Transhumanisme mouvement culturel et intellectuel Le résumé introductif est tro
Transhumanisme mouvement culturel et intellectuel Le résumé introductif est trop court. En l'état, il ne respecte pas les recommandations Vous pouvez le modifier en le développant. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort comme indésirables. Le transhumanisme partage de nombreux éléments avec Logo du mouvement transhumaniste Fondements idéologiques l'humanisme[pas clair], y compris le respect de la raison et de la science, une volonté de progresser et une valorisation de l'existence humaine (ou transhumaine) [non neutre]. Il en diffère cependant par la reconnaissance et l'anticipation des changements radicaux que pourraient entraîner les techniques émergentes[1]. Le mouvement transhumaniste se préoccupe des dangers comme des avantages que présentent de telles évolutions[2]. Pour résumer la FAQ transhumaniste d'Humanity+ développée dans les années 1990, un des documents transhumanistes les plus reconnus[Par qui ?], le transhumanisme est défini par Max More comme suit[3] : La promotion de l'amélioration de la condition humaine à travers des procédés techniques d'amélioration de la vie, ayant pour but l'élimination du vieillissement et l'augmentation des capacités intellectuelles, physiques ou psychologiques. L 'étude des bénéfices, des dangers et de l'éthique du développement et de la mise en œuvre de ces procédés. Ainsi, le transhumanisme est parfois considéré comme un posthumanisme ou encore comme une forme d'activisme caractérisé par une grande volonté de changement et influencé par les idéaux posthumanistes[4]. En France, ce mouvement est principalement représenté par l'Association française transhumaniste. Il existe des groupes de réflexion, comme Neohumanitas, en Suisse, qui encouragent la réflexion et la discussion sur les conséquences socio- éthiques de l'utilisation des biotechnologies sur l'être humain et qui abordent certains enjeux du transhumanisme[5]. Un grand nombre d'approches transhumanistes différentes sont reflétées au sein même de ces différents groupes.[précision nécessaire] La perspective transhumaniste d'une humanité transformée a suscité de nombreuses réactions, tant positives que négatives, émanant d'horizons de pensée très divers. Francis Fukuyama a ainsi déclaré, à propos du transhumanisme, qu'il s'agit de l'idée la plus dangereuse du monde[6], ce à quoi un de ses promoteurs, Ronald Bailey, répond que c'est, au contraire, le « mouvement qui incarne les aspirations les plus audacieuses, courageuses, imaginatives et idéalistes de l'humanité »[7]. Certains auteurs[Qui ?] pensent que l'humanité serait déjà transhumaine, grâce aux progrès considérables des derniers siècles, et en particulier des dernières décennies, surtout sur le plan médical. Cependant, l'humanité actuelle ne le serait pas d'une manière consciente.[Quoi ?] Par conséquent l'humanité (en 2018) ne saurait être qualifiée de transhumaniste[8]. Le transhumanisme repose sur les progrès de la médecine, de la technologie, de l'informatique, de la robotique et de tout ce qui peut s'apparenter aux sciences et à l'intelligence artificielle. Selon Laurent Alexandre, les grands acteurs de l'Internet (GAFAM[9], BATX[10], NATU[11]) ont en ce début de ݐݐݟe siècle une démarche transhumaniste, développant sans cesse – et plus rapidement que de nombreux pays – de nouveaux axes de recherches scientifiques sur les nouvelles technologies. Ils disposent pour cela de moyens financiers considérables et de l'agrégation de banques de données colossales, alimentées entre autres par leurs propres réseaux sociaux. Pour de nombreux spécialistes[Qui ?], les déclarations sensationnalistes de chercheurs et entrepreneurs lorsqu’ils s'adressent à la presse sont principalement destinées à attirer des investisseurs. Pour ces derniers, les recherches sur le transhumanisme servent surtout à améliorer les procédés de conservation, ce qui constitue un marché porteur auprès de la grande distribution[12]. Avant le ݐݐe siècle Selon les philosophes ayant étudié l'histoire du transhumanisme[2], son transcendantalisme s'inscrit dans un courant de pensée remontant à l'Antiquité : la quête d'immortalité de l'Épopée de Gilgamesh ou les quêtes de la fontaine de Jouvence et de l'élixir de Histoire … longue vie, au même titre que tous les efforts ayant visé à empêcher le vieillissement et la mort, en sont l'expression. La philosophie transhumaniste trouve cependant ses racines dans l'humanisme de la Renaissance et dans la philosophie des Lumières. Pic de la Mirandole appelle ainsi l'homme à « sculpter sa propre statue »[13] et même avant lui Plotin : « Si tu ne vois pas encore ta propre beauté, fais comme le sculpteur d’une statue qui doit devenir belle : il enlève ceci, il gratte cela… De la même manière, toi aussi, enlève tout ce qui est superflu, redresse ce qui est oblique. » (Énnéades) Plus tard, Condorcet spécule quant à l'application possible des sciences médicales à l'extension infinie de la durée de vie humaine. Des réflexions du même ordre se retrouvent chez Benjamin Franklin, qui rêve de pouvoir interrompre et relancer le cours de la vie en temps voulu. Enfin, d'après Darwin, « il devint très probable que l'humanité telle que nous la connaissons n'en soit pas au stade final de son évolution mais plutôt à une phase de commencement »[2]. Il faut en revanche mettre à part la pensée de Nietzsche qui, s'il forge la notion de « surhomme », n'envisage absolument pas la possibilité d'une transformation technologique de l'Homme mais plutôt celle d'un accomplissement spirituel[2],[14],[15]. Nikolai Fyodorov, philosophe russe du ݐݟݐe siècle, défend un usage de la science comme moyen d'extension radicale de la durée de vie, d'immortalité ou de résurrection des morts[16]. Au ݐݐe siècle, le généticien J.B.S. Haldane, auteur de l'essai Daedalus: Science and the Future paru en 1923, est un pionnier influent de la pensée transhumaniste. En ligne directe avec le transhumanisme moderne, il annonce les considérables apports de la génétique et d'autres avancées de la science aux progrès de la biologie humaine et prévoit que ces avancées seront accueillies comme autant de blasphèmes et de perversions « indécentes et contre nature ». J. D. Bernal spécule quant à la colonisation de l'espace, aux implants bioniques et aux améliorations cognitives qui sont des thèmes transhumanistes classiques depuis lors[2]. Racines du transhumanisme contemporain Article détaillé : Jean_Coutrot#Précurseur_du_terme_"Tra Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? … Dans son ouvrage Aux racines du transhumanisme publié en 2020, Alexandre Moatti montre que le mot « transhumanisme » est créé par le Français Jean Coutrot en 1937[17]. Jean Coutrot connaît l'écrivain Aldous Huxley. C'est le frère de ce dernier, le biologiste Julian Huxley, qui popularise le mot « transhumanisme »[18]. Transhumanisme contemporain En 1957, Julian Huxley définit le transhumain, bien que le concept qu'il désignait différât sensiblement de celui auquel les transhumanistes font référence depuis les années 1980. Il … définit le transhumain comme un « homme qui reste un homme, mais se transcende lui-même en déployant de nouveaux possibles de et pour sa nature humaine »[19] : « La qualité des personnes, et non la seule quantité, est ce que nous devons viser : par conséquent, une politique concertée est nécessaire pour empêcher le flot croissant de la population de submerger tous nos espoirs d’un monde meilleur. » Il s’agit bien d’améliorer la « qualité » des individus, comme on améliore la « qualité » des produits. Julian Huxley était en effet un des biologistes à l’origine du Manifeste des généticiens, signé par de nombreux généticiens prestigieux en 1939, qui prônait un eugénisme « de gauche », où l’amélioration des conditions sociales est présentée comme la condition de la réussite et de l’efficacité d’une politique eugéniste. Au début des années 1960, la question des relations entre les intelligences humaines et artificielles, qui est une des thématiques centrales du transhumanisme, est abordée par l'informaticien Marvin Minsky[20]. Dans les décennies qui suivent, ce domaine de recherches continue de voir apparaître d'influents penseurs, comme Hans Moravec ou Raymond Kurzweil, tantôt officiant dans des travaux d'ordre technique, tantôt spéculant sur l'avenir technologique, à la manière du transhumanisme[21],[22]. L 'émergence d'un mouvement transhumaniste clairement identifiable commence dans les dernières décennies du ݐݐe siècle. En 1966, FM-2030 (anciennement F.M. Esfandiary), un futurologue qui enseigne les « nouveaux concepts de l'Homme »[23] à la New School de New York, commence à qualifier les personnes qui adoptent des techniques, des styles de vie et des conceptions du monde signalant une transition vers la posthumanité de transhumains (mot- valise formé à partir de « humain transitoire »)[24]. En 1972, Robert Ettinger contribue à la conceptualisation du transhumanisme dans son livre Man into Superman[25]. En 1973, FM-2030 publie le Upwingers Manifesto pour stimuler l'activisme transhumaniste[22]. Bien que le premier usage connu du mot « transhumanisme » remonte à 1957, son sens actuel trouve son origine dans les années 1980, lorsque certains futurologues nord-américains ont commencé à structurer ce qui est devenu le mouvement transhumaniste. Les penseurs transhumanistes prédisent que les êtres humains pourraient être capables de se transformer en êtres dotés de capacités telles qu'ils mériteraient l'étiquette de « posthumains »[2]. Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement «>H »[26]) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Les premiers transhumanistes se reconnaissant comme tels se rencontrent au début des années 1980 uploads/Philosophie/ transhumanisme-wikipedia.pdf
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- Publié le Oct 01, 2021
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