Pierre Nora Gilbert Dagron Georgette Elgey François Goguel Jean-Claude Casanova

Pierre Nora Gilbert Dagron Georgette Elgey François Goguel Jean-Claude Casanova Jean-Maurice Verdier René Rémond Fonctions Président Liberté pour l'histoire 2005-2007 Président Association des anciens élèves, élèves et amis de l'École normale supérieure (d) 1989-2001 Président Conseil supérieur des archives 1988-2007 Président Fondation nationale des sciences politiques 1981-2007 Président de l'université Paris-Nanterre 1971-1979 Fauteuil 1 de l'Académie française Biographie Naissance 30 septembre 1918 Lons-le-Saunier Décès 14 avril 2007 (à 88 ans) Paris Sépulture Cimetière du Père-Lachaise Nationalité Français Formation Lycée Condorcet Lycée Louis-le-Grand École normale supérieure Lycée Carnot Activités Historien, résistant, économiste, politologue Autres informations A travaillé pour Institut d'études politiques de Paris, Fondation nationale des sciences politiques, université Paris-Nanterre Membre de Association des anciens élèves, élèves et amis de l'École normale supérieure (d) Liberté pour l'histoire Académie pontificale des sciences sociales Académie française (1998) Directeur de Charles-Hippolyte Pouthas René Rémond René Rémond, né le 30 septembre 1918 à Lons-le-Saunier et mort le 14 avril 2007 à Paris, est un historien français. Ses travaux sur l’histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France contemporaine, par leur souci d’ouvrir l’histoire politique à la science politique et de dégager les tendances de long terme des courants de pensée et de la vie politique, ont contribué au renouvellement du domaine à partir des années 1970. Il est le père d'une typologie des « Droites en France », issue de l'ouvrage Les Droites en France, en trois familles héritées des conflits du XIXe siècle : « orléaniste », « bonapartiste » et « légitimiste », qui a fait date. Il a joué également un rôle important dans la constitution en France du courant historiographique de l’histoire du temps présent. Il est élu à l'Académie française en 1998. Carrière Origines familiales Formation Carrière universitaire Élection à l'Académie française Mort et hommages Ouvrages Publications Travaux d’histoire politique Travaux sur l’histoire religieuse de la France Travaux sur les États-Unis Réflexions sur le temps présent Textes personnels Distinctions Honneurs Prix Décorations françaises Décorations étrangères Notes et références Annexes Bibliographie Liens externes René Rémond est né le 30 septembre 1918 à Lons-le-Saunier. Son grand-père, Émile Rémond, était chef de la gare de Lons-le-Saunier (préfecture du Jura), marié à Marie Amet fille de Paul, maire de Voray-sur-l'Ognon[réf. nécessaire]. Son père, Paul Rémond, était à la fois flûtiste et diffuseur auprès des bibliothèques des rayonnages compacs, et sa mère était champenoise . Il est le frère de Claude Rémond, créateur de la norme d'électricité NF C 15-100 qui régit les normes de sécurité en France. Il est le neveu de Paul Rémond, évêque de Nice de 1930 à 1963. Le 21 décembre 1992, il préside à Nice la cérémonie de remise par Yad Vashem de la médaille de Juste parmi les nations à son oncle. Marié, il est le père du haut fonctionnaire Bruno Rémond. Après des études aux lycées Carnot, Condorcet et Louis-le-Grand, il est en juillet 1939 admissible au concours d’entrée à l’École normale supérieure, mais est mobilisé jusqu’en 1941. Il entre finalement à l’École en 1942 , participe à la Résistance et est reçu deuxième à l’agrégation d’histoire en 1945 ; il Sommaire Carrière Origines familiales 1 Formation 2 3 thèse Distinctions Liste détaillée Membre non résidant de l'Académie de Nîmes Commandeur de l'ordre du Mérite agricole Commandeur de l'ordre du Mérite de la République de Pologne Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne Commandeur des Palmes académiques Commandeur des Arts et des Lettres (1993) Grand officier de la Légion d'honneur (2001) Grand-croix de l'ordre national du Mérite (2006) Archives conservées par Archives nationales (750AP) Centre d'histoire de Sciences Po Œuvres principales Les Droites en France plaque commémorative Vue de la sépulture. Plaque commémorative au 13, rue de l'Université à Paris. reste rue d’Ulm en tant qu’agrégé préparateur (« caïman »). Parallèlement, il s'engage à la Conférence Olivaint. Entré à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) dans les années 1930, il devient son secrétaire général en 1943. En 1946, il est élu secrétaire général du Centre international de documentation et d'information, créé par la JEC pour asseoir une présence internationale. La même année, il cofonde avec Pierre Juneau la JEC Internationale (JECI-IYCS), qui joue le rôle de coordination internationale des mouvements JEC. Assistant de Pierre Renouvin à la Sorbonne au sortir de la guerre, il obtient en 1952 un doctorat ès lettres avec sa thèse sur « les États-Unis devant l’opinion française (1815–1852) », dirigée par Charles- Hippolyte Pouthas. Durant la rédaction de sa thèse, il a également préparé ce qui devient son ouvrage le plus connu, La Droite en France de 1815 à nos jours, qu’il publie en 1954. Il est ensuite assistant à l’université de Paris et devient, en 1956, directeur d’études et de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et maître de conférences, puis professeur des universités à l'institut d’études politiques de Paris. En 1964, il est nommé à la nouvelle Faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Paris, à Nanterre, où il occupe la première chaire d’« histoire du XXe siècle » créée en France. En mai 68, il adopte une position prudente face au mouvement . D'abord opposé au Mouvement du 22-Mars et victime, le 2 mai 1968, d'une interruption agitée de son cours, événement qu'il communique, sans dramatiser ni détailler tous les incidents, au doyen Pierre Grappin, il est en voyage en Italie (prévu de longue date) du 5 au 17 mai . Dirigeant du Centre catholique des intellectuels français (CCIF), dont il délègue la gestion à Jean-Marie Mayeur, il conseille à ce dernier de s'abstenir de toute déclaration, pro ou contra, concernant le mouvement . À son retour, il est élu par l'assemblée du 20 mai à la tête du « Comité des huit » du département d'histoire, structure exécutive paritaire joignant professeurs, assistants et étudiants, et bien qu'étant le membre le plus à droite de cette structure, participe à l'élaboration d'une nouvelle organisation universitaire . Son attitude en mai-juin 1968, faite de négociations avec les plus réformistes des contestataires et de maintien de ses principes politiques, contribue à sa popularité, tant chez les étudiants et assistants que parmi les professeurs (malgré quelques crispations éparses). En avril 1969, le doyen Paul Ricœur l'invite à le seconder , Rémond lui succédant en mars 1970 après son départ pour raisons de santé. En février 1971, il est élu président de la nouvelle université de Nanterre, poste qu'il conserve jusqu'en 1976. Il est premier vice-président de la Conférence des présidents d’université, de 1974 à 1976, et directeur de la Revue historique, de 1973 à 1998. Par ailleurs, il est nommé en septembre 1968 au conseil d'administration de l'ORTF . Dès cette époque, il intervient fréquemment à la télévision, à la radio et dans la presse pour commenter l’actualité politique, notamment lors des soirées électorales, et siège dans divers conseils d’administration d’organismes publics de radio-télédiffusion. En 1978, il participe à la création de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) dont il est le premier président de 1979 à 1990 . Il est également, de 1988 à sa mort, président du Conseil supérieur des archives . En 1981, il succède à François Goguel à la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, poste qu’il quitte le 30 janvier 2007 au profit de Jean-Claude Casanova. Après une tentative manquée en 1993, à cause notamment du ressentiment de quelques immortels créé par son rapport sur les soutiens catholiques de Paul Touvier , il est élu, le 18 juin 1998, au premier fauteuil de l’Académie française, où il succède à François Furet, élu et mort l’année précédente avant d’avoir siégé. Il y est reçu le 4 novembre 1999 par Hélène Carrère d'Encausse Lors de sa réception, il prononce donc le double éloge de François Furet et de son prédécesseur, Michel Debré . René Rémond meurt le 14 avril 2007 « des suites d’une maladie » . Le 16 avril 2007, le conseil d’administration de la FNSP baptise du nom de René Rémond l’immeuble situé au 13, rue de l’Université, ancien siège de l’École nationale d’administration. Ses obsèques ont eu lieu le 20 avril 2007 à l’église Saint-Pierre-de-Montrouge. Y assistaient de nombreuses personnalités telles que François Bayrou, Louis Schweitzer, Valéry Giscard d'Estaing, des membres de l’Académie française dont le secrétaire perpétuel, Hélène Carrère d'Encausse, qui a prononcé un des éloges funèbres. Il repose à Paris au cimetière du Père-Lachaise (89e division). Son épouse Josette meurt le 27 mai 2018 . Le bâtiment de l'Institut d'études politiques de Paris au 13, rue de l'Université, a été renommé « site René-Rémond ». René Rémond est l'auteur une trentaine d’ouvrages d'histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France aux XIXe et XXe siècles. Carrière universitaire 4 4 4 4 4 4 5 6 Élection à l'Académie française 1 7 8 Mort et hommages 9 10 Ouvrages Il a publié en 1954 son ouvrage le plus célèbre, La Droite en France de 1815 à nos jours : continuité et diversité d'une tradition politique, devenu un classique des sciences humaines, et renommé les Droites en France pour sa quatrième uploads/Politique/ rene-remond.pdf

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