Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

COURS DE THEOLOGIE BIBLIQUE DE LA MISSION DEVOIR DU GROUPE II - Ndjock charles

COURS DE THEOLOGIE BIBLIQUE DE LA MISSION DEVOIR DU GROUPE II - Ndjock charles Guillaume (MDiv2) - Moukoko bienvenue (Licence 2) - Pandi Makita Surprise (Licence 2) Titre du livre : NEWBIGIN, Leslie. (1995) The Open Secret, an Introduction to the Theology of Mission, William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids. Thème central: Le problème de la nature de la mission de l’Eglise dans le monde. Résumé : Arrière-plan de la discussion La constitution de l’Eglise lors du concile de Vatican II a reconnu le caractère missionnaire de l’Eglise : « Il n’y a pas de participation en Christ sans participation de l’Eglise dans le monde ». Cela n’est pas seulement une affirmation de l’église Catholique, mais une affirmation de l’Eglise universelle. Les missions constituaient dans le monde occidental les entreprises de seconde classe qui appartenaient au monde extérieur de la vie de l’Eglise. On faisait la distinction entre « église » et « mission ». Ces missions déployaient leurs activités dans des contrées lointaines, précisément en Asie, au pacifique et en Afrique alors que l’Europe était considéré comme une zone évangélisée. La mission n’avait pas une place centrale dans l’église même si les facultés de théologies en avait fait une branche de la théologie pratique: l’Eglise approuvant les missions, mais elle-même n’en faisant pas. Cependant, avec la radicalisation de la sécularisation de la culture occidentale bon nombre de penseurs chrétiens reconnaissent que les églises se trouvent dans un contexte missionnaire, même en Occident longtemps considéré comme chrétien. 1 De plus, le combat à travers lequel les églises plus jeunes devaient passer d’un cran inférieur de mission à un cran supérieur de l’église était une séparation théologiquement indéfendable. Les chrétiens des anciennes églises ont compris qu’une église qui n’est pas la mission n’est pas une église du tout. En conséquence, la plupart des programmes des conférences d’églises contiennent de débats qui centrés sur la mission de l’église. Pour la première fois après de nombreux siècles, la question de la fonction de la nature de l’église missionnaire constitue une question brulante des débats au sein des anciennes églises. Cette nouvelle situation est pleine de promesses dans la mesure où ce débat va libérer des nouvelles énergies pour la mission dans un contexte de sécularisation de plus en plus poussé du monde contemporain. L’authenticité de la mission dans l’Eglise L’histoire commence dès le premier siècle par une grande explosion de joie des disciples concernant la mort et la résurrection de Jésus crucifié, mais rejeté dans le monde environnant. Nous sommes familier à la propagation de la Bonne Nouvelle en Europe, mais il ne faut pas oublier les autres parties du monde et partant d’Antioche, l’évangile s’est propagé très rapidement dans le monde Hellénistes, mais aussi vers l’orient tout au long de son ancienne route commerciale reliant la méditerranéen, l’Asie centrale, l’Inde et la Chine. Vers la fin du IIe siècle, Edessa était la capitale du centre chrétien. Vers l’année 225, il y avait plus de vingt évêques chrétiens en Irak actuel. L’Arménie était une nation chrétienne avant la fin du IIIe siècle. En 418, l’empire Perse a reconnu l’autorité de l’église sur ses propres membres comme une autorité séparée. Avant le IIIe siècle, l’Evangile a pénétré jusqu’au cœur de l’Asie. De nombreuses tribus arabes devenaient chrétiennes dès le IIe siècle. Au milieu du IVe siècle, l’évangile est arrivé en Afrique plus précisément en Ethiopie. Cependant, profitant de ce que le christianisme oriental a été négligé par l’église occidentale, l’Islam est né. L’islam, naissant envalli alors l’empire Perse, la Syrie, l’Egypte et toute le côté Sud de la méditerrané. A partir de là, l’Islam a conquiert une grande partie de l’Europe jusqu’à Rome où l’évêque était forcé de payer une tribu au pouvoir musulman. En outre, les tribus païennes ravageaient tout le nord et l’ouest de l’Europe balayant toute la culture chrétienne qui avait pourtant si merveilleusement été établie dans le siècle précèdent. Dans les vastes domaines de l’Islam, les chrétiens étaient relégués au second rang de citoyen de seconde classe et interdit de toutes activités d’évangélisations. Et même l’église occidentale était devenue un ghetto dominée par l’Islam. Une bonne partie de la substance doctrinale a été élaborée dans cette période à domination islamique où il était interdit de faire des missions : L’église et le peuple luttaient pour la survie contre le dominateur. 2 L’Islam était un système théocratique qui contrôlait la politique, l’armée, le commerce et la religion. De même, lorsque les occidentaux ont commencé les missions en Afrique, ils ont adopté le même système. De nos jours, les missionnaires occidentaux sont confrontés au rejet dû à la méfiance contre l’influence des puissances expansionnistes. Il convient de revenir à l’humilité et à la simplicité de la doctrine du Nouveau Testament. La théologie biblique contemporaine de la mission, selon l’auteur, doit examiner la relation qui existe entre les attentes du nouveau monde prêché par la doctrine marxiste et la venue du royaume de Dieu prêché par l’église. La conférence mondiale pour la mission en 1910 était consciente de l’impact négatif que ses missions ont eu en Asie, au Pacifique et en Afrique. Les églises occidentales sont de plus en plus confrontées à la sécularisation outrancière et au paganisme. Ce qui conduit à prendre un peu plus au sérieux les petites églises du tiers monde longtemps méprisées. De ces conférences, il est ressorti une proposition de dialogue, de partenariat entre les religions, au lieu d’une stigmatisation farouche. Elles préconisent l’unité et la justice et préconisent finalement une approche holistique des missions. Question d’autorité Dans ce chapitre, il est relevé que l’autorité du missionnaire est souvent remise en cause par ceux vers qui il est envoyé. La question ne doit pas être répondue en essayant de montrer l’utilité de la mission qu’on réalise, par rapport à certains objectifs qu’on pense être acceptés par les destinataires. Il convient plutôt de rester attaché à l’engagement ultime sur lequel l’entreprise missionnaire est fondée. La question d’autorité a été soulevée dès le début du ministère de Jésus-Christ lui-même. Les Scribes étaient incapables de reconnaître cette autorité même s’il avait essayé de satisfaire leurs attentes, parce qu’elle est incompatible avec leur propre engagement. De la même manière, l’autorité des apôtres a été défiée en terme : ‘‘ Par quelle autorité, par quel pouvoir avez-vous fait cela ? ’’ (Actes 4 :7-10). L’auteur par rapport à ces questions répond en ces termes : « j’ai fondé ma vie dans la foi que Jésus est l’autorité suprême. Il n’y a pas un autre moyen de donner un sens à ma vie en dehors du Christ. Je suis simplement un messager choisi et établi par Dieu (élection) pour la cause de Christ. Dans la mission, nous devons savoir que nous travaillons sous l’autorité de Dieu ». 3 La Mission de la trinité de Dieu Dans cette partie, il est toujours question de savoir qui est Jésus. Dans l’évangile selon Marc 1 :15-16, l’auteur présente Jésus comme celui qui annonce le règne de Dieu, car Dieu était considéré en Israël comme celui qui règne. Jésus est reconnu aussi comme le Fils de Dieu, oint par l’esprit de Dieu. Le mystère de la trinité implique aussi l’incarnation de Dieu en Jésus qui s’est lui-même faite chair. La croyance fondamentale est enracinée dans l’affirmation que Dieu s’est révélé lui- même comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Je dois par conséquent commencer à regarder la mission chrétienne de trois manières : Proclamer le royaume du Père ; Partager la vie du Fils ; Rendre témoignage de l’Esprit. De cela, je dois regarder les questions contemporaines en matière de mission du point de vue de la foi trinitaire. Applications Nous devons annoncer l’évangile avec zèle, dans la joie, l’amour pour son expansion rapide ; Nous devons être conscient de la mission qui nous a été confiée ; L’Eglise doit s’éveiller (cesser d’être négligente) dans la mission ; L’Eglise doit revenir à un évangile christocentrique ; Nous devons cesser de négliger les petites églises, surtout si elles sont fidèles. Dieu se manifeste à travers le Saint-Esprit pour l’accomplissement de sa mission (Actes 1 :8) ; Nous devons annoncer au monde le salut en Jésus-Christ et l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit. 4 5 uploads/Religion/ expose-de-missiologie-l2 2 .pdf