Politique comparée 1 GIVRON Monzon TAS Introduction à la politique comparée Syl

Politique comparée 1 GIVRON Monzon TAS Introduction à la politique comparée Syllabus selon le cours donné par M. PILET Permanence : jeudi de 14h à 16h, salle S Examens : Cours, lectures, application du cours, powerpt (http://dev.ulb.ac.be/sciencespo/fr/avisdetails 46138.ht) Livres à lire : Lipset, Stein, Seymoon, Rokkan, Structures et clivages de partis et alignement des électeurs, éd.ULB, 08 Sartori Giovanni, Bien comparer, mal comparer, Revue internationale de pol comparée, vol 1, n°1, 1994 Politique comparée Why comparer ? Place de la comparaison Méthode comparative Selon la théorie Selon l ambition explicative Selon le nbre de cas Selon la dimension tporelle Selon le nbre de variables Selon le type de cas étudiés Pièges de la comparaison Ds l élaboration du design de recherche Ds l analyse et l interprétation des résultats Approches de la comparaison Applications Examen : article de Sartori Mémoire : transition démocratique Livre de Seymour, Lipset et Rokkan Plan et objectif ppl Synthèse Résumé Conférence UN Conférence DEUX Politique comparée 2 GIVRON Monzon TAS I - Politique comparée Why comparer ? Place de la comparaison 1 - Why comparer ? Cela permet de relativiser, conceptualiser et d utiliser a) Permet de relativiser. Tt étant relatif, tte perception et analyse se fait par comparaison. De plus, la comparaison systématique permet de sortir des lieux communs et l ethnocentrisme. 7 why la tâche du politologue est de construire une grille de comparaison la plus rigoureuse et scientifique possible pr appréhender l univers politique. Ex. : Gabriel Almond et la classification des systèmes politiques, 1956. Sté homogène sté segmentée Gestion politique stable Anglo US model démocratie consociative (Belgique, Pays Bas, Autriche, Suisse) Gestion politique conflictuelle continental european model (Allemagne, Italie, France) Almond avait négligé les nbreuses exceptions, d où une new catégorie : la démocratie consociative. b) Permet de conceptualiser. Comparer oblige à définir précisément les concepts. Ex. : extrême droite en Belgique et France s appelle droite radicale populiste en Autriche c) 4 usages de la comparaison. Contextualiser. Permet d élargir sa propre conception du monde et de faire ressortir pt communs et divergences < > les cas. Classifier. Permet de simplifier les systèmes observés. Régime libéral, fdé sur l égoïsme et le sentiment de supériorité Régime social démocrate, fdé sur la responsabilité et la solidarité Régime corporatiste conservateur, fdé sur la paternalisme Produire une théorie. Permet d englober les classifications, de généraliser et de transposer. Prédire de résultats futurs. Ex. : mode de scrutin Politique comparée 3 GIVRON Monzon TAS 2) Place de la comparaison Chps à part Approche dominante née aux USA qui se divise en deux sous chps : ceux qui ne wk pas sur les Relations Internationales, les théories politiques et les USA ne ft que du comparatif. Daniel Caramani nuance : l analyse comparative est une analyse empirique des intérêts à l intérieur des états < > au moins deux cas. Les USA ne st qu un seul pays et les wk sur les RI qui comparent les relations entre états ne pvent devenir théorie politique car les chps st trop vastes et nbreux. Méthode comparative Une analyse comparative 1. a pr objectif d établir une relation < > 2 ou +ieurs variables en gardant constantes les variables non analysées et 2. peut s appliquer aux objets de ts les chps d étude. Méthode expérimentale : mettre en place des données sous contrôle et évaluer les chgts. Selon Lijparht, la + scientifique. Mais pas utilisable car on ne peut établir des états juste pr les tester. Méthode statistique : recherche de corrélation en le plus de variables possibles recueillies sur un sujet. Pas utilisable car need de trop nbreuses infos pr des pays. Méthode comparative (ou quasi expérimentale, ou expérimentale indirecte (Durkheim). + productive. II Méthode comparative Différents types de comparaison : TA NCV DT En fct de la théorie En fct de l ambition explicative En fct du nbre de cas En fct du rapport à la dimension tporelle En fct du nbre de variables En fct du type de cas étudiés 1. Selon le rapport à la théorie Visant à mieux comprendre les cas étudiés - comparaisons athéoriques - comparaisons interprétatives Visant à enrichir la théorie - comparaisons générant une hypothèse théorique (ex : De Waele et les clivages ds les PECO) - comparaisons testant la théorie (ex : Rae et les modes de scrutin) Centrées sur les cas déviants (ex : Lijphart et les démocraties consociatives) Politique comparée 4 GIVRON Monzon TAS 2. Selon l ambition explicative Individualisantes ou partielles Explication valable uniquement pr les cas étudiés. Ex : Schmitter et Karl et les transitions ds la 3e vague de démocratisation. Globalisantes ou ttles Explication valable pr ts les cas, même ceux non étudiés. Ex : Lipset et Rokkan et la théorie des clivages. 3. Selon le nbre de cas Un seul cas : l étude de cas Deux cas : comparaison binaire Ex : Bendix et le rôle de l aristocratie ds la modernisation au Japon (Samouraïs) et en All. (Junkers). Un petit nbre de cas Un gd nbre de cas Nbre de cas et degré d abstraction 4. Selon la dimension tporelle Politique comparée 5 GIVRON Monzon TAS Time-series : partis nationalistes flamands de 1919 à 2009 Closed universe : réformes électorales ds les démocraties établies (Italie en 1993, Italie en 2005, Japon en 1994, NZ en 1993, France en 1985 et 1986) Cross section : processus de Bologne ds les états y étant parties prenantes Pooled analysis : étude de ttes les révolutions au XIXe 5. Selon le nbre de variables Comparaison univariée : leader charismatique donne succès de l extrême droite. Comparaison multivariée : leader charismatique, mais aussi immigration, racisme et économie. 6. Selon les types de cas comparés Cas analogues Ex : Lundberg et comparaison des succès et échecs de réformes électorales au Canada, en NZ et au RU. Ex : instauration d un régime communiste ds les PECO. Cas contrastés Ex : instauration d un régime communiste en URSS, en Chine et à Cuba. III - Pièges de la comparaison Ds l élaboration du design de recherche (Sartori, 1994) Ds l analyse et l interprétation des résultats 1. Ds l élaboration du design de recherche (Sartori, 1994) LMGE Localisme Mauvaise classification Gradualisme Elasticité conceptuelle a) Localisme 1. Oubli du caractère nationalement (terme « libéral ») et historiquement (terme « gauche ») marqué d un concept. Les chercheurs vt prendre pr acquis la valeur du concept utilisé ds son système culturel ou politique. On retrouve cela ds les termes communément utilisés en sc po. En Belgique, le mot "libéral" nomme la droite représentée par certains partis. Aux USA il nomme la gauche voire l'extrême gauche, ce qui est fort différent. On voit bien ici le piège du localisme. Il n'apparaît pas que lorsqu'on déplace un concept ds l'espace mais aussi ds le tps. De même, le mot "Gauche" signifiait le parti qui défendait la séparation de l'église et de l'état fin XIXe début XXe alors qu'il signifie actuellement le rattachement à des valeurs sociales et démocratiques. Politique comparée 6 GIVRON Monzon TAS 2. Le localisme peut aussi s appliquer : - pr les indicateurs choisis Ex : le vote des projets de loi comme indicateur de la discipline partisane en Europe et aux USA. Ex : le référendum glisé comme indicateur du populisme (Suisse, France, USA). - pr le passage d un concept d un chp de la science po à un autre Ex : la notion de « cartel » ds l étude des partis ou les études électorales b) Mauvaise classification Construction de catégories inappropriées. Ex : étude des familles de parti sur base du nom des partis. Famille libérale : oubli du Parti démocratique luxembourgeois, de la Venstre danoise, du Partido Social Democrata portugais Famille nationaliste : Scottish National Party, Partido Nacionalist Vasco, Front national, Alleanza Nazionale. c) Gradualisme La réalité est trop complexe pr la réduire à des catégorisations binaires. C est why on estime que les traitements continus (blanc, gris clair, gris foncé ou noir) st plus pertinents que les traitements dichotomiques (blanc ou noir). Pourtant, Sartori démontre qu aucune des deux options n est par définition supérieure à l autre. Les traitements continus pvent faire perdre leur sens aux concepts utilisés (ex : démocratie). La plupart des échelles finissent pas être transformées en catégories tt aussi arbitraires que le classement dichotomique. Le chercheur doit constamment garder à l esprit que tte catégorisation affecte la réalité observée Lijphart (1997) et le lien entre fédéralisme et nbre de partis Hypothèses : les Etats fédéraux cptent plus de partis car chaque entité fédérée est un espace de dvpt pr des formations politiques spécifiques. Test sur 36 pays. Différentes catégorisations, différents résultats Catégorisation n°1 : Etat fédéral si c est inscrit ds sa constitution 2.19 Australie 5.57 Suisse 2.72 Autriche 5.49 Belgique 2.84 Allemagne 2.35 Canada 2.41 USA ENPP Politique comparée 7 GIVRON Monzon TAS Catégorisation n°2 : Etats fédéraux et états régionalisés Catégorisation n°3 : Echelle de fédéralisme Coefficient de corrélation = étude de la uploads/Politique/ pol-com.pdf

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