Huit, Charles. La Philosophie de la nature chez les anciens. 1901. 1/ Les conte
Huit, Charles. La Philosophie de la nature chez les anciens. 1901. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Ouvrage couronné par l'Académir des Sciences morales et politiques PARIS .\N«'li:XNK I.IltKAIKIi:TIlilIUNIV( Fil.S ALBERT FONTEMOING, ÉDITEUR Libraire des Écoles Françaises d'Athènes ot de Romo .'if Colllyt de franrr, tir rïxole Xwnmle Suff rit un el tir In .Wii-Vr Ja faudra 111 31mi/uri 4, RUE LE GOFF. 4 100 1 #1 LA MÏLOSOPÏÏIE DELANATURE 4 %EZ LESANCIENS DU MEME AUTEUR De l'authenticité du Parménide, 1 vol. in-8° 4 fr. »» De priorum Pythagoreorum doctrina et scriptis, i vol. in-8» 3 fr. »» Platon à l'Académie, brochure in-8» 1 fr. 50 Etudes sur le banquet de Platon, in-8° 3 fr. »» Examen de la date du Phèdre, in-8» 2 fr. »» La Vie et l'Œuvre de Platon (avec un beau buste de Platon en héliogravure Dujardin), ouvrage couronné par l'Académie des sciences morales et politiques, 2 vol. grand in-8» raisin 24 Ir. »» Les Origines grecques du stoïcisme, brochure in 8». ,'1 fr. 50 Le Gorgias, commentaire grammatical et littéraire des chapitres xxxvir- lxxxiu, précédé d'une étude sur le style de Platon et suivi d'un appendice sur les mythes de ce philosophe, in-8» fr. P» Études sur le Philèbe, in-8° 1 1 fr. 50 Études sur le Politique attribué à Platon, in-8» i 50 1 8AINT-AMAND, CIHill. – IMP1UH1ÎRIE 11USSIKRE vPSxLANATURE par l'Académie des Sciences morales et politiques ALBERT FONTEMOING, ÉDITEUR Libraire des Eooles Françaises d'Athènes et de Rome au Collège de France, de l'École Normale Supérieure et dit la Société des Études Historique 4, RUE LE OOJFF, 4 r 1 LA PHILOSOPHIE PHEZ LES ANCIENS CH. HUIT DOCTEURES LBTTHES « omnibus vero naturam, et Ouvrage couronné PARIS ANCIENNE LIBRAIRIE THOR1N ET FILS PAR « Res ardua obscuris Inoem dare « natarae sua oiunia ». (Pline L'ANCIEN). 1901 Il i AVANT-PROPOS En 1890, l'Académie des sciences morales et politiques mettait au concours le sujet suivant La philosophie' de la nature elle:; les anciens. En 1892, sur le rapport de M. Ch. Lévêque(l), elle couronnait l'ouvrage qu'on va lire. De- puis lors huit ans se sont passés, durant lesquels l'auteur, mettant à profit d'une part les conseils de critiques auto- risés, de l'autre les lumières contenues dans des publica- tions nouvelles, n'a rien négligé pour rendre son œuvre moins imparfaite. L'étendue même et l'intérêt de la question à traiter le mettaient en présence d'un double écueil. Le premier, restreindre le sujet à ses données essen- tielles au risque de l'enfermer dans des limites arbitraires et de ne rien laisser subsister de sa majestueuse ampleur. Le second, vouloir tout citer, tout mentionner, tout dis- cuter dans un domaine de proportions presque infinies, car après lui-même, son âme et ses facultés, il n'est rien que l'homme (sans excepter le Grec etle Romain d'autre- fois) ait observé, examiné, contemplé et approfondi avec autant d'empressement que la nature. Dans ce qu'elle ap- pelait la'physique, l'antiquité faisait rentrer tout ce qui n'est pas du ressort spécial de la logique et de la morale, (i) Onen trouvera quelquesextraits dans un Appendice à la fin de ce volume. AVANT-PROPOS c'est-à-dire non seulement la cosmologie, mais encore la plus grande partie de la théodicée et de la psychologie. Voilà pourquoi l'auteur ne s'est pas reconnu le droit d'éliminer du cadre de ses recherches les éléments em- pruntés à la nature tant par la religion que par la poésie antique. De là une première partie, où l'imagination et le sentiment jouent un aussi grand rôle que la raison et le raisonnement dans la seconde, d'un caractère avant tout scientifique. En revanche, parmi les textes qui s'offraient en foule malgré tout ce que le temps nous a ravi, il a fallu se borner à quelques citations assez courtes, en s'interdisant les unes parce qu'elles n'étaient pas indispensables, d'autres parce qu'elles sont pour ainsi dire gravées dans toutes les mémoires. Au surplus, après les travaux si remarquables de Qui- ï»%t, de Guigniaut et d'Alfred Maury sur les religions des anciens de Laprade, de MM. Gebhart et Boissier sur le sentiment de la nature dans la littérature classique ée MM.Zeller et Chaignet sur l'ensemble de la philoso- phie grecque de MM. Tannery et Milhaud sur la 'pé- riode antésoeratique – <ie Th. H. Martin et de M. Fouillée sur Platon de Bavaisson et de Lévêque sur Aristote <feBouillet sur Plotin il ne restait qu'à tenter la syn- thèse des résultats obtenus par tant d'excellents écrivains. On retrouvera ici leurs jugements les plus remarquables, parfois même jusqu'à leurs expressions qui pourrait en être surpris ?(1) Des ouvrages tels que celui-ci n'ont rien à attendre de (ij Dans un de ses' plus séduisants dialogues, Platon prêle à Socrate l'ingénieuse réflexion que voici « Je sais bien que je n'ai pu trouver par moi-même toutes ces belles choses, car je connais la médiocrité de mon génie. Reste donc que tes pensées, qui s'échappaient démon âme, aient été puisées à des sources étrangères. Mais j'ai l'esprit si indolent que j'ignore comment ni d'où elles me sont venues. » L'auteur, qui n'est ni un Socrate, ni un Platon, prie ses lecteurs de lui accorder, cas échéant, le bénéfice d'une semblable excuse. AVANT-PROPOS la curiosité publique. Recueillir les suffrages de ce qui reste encore au milieu de nous d'amis des lettres et de la ,civilisation antique, telle est l'ambition de l'auteur, et en même temps l'unique récompense à laquelle il aspire. Paris,août1900. t LA PHILOSOPHIE DELA NATURE CHEZ LESANCIENS PREMIÈRE PARTIE INTRODUCTION ~A1 Placé aux confins du monde intelligible et du monde sen- sible, l'homme par son âme touche aux idées, par son corps à la matière mais d'ordinaire ce dernier monde l'occupe et le captive infiniment plus que le premier. Il y a pour lui, tout ensemble, fierté légitime et difficulté manifeste à s'élever dans une, région supérieure il semble au contraire qu'il n'ait qu'à s'abandonner à la pente de sa pensée pour s'intéresser à ce qui l'entoure, pour descendre vers ce qui lui est inférieur. De plus, il se rattache aux êtres de la création par un commerce incessant, par des liens innombrables il est fait pour eux comme ils sont faits po ur lui. Si, pour se produire, les forces naturelles n'ont pas besoin de l'homme, pour porter leurs fruits les plus merveilleux elles ont attendu son intelligente intervention. Quelque idée que l'on se fasse de son origine, la nature telle qu'elle se montre à nous réclame une raison qui la comprenne et lui commande autrement elle serait bien près de n'être que nuit et silence. Que serait la. lumière, que seraient les splendeurs INTRODUCTION de tout genre qui en jaillissent, sans œil qui les perçoive ? que seraient les sons les plus harmonieux, sans oreille pré- parée pour les entendre ? quelles moissons couvriraient uploads/Politique/ huit-charles-la-philosophie-de-la-nature-chez-les-anciens-1901.pdf
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- Publié le Oct 23, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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