosophie/ theorie-des-actes-de-langage-par-john-austin.pdf
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- Publié le Oct 17, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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