L’histoire de la diplomatie Exposé Sous le thème: Réalisé par: Kawtar AGUNAOU S

L’histoire de la diplomatie Exposé Sous le thème: Réalisé par: Kawtar AGUNAOU Soumis à l’appréciation de: Pr. Latifa EL CADI Année universitaire 2017/2018 plan • Introduction • Partie I: l’apparition de la diplomatie Chapitre 1: les origines du mot diplomatie Chapitre 2: l’histoire du progrès de la diplomatie • Partie II: l’évolution de la diplomatie Chapitre 1: le métier du diplomate Chapitre 2: la mondialisation, nouvel atout de la diplomatie • Conclusion Introduction Définition • La diplomatie est la science et la pratique des relations entre Etats. Le diplomate entretient des relations au nom de son pays et représente celui-ci auprès d’une nation étrangère et dans les négociations internationales. • Le terme de diplomate désigne également la carrière diplomatique et l’ensemble des diplomates. historique Le mot grec « diploma » désigne un document plié en deux. Le diplôme au XVIIIe siècle fait référence à la fois au diplôme universitaire et à une charte qui règle les rapports internationaux. La diplomatie est la science relative aux traités et aux chartes qui régissent ces rapports. Sur le modèle aristocratique/aristocratie, apparaît ensuite le mot « diplomatie ». • Si, dès l’antiquité, des messagers étaient envoyés en mission dans les pays voisins, il faut attendre le Xve(15eme) siècle pour qu’en Italie apparaissent les premières missions permanentes. En France, c’est François 1er qui instaure le système diplomatique moderne en envoyant des représentants dans différents pays d’Europe. En 1588, Henri III nomme le premier ministre des Affaires étrangères, puis une administration spécialisée est peu à peu mise en place. • Le problème qui se pose est donc de savoir comment le terme diplomatie a t-il apparut et qu’en est-il de son évolution? Partie I: l’apparition de la diplomatie Chapitre 1: Les origines du mot diplomatie • L'auteur de l'ouvrage Histoire de la diplomatie nous renseigne que les origines de ce mot remontent de l'Antiquité. D'ailleurs c'est ce qu'on va tenter d'expliciter à travers la citation suivante tirée de cet ouvrage. Le mot diplomatie est « dérivé lointain du grec diplôma . Il s'agissait des parchemins et, par la suite, les actes officiels ou juridiques passés sur parchemin (le sens de " brevet universitaire " ne date que de 1829) ». Le mot va connaître une évolution considérable, ainsi à partir du XVIIe(17eme) siècle, on appelait " diplomatique " l'étude des documents historiques en latin moderne. L'adjectif diplomatique remonte par contre à la consolidation des nations modernes. Ce n'est qu'en 1726 que le terme va s'appliquer à l'étude des traités internationaux puis, à partir de Vergennes (1774), à l'art de les négocier. Il faut ainsi attendre jusqu'en 1791 pour assister à l'utilisation du terme « diplomatie », par analogie avec aristocratie. Le terme diplomate fera son apparition qu'en 1792. • On peut donc constater que la notion de diplomatie rassemble plusieurs significations. Il peut s'agir de la représentation d'un Etat, des actes officiels passés sur parchemins (traités) ou de l'art de négocier. • Comme cela a été précédemment souligné nous allons passer maintenant à l'examen de l'évolution de la pratique la diplomatie à travers l'histoire. Chapitre 2: l’histoire de l’évolution de la diplomatie • La diplomatie est une pratique dont les origines remontent de l'Antiquité. Ainsi durant cette période trois empires peuvent être considérés comme les précurseurs de la diplomatie. Il s'agit de l'empire Romain, de l'empire Grec, et de l'empire Byzantin. • Ainsi dans la Grèce antique, les débuts de la pratique diplomatique sont apparus avec les accords négociés, les réconciliations entre cités, la trêve ou divers types d'arrangements : les traités, les alliances, l'établissement de consulats. • Dans l'empire Romain on faisait déjà recours à des pratiques telles que la remise des otages garantissant ainsi l'exécution d'un traité. Les romains ont été les premiers à recourir à l'ultimatum. Bien qu'à cette époque les ambassadeurs n'étaient pas encore résidents, on assistait déjà à l'établissement de missions ad hoc et la pratique de l'immunité. • Quand à l'empire Byzantin, la diplomatie va adopter une forme de plus en plus moderne mais qui ne tardera à sombrer dans les méandres de la corruption et des intérêts privés. • Les temps modernes sont caractérisés par une forme de diplomatie qu'on peut qualifier de moderne. Contrairement à la diplomatie traditionnelle qui consistait à la représentation, la protection, à l'information et à la négociation ; la diplomatie des temps modernes va connaître des changements considérables avec la désignation des chefs de missions par le chef de l'Etat. C'est ce qui fait dire à Montesquieu dans son ouvrage L'Esprit des Lois « les ambassadeurs sont la parole du prince qui les envoie et cette parole doit être libre ». • Ainsi, pour consacrer cette liberté des privilèges et des immunités sont accordés à l'établissement officiel. Une des grandes innovations de cette période est la professionnalisation de la pratique diplomatique. La diplomatie qui était considérée comme un « divertissement extérieur de l'aristocratie » va devenir un métier. Si la pratique diplomatique a connu un essor considérable à travers l'histoire, elle ne sera pas accompagnée d'une codification. • Ainsi, il faut attendre le congrès de Vienne de 1815 et le protocole d'Aix la Chapelle de 1818 pour assister à une codification réglementation diplomatique. • Les relations internationales vont connaître par la suite une évolution croissante et rapide allant jusqu'à la modification du rôle traditionnel des diplomates. Le développement des relations économiques, scientifiques ou culturelles entre les nations va non seulement étendre leurs domaines de compétence, mais aussi va favoriser l'intervention dans le champ des relations extérieures de ministères techniques (comme les ministères chargés de la Défense, des Finances, de l'Agriculture, du Commerce extérieur, par exemple). • Mais c'est surtout durant le siècle dernier que l'on va assister à la multiplication des forums de discussions et de négociations directes, aboutissant à la création d'organismes internationaux, au premier rang desquels nous pouvons situer la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies. Ce qui va entraîner le développement d'une diplomatie dite « parlementaire », en charge des négociations multilatérales. La diplomatie collective et ouverte prévaut désormais sur la diplomatie bilatérale et secrète. Partie II: l’évolution de la diplomatie Chapitre 1: Le métier du diplomate • Le métier de diplomate suscite bien des préjugés, voire des caricatures. Il y a les inévitables clichés au sujet des réceptions de l’ambassadeur menant grand train de vie dans de somptueuses résidences. D’aucuns voient encore dans le diplomate la figure – si finement décrite par Marcel Proust – de Monsieur de Norpois fréquentant les salons de la duchesse de Guermantes. La diplomatie ne serait qu’un exercice de mondanités réservé à la haute société et aux détenteurs d’un nom à particules. Il est vrai que cela s’explique aussi par des raisons sociologiques, le corps diplomatique ayant beaucoup recruté à l’origine c’est-à-dire au XIXe(19eme) siècle au sein de l’aristocratie. La noblesse a fourni des lignées de diplomates et cette tradition persiste dans un certain nombre de pays européens, mais également au Japon. La « carrière » s’est largement démocratisée depuis un siècle, mais il en reste un certain code social, un fort attachement à l’esprit de corps et aux spécificités d’une carrière que l’on distingue de toutes les autres en l’écrivant avec un C majuscule. • Il y aurait une étude à faire sur la représentation du diplomate dans la littérature : on y retrouverait les clichés qui réduisent ce métier tantôt à une forme d’oisiveté élégante, tantôt à une fonction s’apparentant à celle d’agent secret. La diplomatie de salon ou « diplomatie de la tasse de thé » a inspiré les auteurs de théâtre et les romanciers sans faire justice au métier de diplomate. Témoin, le dramaturge français Georges de Porto-Riche, bien oublié aujourd’hui, mais qui écrivit dans sa pièce Le Passé cette phrase assez drôle qui circule dans tous les dictionnaires de citation : « un diplomate qui s’amuse est moins dangereux qu’un diplomate qui travaille ». Pour d’autres, le diplomate est quelqu’un qui est presque toujours tenu en marge des décisions importantes en raison des relations directes existant entre les chefs d’Etat et les ministres de tous les pays du monde, comme si le téléphone avait remplacé la diplomatie. Il y a, heureusement, des exceptions à ces représentations assez caricaturales de la diplomatie. Chapitre 2: la mondialisation, nouvel atout de la diplomatie • Les relations diplomatiques sont traversées par les forces de la mondialisation. Elle est tout à la fois un élément de compétition et un facteur de coopération. Elle stimule la compétition diplomatique parce que les Etats se font concurrence sur les marchés mondiaux, que ce soient les marchés de l’énergie ou des matières premières, et cette compétition a gagné en ampleur et férocité sous l’influence des pays émergents. Dans le même temps, la mondialisation suscite des réflexes de coopération : un Etat ne peut lutter seul contre la pollution maritime, le changement climatique ou les épidémies. Il convient de développer des modalités de coopération, même si cela est sur fond de rapport de force. Par là même, la mondialisation renforce la nécessité de la négociation et, donc, de uploads/Politique/lhistoire-de-la-diplomatie.pdf

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