RECHERCHE D’OCUMENTAIRE THEMATIQUE : La laïcité au Sénégal Ce travail s’inscrit

RECHERCHE D’OCUMENTAIRE THEMATIQUE : La laïcité au Sénégal Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un exposé proposant une méthodologie de recherche documentaire portant sur une thématique bien précise qui est la laïcité au Sénégal. Ce travail de recherche aurait des avantages dans la mesure où il nous permettra de bien cerner la notion de laïcité plus particulièrement telle qu’elle a été conçue au Sénégal. Dès l’entame de se travail, il était nécessaire de consulter des personnes ressources qui seront à mesure de nous guider ou nous montrer le chemin à suivre. L’une des personnes interrogées ne nous a pas indiqué un livre à lire mais cette dernière nous a dit qu’il y’a pas mal de personnes qui se sont prononcées sur cette thématique. Des lors on s’est dit qu’une évidence s’impose c'est-à-dire trouver la façon dont les acteurs se sont prononcés sur ce sujet. Donc il sera impératif de savoir ce qu’est la laïcité et ses différentes conceptions dans la société sénégalaise. METHODOLODIE Nous tenons a vous informer que notre travail est porté sur la méthode de recherche sur le catalogue, internet , des documents primaires, secondaires et des documents synthèses. LES RECHERCHES FAITES SUR L’INTERNET : documents primaires (archives). Passerelle entre le Maghreb et l’Afrique noire, le Sénégal échappe, jusqu’ici, aux tensions religieuses. Mieux : ce pays de dix millions d’habitants, développe une culture laïque, fortement éprise d’ouverture et de dialogue interreligieux. SENENEWS.COM – Selon le Professeur Penda Mbow qui s’est exprimée dans une télévision de la place, les sénégalais doivent se rappeler que la laïcité est antérieure a la colonisation. En effet, selon elle, les anciens rois païens permettaient aux marabouts de s’installer, d’avoir des disciplines et des champs, mais n’étaient pas permis de s’immiscer dans les affaires politiques du royaume. mfsarr@senenews.com autres archives SENENEWS.COM – Selon le Professeur Penda Mbow qui s’est exprimée dans une télévision de la place, les sénégalais doivent se rappeler que la laïcité est antérieure a la colonisation. En effet, selon elle, les anciens rois païens permettaient aux marabouts de s’installer, d’avoir des disciplines et des champs, mais n’étaient pas permis de s’immiscer dans les affaires politiques du royaume.mfsarr@senenews.com Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l'Église et de l'État et qui exclut les Églises de l'exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l'organisation de l'enseignement. (Le principe de la laïcité de l'État est posé par l'article 1er de la Constitution française de 1958.) La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité a tenté d'adapter la précédente loi au contexte actuel. Elle stipule que « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port des signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Cependant, il reste difficile de déterminer si le foulard constitue un signe ostentatoire en soi. La situation doit être appréciée dans le dialogue, au cas par cas. Les enseignants, quant à eux, sont toujours tenus à la plus grande discrétion, sous peine de sanctions, en matière de conviction politique ou religieuse ; mais ils ont le devoir de respecter et de faire respecter les convictions des élèves. Penda Mbow vante le modèle sénégalais de laïcité. L’universitaire Penda Mbow a qualifié d’ »assez exceptionnelle » l’expérience sénégalaise en matière de laïcité, jeudi à Berlin (Allemagne), affirmant que la séparation entre l’Etat et la religion « a même été une réalité » avant la colonisation du pays. La laïcité à l’épreuve dans les États laïques d’Afrique au Sud du Sahara : Les défis pour le Sénégal et le Mali Fatou Sow 10 Octobre 2014 Le Sénégal est donc un État laïque. La laïcité est inscrite dans toutes les constitutions dont le pays s’est doté depuis 1960. Les institutions politiques et les textes juridiques qui ont géré le pays depuis une quarantaine d’années, ne font pas, dans l’ensemble, de référence explicite à une obédience religieuse ou même à l’Islam, religion dominante, comme source de réglementation, hormis le code de la famille. Pourtant, le débat est périodiquement engagé entre les défenseurs de la laïcité comme symbole de la République et les tenants de son abolition, et ce au nom de l’identité religieuse musulmane de la majorité des citoyens sénégalais. Les programmes religieux ont envahi les media dont la radio et la télévision. Ils n’ont jamais été aussi conservateurs et réducteurs des droits des femmes. En 2004, un consortium d’associations islamique proposait un Projet de Code de Statut Personnel du Sénégal, pour remplacer le code de la famille en vigueur au Sénégal depuis 1972, car il le jugeait trop laïque et, donc, non musulman. La discussion autour de la laïcité a été très vive lors de l’élaboration de la nouvelle constitution votée en 2001, quelques mois après l’arrivée au pouvoir du Parti démocratique sénégalais qui voulait en retirer la mention. Lors des dernières élections présidentielles de 2012, l’appel aux forces religieuses comme soutien de candidats a été plus que problématique. Les discours de remise en question de la laïcité et la revendication d’une place plus importante de la religion, notamment l’islam, dans les institutions et de ses leaders dans les instances politiques envahissaient la campagne électorale. Même les partis de l’opposition avaient dû se plier au discours, car ils n’avaient pas défendu les principes de la laïcité de manière claire, de peur de perdre des voix. C’est du moins ce qu’ils pensaient. La loi sur la parité qui accordait une place égale aux femmes sur les listes électorales, avait été votée en 2010, par le Parlement, avec beaucoup de difficulté. Les opposants à cette loi avaient surtout un argumentaire religieux qu’ils exprimaient clairement, sans aucune retenue : l’Islam ne reconnaissait pas cette égalité entre les sexes. Aux élections locales de Mai 2014, Touba, une ville religieuse musulmane, présentait une liste totalement masculine de candidats. Malgré son illégalité, la liste fut retenue par l’État. Aucune femme ne figure dans conseil municipal de la ville. LES RECHERCHES FAITES SUR LES DOCUMENTS SECONDAIRES ET DE TERTIAIRE Marie Brossier DEA Etudes africaines, option science politique Mémoire dirigé par M. Richard Banégas Année 2003-2004 LES DEBATS SUR LA REFORME DU CODE DE LA FAMILLE AU SENEGAL : LA REDEFINITION DE LA LAÏCITE COMME ENJEU DU PROCESSUS DE DEMOCRATISATION. Août 2004 2 SOMMAIRE Les débats sur la réforme du code de la famille au Sénégal : La redéfinition de la laïcité comme enjeu du processus de démocratisation. Définition conceptuelle de la laïcité Aussi inscrivons-nous nos recherches dans une réflexion sur la notion et le principe de la laïcité. Or s’il fait l’objet d’une littérature prolixe en France en ce qui concerne son application sur le sol national7, il nous a été donné de constater la faiblesse, voir la quasi-absence d’études menées sur la question de la laïcité en Afrique. C’est pourquoi il semble nécessaire de s’attacher à définir la laïcité comme cadre conceptuel de notre réflexion. La laïcité parce qu’elle propose un idéal de vie commune entre les hommes se propose de résoudre cette interrogation fondamentale, dans l’organisation de la vie de la cité : Comment vivre des différences sans renoncer au partage de références communes ? L’origine du mot L’origine étymologique du mot laïcité vient du mot grec « Laos ». Celui-ci désigne l’unité d’une population considérée comme indivisible. Le laïc est l’homme du peuple, qu’aucune prérogative ne distingue ni n’élève au-dessus des autres. L’unité du « Laos » est donc, à la fois, un principe de liberté mais également un principe d’égalité. L’égalité se fonde sur la liberté de conscience, reconnue comme première et de même portée pour tous. C’est en cela qu’aucune conviction spirituelle ne doit bénéficier d’une reconnaissance, ni d’avantages matériels ou symboliques qui seraient source de discrimination. Au sein de la cité, les hommes ont à vivre ensemble. La puissance publique, chose commune à tous, comme l’exprime le terme latin « res publica » sera donc neutre sur le plan confessionnel : « neuter » signifie « ni l’un, ni l’autre ». Cette neutralité est à la fois garantie d’impartialité et condition pour que chacun puisse se reconnaître dans cette république, cette cité dont tous les membres se retrouvent ainsi sur le même pied d’égalité. Elle appelle un dispositif juridique qui permet ainsi la libre expression de chaque option spirituelle dans l’espace public, mais non pas son emprise sur lui « on fera donc justice, ici, des reproches non fondés adressés à la laïcité, de méconnaître la dimension collective des religions : privatiser juridiquement le religieux, c’est rappeler avec Locke, que l’état n’a pas à se soucier du « salut des âmes » et avec Spinoza qu’il ne serait décréter quoique ce soit, en matière de vie spirituelle, car seul lui importe les actes, et leurconformité avec les exigences de la vie commune. » (Henri PenaRuiz) 8 La communauté politique laïque est celle, en laquelle tous peuvent se reconnaître, l’option spirituelle demeurant une affaire privée. Celle-ci peut prendre deux directions, l’une étant strictement personnelle et individuelle, l’autre étant collective, mais dans ce cas, le groupe librement formé ne uploads/Politique/ recherche-documentaire.pdf

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