Le scénario pédagogique dans tous ses états 1. Avant propos 2. Introduction 3.
Le scénario pédagogique dans tous ses états 1. Avant propos 2. Introduction 3. Essai de définition 4. De la planification à la scénarisation 5. Les questions légitimes a. Comment s'y prendre et par quoi commencer ? b. Quand faut-il rédiger un scenario ? c. Qui doit l’écrire ? d. Sous quelle forme et quel contenu ? e. A quoi sert-il exactement ? 6. De l’intérêt du scenario pédagogique Avant-propos Cher lecteur Chers acteurs pédagogiques ou non, que vous soyez enseignants, formateurs, pédagogues, apprenants ou parents, nous souhaiterons, par ce livre, vous inciter à interroger vos façons de faire sinon votre point de vue sur votre école. Notre pur espoir est que la lecture de ce livre vous incitera à innover et à développer vos propres approches pédagogiques et à l’optimisation de l’usage des multimédias et des ressources numériques dans les opérations de l’enseignement- apprentissage ou de la formation ; Nous sommes heureux de mettre entre vos mains un livre qui ne se veut pas une glose de recommandations, ni un somme d’instructions ou de pistes miraculeuses pour obtenir une meilleure plus-value de l’intégration des TIC dans l’acte d’enseignement ou d’apprentissage. Nous partageons avec vous le fruit de notre réflexion sur les changements qui d’affectent la pédagogie ou l’andragogie et l’apport de la technologie éducative dans l’univers de l’école ou de la formation. 1. Introduction Une intégration des TIC aux forceps A entendre nos responsables nationaux parler des technologies éducatives en général ; l’on pourrait imaginer que les TIC sont une vague sur laquelle il faudrait surfer coûte que coûte pour mettre fin aux maux de notre école. A entendre les responsables de notre écoles évoquer les stratégies mise en œuvre pour endiguer le fossé numérique qui nous sépare des nations développées ; à les entendre encore avancer tous les chiffres alloués pour doter l’espace scolaire ou universitaire d’infrastructure et d’équipement informatique ou numérique, l’on serait tenté d’applaudir et de croire que notre pays avec ces dirigeants éducatifs ne voulaient aucunement rater le rendez-vous des TICE. En fin à lire certains rapports de GENIE, on dirait qu’un pas de géant était fait dans ce domaine et que désormais la balle est dans le camp de l’utilisateur final que ce soit enseignant, formateur ou apprenant ; on dirait qu’il revient à lui de se débrouiller pour voir comment il doit faire feu de ce « nouveau » bois que les gouvernants avaient mis à sa disposition. Néanmoins, sans volonté de polémiquer ou de ne voir que la moitié de la coupe vide, nous dirons que notre pays est doté d’une grande volonté de changer d’innover et de créer, mais qu’il manque affreusement d’une clé politique efficace comme dans bien d’autres domaines, Ce constat se fonde sur l’analyse des budgets « dilapidés » pendant plus d’une décennie pour gadgétiser l’aire scolaire avec un matériel ,de plus en plus obsolète, mal utilisé. Sans avancer d’apriori sur cette politique d’atteler la charrette avant les bœufs, nous constatons avec amertume une fois de plus que les technologies éducatives qui s’annonçaient comme une solution miracle pour les maux et problèmes de nos écoles, ne furent pendant les années grasse du P.U que des rubriques budgétivores voire une chasse gardée de certaines firmes d’informatique ; Désormais, ces technologies constituent plutôt un fardeau pédagogique pour une population d’enseignants « mal » « in »formés, elles viendraient allonger la liste des maux qui rongent notre système éducatif en général. Parler de l’école c’est parler d’une atmosphère imbibée d’aprioris où les responsables aux visions étriquées et partisanes ont fait preuve d’une incapacité totale à gérer le dossier de l’éducation, dans ce contexte éducatif le stratégique est toujours été teinté de l’urgent et désormais du prioritaire. Mais dans ce contexte d’improvisation et de pitreries éducatives « à quoi se livrent les acteurs réels de l’éducation sur le terrain éducatif pour faire tourner cette machine enraillée qui ne veut point rendre l’âme ? Pourquoi voudrait-on insuffler un air de modernité dans un corps archaïque et moribond ? Pourquoi doter une structure se trouvant sur le point de s’écrouler d’une panoplie de gadgets technologiques ? En un mot à quoi serviraient les TICE dans un contexte éducatif qui ne veut pas changer de méthodes d’approches de stratégies d’apprentissage ou d’enseignement ? Nous rappelons que l’objectif de ce livre est de ne pas répondre à toutes ces interrogations combien légitimes, mais de voir pourquoi on assiste depuis des décennies à une volonté politicienne de l’état qui cherche vainement à tout prix de redorer le blason terni de l’école ; Notre objectif est de parfaire la quête de certains enseignants qui font usage des technologies éducatives dans leurs pratiques , une telle entreprise qui nous parait plus une intégration aux forceps des technologies éducatives dans un système plutôt qu’une tentative d’innovation car le champ d’action aurait plus d’une rénovation et que de simples réformes. L’avènement des TICE dans nos écoles n’a jamais été l’objet d’une véritable politique raisonnée ni de recherches perspectives de la part de l’Etat. D’un autre côté l’usage des technologies éducatives par les enseignants et les acteurs éducatifs en général n’avait jamais été précédé de véritables formations sur l’impact de ces medias sur l’acte pédagogique ni sur ce qui a donné lieux à une situation burlesque voire carnavalesque. Dans ce contexte paradoxal, les outils technologiques, qui seraient de par leur nature, de simples media permettant à un enseignant avisé de réaliser les objectifs de son cours, deviennent par miracle une poudre magique capable de rajeunir la peau d’une école aux pratiques vieillottes où la plupart des enseignants refusent de revoir leur façon de faire et s’accrochent à la transmission d’un savoir définis et moulés par le curriculum et présenté dans des manuels souvent sacralisés par des pratiques transmissives. Dans ce contexte de crise, la « réforme » de l’enseignement est devenu l’affaire nationale une affaire une question politique urgente, mais personne n’est sûr de l’efficience des réformes déjà entreprises ou celles à qui se préparent. A l’heure de grandes mutations où les paradigmes éducatifs changent à une vitesse que même les nations les plus développées n’arrivent à en maintenir la cadence, nos responsables se plaisent à colmater les brèches d’un système éducatif vieillot, sans oser en déterminer une politique linguistique nationale claire et nette. A l’heure où les nations font l’impossible pour faire de la qualité une condition nécessaire de leurs systèmes éducatifs, nous avons des autorités nationales sous prétexte de gérer des urgences, considèrent le leur comme une bouée de sauvetage pour recruter tout candidat ayant échoué dans d’autres secteurs. Dans notre contexte éducatif désastreux où certains se plaisent à considérer ce système comme « budgétivore » et « inefficace », nous considérons que l’heure est à la rénovation et non pas aux « réformes » de cet enseignement. Nous croyons fermement que les fondements de notre école ont besoin d’un sang nouveau : la démocratisation Celle-ci doit mettre fin aux différents systèmes éducatifs parallèles qui opèrent sur le territoire national prétendant assurer un enseignement de qualité pour une partie des citoyens Un seul système pour tous, un seul système multilingue, du préscolaire au supérieur avec un accès libre et équitable pour tous les citoyens. Toutes ces conditions ne peuvent être assurées que par un enseignement médiatisé, respectant les différences et les besoins des apprenants. Nous ne sommes pas pessimistes, mais en tant qu’observateur de la politique ministérielle d’intégration les TIC dans notre système scolaire ; nous pouvons dire que peut être les responsables avaient « attelé la charrette avant les bœufs », en choisissant une généralisation massive du matériel au détriment d’une véritable formation initiale ou continu du personnel éducatif. En tablant sur la dotation des espaces éducatifs de matériel technologique, les responsables n’avaient fait que gadgétiser ces environnements ; en fournissant à des enseignants mal formés et mal encadrés des ressources qui moisissent dans les tiroirs. Tout cela vient s’ajouter à l’absence de plan de carrière pour le personnel éducatif et l’absence d’une stratégie de formation qui permet le développement de la culture de l’innovation. Aujourd’hui, Le contribuable ne pourra plus supporter à participer, sempiternellement, au financement d’un secteur « improductif » : Des salles de classe désertes un enseignement privé trop élitiste des branches et des voies qui n’intéressent personne ; un taux d’absentéisme du personnel alarmant un taux de déperdition parmi les plus élevés ; un enseignement supérieur parmi les plus stériles sur le plan de la recherche scientifique Essai de définition Au commencement furent Les TICE Avant de parler du scenario pédagogique essayons d’en définir une partie : la technologie éducative ou les TICE Ce vocable englobe toute les tice tant sur le plan de l’enseignement de la formation ou encore de l’encadrement ou du tutorat sinon tout ce qui touche la planification,l’organisation, la gestion ou l’évaluation des situation d’enseignement d’apprentissage ou de formation Ces technologies éducatives concernent l’ensemble des programmes informatique interactifs les ressources numérique les outils ou le matériel et les appareils technologiques en plus des réseaux et des systèmes uploads/Politique/ le-scenario-pedagogique-dans-tous-ses-etats.pdf
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- Publié le Fev 13, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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