IL ÉTAIT COMPOSITEUR, MUSICIEN ET FORMATEUR Kamel Rachidi, le faiseur de bonheu

IL ÉTAIT COMPOSITEUR, MUSICIEN ET FORMATEUR Kamel Rachidi, le faiseur de bonheur «LE REQUIN DE SHINJUKU» D’ARIMASA OSAWA La traque complexe des Yakuzas Compétence, savoir-faire et obligation de résultat LES GRANDS PARTIS ET LES ÉLECTIONS LOCALES DU 27 NOVEMBRE 2021 À la re-conquête du pouvoir local Page 4 PAR RACHID EZZIANE Page 14 IL A CONSTATÉ DE VISU L’ÉTAT DE DÉGRADATION DU STADE D’OULED ABBÈS Le DJS de Chlef promet de réhabiliter tous les équipements Semaine du 22 au 28 septembre 2021 - N° 406 - Prix 20 DA ISSN : 2352-9695 Culture Chronique Page 11 Page 24 ÉCOLE « NAWAT ÉDUCATION » D’OULED MOHAMED (CHLEF) Vivre pour être... ... et non pour avoir Page 3 Page 3 Le FFS, le MSP, le PT et, bien sûr, le FLN et le RND, pour ne citer que ces grosses pointures, en- treront bel et bien dans la compétition. Avec force et dé- termination. Page 5 2 Numéro 406 Du 22 au 28 septembre 2021 DE CI, DE LÀ Le Chélif, hebdomadaire régional d’informations de proximité édité à Chlef LE CHÉLIF est publié par «Les Presses du Chélif», eurl Directeur de la publication : Ali Laïb Adresse Local AS1, cité des 16 logements, Hay Bensouna, Chlef. RC : n 02/00-0906487 B12 NIF : 001202090648712 Cpte bancaire : CPA Agence Chlef : 1234000018913-44 Publicité : Pour votre publicité, s’adresser à l’ANEP, 1 avenue Pasteur, Alger Tél : 021 71 16 64 - 021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 - 021 73 99 19 Tél : 06 62 35 46 98 05 54 75 34 73 Fax : 027 77 83 28 Fax bureau d’Alger 023 28 05 09 E-mail : lechelif@yahoo.fr Impression : SIA Alger PROLIFÉRATION DE CHIENS ERRANTS À TÉNÈS Un grave danger pour les citoyens ELLES SONT ÉCOULÉES DANS QUELQUES MARCHÉS ET COMMERCES DE LA WILAYA Attention aux viandes avariées ! La présence de chiens errants dans certains quartiers de la ville côtière de Ténès préoccupe les habi- tants. La plupart de ces animaux investissent la ville à la recherche de nourriture. Leurs endroits de prédi- lection : le marché ou les bacs de déchets ménagers dont le contenu déborde sur les trottoirs. Les chiens errants ne sont pas vac- cinés et n’ont pas de mâtre. Leur prolifération en milieu urbain et raural présente de réels dangers pour les citoyens tels que les mor- sures et maladies, notamment la rage. En 2017, les pouvoirs publics ont organisé avec le concours des autorités locales une campagne d'abattage d’animaux errants. De- puis, plus rien. Celle-ci s’est soldée par l’élimination d’une vingtaine de chiens à l’aide d’appâts empoi- sonnés. Cette méthode, faut-il le souligner, a été recommandée par le wali en raison des risques quant à l’utilisation d’armes à feu. Il est à noter que les appâts non utilisés sont récupérés selon un responsa- ble du bureau d'hygiène et les ca- davres des chiens tués sont acheminés à la décharge où ils sont enfouis. L'abattage peut paraître une pratique assez violente, mais elle est dictée par le fait que les chiens errants en périmètre urbain sont difficiles à contrôler n'ayant pratiquement pas de propriétaires. En revanche, le service vétérinaire privilégie la vaccination en milieu rural parce que les chiens sont fa- cilement contrôlables puisqu'ils ont pratiquement tous des pro- priétaires. Selon les responsables du service vétérinaire, l’élimination des chats et chiens errants nécessite des ac- tions ponctuelles, régulières et un suivi rigoureux pour préserver la tranquillité de certains quartiers et la santé de leurs habitants. Pour cela, disent-ils, il faut soit pro- grammer des opérations d’abat- tage systématique des canidés ou procéder à la pose d’appâts em- poisonnés pour éviter les accidents dus à l’utilisation d’armes à feu. Un habitant du quartier « El Bey- lik », situé en plein centre-ville de Ténès où on l’on observe des meutes de chiens dès la tombée de la nuit en raison du marché qui s’y trouve suggère une autre solution, à savoir la stérilisation des femelles pour réduire le nombre des nou- veaux chiots. Par ailleurs les citoyens appellent les services concernés à sévir contre ceux qui possèdent, com- mercialisent où élèvent des chiens dangereux car on garde toujours en mémoire ce jeune enfant de 7 ans défiguré à jamais par un chien enragé. La victime se trouvait de- vant le seuil de la maison paren- tale. Pour information, la rage ne se transmet pas seulement par mor- sure, mais aussi par simple griffure ou léchage d'une peau écorchée. La période d'incubation est habi- tuellement de 20 à 60 jours, ce délai peut toutefois varier. En cas de suspicion, on euthanasie le chien à risque. Par la suite, sa tête est envoyée au laboratoire de l'Ins- titut Pasteur pour subir des ana- lyses. Si les résultats s'avèrent positifs, le service vétérinaire pro- cède à la capture de toutes les bêtes qui auraient pu être en contact avec lui et vaccine l'ensem- ble des personnes qui l'auraient touché. Bencherki Otsmane Les consommateurs sont soumis à rude épreuve. En plus de la flambée des prix des produits de large consommation, ils doivent se méfier de la nature et de la qua- lité des marchandises qui leur sont propo- sées sur les étals des marchés populaires et même chez les magasins huppés. Les viandes blanches et rouges, notamment, qui font l’objet d’un énorme trafic. De fait, il n’est pas rare qu’on refile aux consom- mateurs des produits avariés, mal conser- vés, voire à la limite de la putréfaction. Il ne se passe pas une semaine en effet où il n’est pas constaté des infractions à la qua- lité de ces viandes qui, pour rappel, sont vendues dans des conditions d’hygiène dé- plorable. Au marché de Hay Bensouna, il y a des produits carnés qui soulèvent des hauts de cœur rien qu’à leur vue. Exposés à l’air libre la journée durant, sous une chaleur frôlant les 50° C, des abats et des mor- ceaux de poulets rongés par des nuées de mouches se disputent la place aux tripes et autres têtes de veau et de mouton issu d’on ne sait où. À ce propos, signalons l’abat- tage clandestin est une réalité à Chlef. Les saisies opérées par les services de sécurité donnent un aperçu de ce phénomène qui n’a plus raison d’être en 2021. Lors d’un reportage à la cité « La Gare » de Bouzghaia, on nous a montré un abat- toir clandestin de volaille qui génère une incroyable pollution. Non seulement le propriétaire exerce au vu et au su de tous, sans autorisation ni registre de commerce, mais il se permet aussi de déverser les dé- chets générés par son activité dans le cours d’eau qui traverse l’agglomération. La semaine dernière, les agents de la sûreté de la daïra d’Oued Fodda ont procédé à la saisie d’une grande quantité de viandes blanches et d’abats de poulets avariés qui en possession d’un conducteur de véhicule de tourisme, 67 kg exactement, que le conducteur tentait d’écouler auprès de ses clients habituels. Sans certificat vétérinaire et autre document indiquant la prove- nance de ces viandes, l’individu transpor- tait sa marchandise dans des conditions d’hygiène déplorables, ont relevé les agents de la sûreté. Quelques jours aupara- vant, les services de la gendarmerie ont saisi de leur côté de grandes quantités de viandes blanches impropres à la consom- mation. Les citoyens devraient faire très attention aux viandes qu’ils achètent et surtout ne pas hésiter à signaler tout abus aux ser- vices de contrôle. Il y va de leur santé et de celle de leur famille. L. C. EXPLOITATION ILLICITE DES BERGES DU CHÉLIF Expulsés par la porte, ils reviennent par la fenêtre La crue de l’oued Chélif de l’hiver 2018 n’a pas été sans provoquer de gros dégâts aux habitations et autres constructions érigées sur ses berges. Les bâtisses qui ont compati le plus sont celles érigées en contrebas des quartiers de Chlef longeant la route natio- nale 4. Plusieurs habitations ont été sub- mergées par les eaux. Plus grave, le lieudit « El Ancer » et la station de traitement de re- levage dépendant de l’ADE ont été carré- ment engloutis pendant des journées entières. Dans le même temps, les dizaines de loge- ments illicites, baraques, hangars étables et ateliers construits sur la berge sud, tout près du siège de la sureté de wilaya, plus bas que la station d’essence Zemmouri, ont été envahis par les flots, obligeant les auto- rités à reloger d’urgence leurs occupants. Ces derniers ont été recasés dans des cités périphériques. Non sans grand peine car la majorité des sinistrés avait refusé d’être re- logée dans des studios alors qu’une partie s’entêtait à demeurer sur les lieux. Finale- ment, après des palabres qui durèrent près d’une journée, la zone affectée fut évacuée. Les constructions illicites furent démolies au bulldozer quelques jours après la décrue. Des mois ont passé et revoilà le même phé- nomène d’occupation illicite des lieux qui réapparait. Nous avons constaté la présence de quelques constructions récentes, entre autres des hangars, des uploads/Politique/le-chelif-406.pdf

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