Religion: Le Zoroastrisme Le zoroastrisme, aussi appelé mazdéisme, est une reli

Religion: Le Zoroastrisme Le zoroastrisme, aussi appelé mazdéisme, est une religion monothéiste, dont Ahura Mazdâ est le Dieu, seul responsable de la mise en ordre du chaos initial, le créateur du ciel et de la terre. Elle a été créée et prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Elle a été fondée au cours du Ier millénaire av. J.-C (voir 2ème). dans l'actuel Kurdistan iranien (Iran occidental), et est devenue la religion officielle des Perses sous la dynastie des Sassanides (224-651), jusqu'à ce que la conquête arabe importe l'islam. Les zoroastriens respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur la bataille entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans le culte chiite duodécimain . Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint (Spenta Mainyu), premier fils de Ahura Mazdā, et un esprit mauvais (Angra Mainyu) assimilé à Ahriman, deuxième fils de Ahura Mazdā, opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants. Les zoroastriens, ou mazdéens, sont appelés dans le Coran, "Majus". Ils sont évoqués je crois dans le Coran, mais je ne sais plus très bien en quels termes. L'héritage zoroastrien qui est le plus voyant est celui de la conception du Firdaws -terme d'origine persane, et qui donna "paradis"- décrit dans le Coran. La description du Paradis dans le Coran, répond à la conception zoroastrienne. Petite précision: Zarathoustra (que l'on appelle comme cela surtout depuis le texte de Nietzsche -avant plus connu sous le nom de Zoroastre, comme l'appelait les Grecs-), est le réformateur de la religion mazdéenne, du nom de Ahura Mazda, le Dieu du Bien. Cette religion est monothéiste selon certains, mais plus vraissemblablement, dualiste. Elle est devenue dualiste depuis, justement, la réforme de Zarathoustra. Avant, Ahura Mazda était le seul Dieu, Dieu du bien, il combat Ahrimann, qui n'est pas Dieu, mais principe du mal. Tous deux sont aidés des Angra Mayniu (Esprit du Mal, contradiction du Saint Esprit), et Sépanta Mayniu (Esprit du Bien/ Saint-Esprit). Lien intéressant en anglais: http://www.allaahuakbar.net/parsi/muhammad%20_in_parsis.htm La doctrine de Zartocht (en persan) fut dévié par les moines perses en un dualisme, les textes en Avesta et Dari (l'ancien perse) ayant été modifiés. Dieu et le diable ayant des forces comparables l'un n'existant pas sans l'autre dans la nouvelle doctrine de Zartocht (zoroastre?). L'Islam corrige aussi cette vision du dualisme et rejette ce dogme. Pourtant il existait semble t'il des monothéistes purs parmis les Zartochtis (en persan toujours). C'est pourquoi le Coran les reconnait et reconnait le message de Zartocht. Aujourd'hui encore il existe des Zartochtis en Iran, mais ils sont très peu nombreux; l'immense majorité des iraniens ayant adoptée, le culte chiite duodécimain malheureusement. ---------- L'Avesta L'Avesta (en avestique avesta) est l'ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l'appellation erronée de Zend Avesta. Il est rédigé en plusieurs états de l'iranien ancien, désignés sous le nom d'avestique. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif. Le tout est écrit dans l'alphabet avestique. Du texte initial qui comptait 21 livres ou gathas (en avestique ga?a), des hymnes étant à la fois des traités et des poèmes, seul le quart, ce qui représente un millier de pages, a été transmis jusqu'à nous : les autres livres ont disparu ou ont été détruits à l'époque des conquêtes d'Alexandre lors de l'incendie de la bibliothèque de Persépolis et lors des invasions arabo-musulmanes au VIIe siècle (cela reste encore à voir). Avestique L'avestique est une langue indo-iranienne archaïque et celle de l'ancien livre sacré des Iraniens zoroastriens, l'Avesta. C'est une parente du vieux perse. La langue de l'Avesta Ce texte présente nombre de similitudes avec les textes védiques indiens du Rig Veda, car les Indiens et les Iraniens sont issus des mêmes souches culturelles et religieuses. Toutefois, les deux textes sont assez différents : autant la grammaire védique est bien connue, autant la grammaire avestique est relativement difficile à comprendre, en raison des mauvaises conditions de transmission de ce livre sacré. La langue avestique est donc surtout celle d'un livre sacré et d'un auteur, Zoroastre. Elle apparaît en deux moutures: * le gathique, la langue des gathas (chants), partie la plus ancienne de l'Avesta, datant de Zoroastre, langue la plus ancienne et la plus proche du védique, que l'on peut faire remonter au IIe millénaire av. J.-C.. Elle est hautement flexionnelle et très archaïque, à la manière du védique, ce qui explique les difficultés d'interprétation que l'on peut rencontrer à la traduction ; * l'avestique récent, utilisé pour la majeure partie de l'Avesta, dont il existe une version dite « artificielle », plus récente mais qui imite de manière archaïsante la langue d'autrefois. L'avestique récent remonte au VIIIe siècle av. J.-C., l'avestique récent artificiel lui est postérieur. Si la première version est vraisemblablement l'évolution du gathique, la seconde n'a pour ainsi dire jamais été parlée : c'est une langue purement liturgique utilisée par les prêtres alors que le peuple ne parlait plus avestique. L'indianiste Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron est le premier à donner une traduction française de l'Avesta en 1771. Écriture L'avestique ne s'est écrit que tardivement (aux alentours du Ve ou VIe siècle de l'ère chrétienne, sous les Sassanides, mais le plus vieux manuscrit qu'il nous reste ne date que du XIIIe siècle), et ce au moyen d'un alphabet dérivé de la pèhlevî, qui note de manière phonétique (et non phonologique) les moindres détails de la prononciation. On l'écrit de droite à gauche. On transcrit l'avestique au moyen d'une notation latine traditionnelle complexe quand il est plus question de translittération que de transcription réelle, dans laquelle le fait le plus notable est la représentation des fricatives issues de la spirantisation d'une occlusive aspirée au moyen de lettres grecques. L'alphabet utilisé pour la translittération comporte les lettres suivantes: Voyelles: a a ? ?¯ e e o o å a i i u u Consonnes: k g ? x xv c j t d d ? t? p b ß f ? ?v ? n n m y v r s z š ?? z h Divers * code ISO 639-1 : ae ---------------------------------- En parlant du Dhoul Qarnayn du Coran (que nous avons identifié à Cyrus II le Perse), nous avons dit un mot de sa religion : il adorait Dieu l'Unique, selon le culte monothéiste que Zoroastre avait prêché en Iran. Nous voudrions donc ici dire un mot de ce dernier personnage, Zoroastre, et du message qu'il a laissé aux Perses. L'Iran ancien et sa religion dualiste (de l'an 2000 avant l'ère chrétienne environ jusqu'au VIème siècle avant l'ère chrétienne environ) "L'Iran antique naît vers 2000 av. J.-C. avec l'invasion des cavaliers aryens venus du Turkestan. Et il ne prend fin qu'avec la conquête musulmane, en 642 apr. J.-C. Sa vie religieuse se développe et se transforme donc pendant 2 500 ans sur un territoire immense au contact d'autres grandes civilisations, celle de Babylone par exemple" (Mémo Larousse, p. 297). Le Mémo Larousse nous raconte aussi comment les anciens Iraniens croyaient en un créateur de l'univers, Ahura-Mazdâ, mais croyaient également en d'autres divinités qu'ils adoraient : Mithra (dieu-pasteur), Anâhita (déesse des sources), Haoma (dieu du haoma, plante enivrante)... Pour les Iraniens, toutes ces divinités formaient les forces du Bien, au monde de qui s'opposait l'empire des Ténèbres et du Mal, dont Ahriman (appelé au début Angra Mainyu) était considéré le chef (Mémo Larousse, p. 297). Le Mémo Larousse nous enseigne également que les Iraniens honoraient Ahura-Mazdâ par le feu qu'ils faisaient rayonner au sommet des tours cultuelles ; qu'ils offraient à la plupart de leurs divinités des sacrifices sanglants ; qu'ils buvaient le haoma et tombaient dans une ivresse extatique ; qu'ils se racontaient les exploits des héros qui avaient consacré leur vie à lutter contre les forces du Mal. La réforme religieuse de Zoroastre (VIème siècle avant l'ère chrétienne environ) Au VIème siècle avant l'ère chrétienne environ, apparaît un réformateur, Zoroastre (Zarathushtra), qui prêche dans la région de Bactriane. Il enseigne que Ahura-Mazdâ est le seul Dieu, qui a tout créé, bien et mal. Il a ainsi créé deux êtres invisibles, l'un du bien, l'autre du mal, et ce sont eux qui tentent, avec la permission de Dieu, d'influencer l'homme. Ce dernier doit donc choisir, et est responsable de ses choix. Adorer Dieu, enseigne Zoroastre, c'est garder le coeur pur, délaisser les idoles et leurs sacrifices sanglants, abandonner l'ivresse du haoma, honorer Dieu par le moyen de la prière (le feu n'en étant plus qu'un accompagnement). A celui qui respecte ces enseignements, Ahura-Mazdâ donnera le bonheur éternel le jour où il se manifestera dans un embrasement de l'univers. (Ces éléments sont tous extraits du Mémo Larousse, p. 297.) D'après le savant uploads/Religion/ zoroastrisme.pdf

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  • Publié le Dec 01, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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