1 Savoir et être Louis MPALA Mbabula POUR VOUS CHERCHEUR Directives pour rédige

1 Savoir et être Louis MPALA Mbabula POUR VOUS CHERCHEUR Directives pour rédiger un travail scientifique suivi de RECHERCHE SCIENTIFIQUE SUR INTERNET Sixième édition augmentée Préface du Professeur MAYELE Ilo Jean-Pierre Ed. MPALA LUBUMBASHI 2 Au professeur KAUMBA Lufunda, mon père intellectuel. Sixième édition : mars 2011 © Editions MPALA – 2001 Dépôt légal N° 04.20.2001.16 2ème trimestre Email :« abbelouismpala@yahoo.fr » +243/0997021002 +243/0811481178 www.louis-mpala.com I « Je suis devenu prudent maintenant que je me cultive un peu ». L. Althusser « Il n’y a pas de meilleur chemin pour conduire à une clarté théorique de compréhension que de s’instruire par ses propres erreurs ». F. Engels « C’est une vieille histoire : au commencement, on néglige toujours la forme pour le fond. Comme je l’ai déjà dit, je l’ai fait également, et la faute ne m’est toujours apparue que post festum ». F. Engels 5 PREFACE La recherche scientifique et la présentation du fruit de cette recherche se font suivant des exigences strictes de fond et de forme. Le fond concerne la méthodologie qui circonscrit la manière d’aborder un objet de recherche selon le point de vue adopté par le chercheur ; elle est particulière à chaque discipline scientifique, ou à toute recherche qui se veut telle. La nature de l’objet de recherche est pour beaucoup dans la mise en place de la méthode, car c’est elle qui impose au chercheur d’adapter à lui l’ensemble de procédés ou de techniques pour l’aborder. Quant à la forme, elle est l’art de présenter conformément aux conventions établies le résultat obtenu, de le partager avec ses pairs ou avec le lecteur anonyme. Elle devrait être uniforme, car c’est un exercice essentiellement technique qui n’est pas propre à chaque discipline scientifique, mais qui se fait suivant des écoles qui existent. Une certaine logique, doublée du principe d’uniformité, y joue plus que l’intuition, doublée du principe de cohérence, qui a une place prépondérante dans la conduite d’une recherche. La méthode se conçoit, et la présentation s’apprend. L’une et l’autre s’appliquent. C’est cet apprentissage, en vue d’une application rigoureuse, que l’auteur de cette « brochure » propose à tous ceux qui ont à « rédiger un travail scientifique » et/ou à présenter publiquement sur un support papier ou autre le fruit de leurs réflexions ou de leurs recherches dans un domaine quelconque. Il intéresse particulièrement les « étudiants » des trois cycles du niveau supérieur et universitaire, qui ont systématiquement des travaux à présenter dans le cadre de leur cursus 6 académique. Toutefois, les professeurs y trouveront sûrement l’occasion de s’y ressourcer en vue d’apprendre davantage et d’enseigner eux- mêmes des techniques nouvelles en vigueur, exigées par l’évolution technologique, principalement celle dont témoigne l’incontournable outil informatique. Or, malgré ses époustouflantes performances incessantes, celui-ci ne se substituera jamais à l’intelligence humaine qui l’a mis sur pied et continue de le gérer. Dans le domaine de l’apprentissage d’une technique, les yeux et la mémoire sont requis plus que l’intelligence : voir (comment ça se fait) et appliquer (correctement ce qu’on a vu (faire)). Car il est ici question de « directives » et non de « conseils », la vocation de la brochure étant d’être un « guide ». Ce qui requiert de la part de l’auteur ou de l’enseignant lui-même, une possession et une maîtrise de l’information, qu’il donne, la plus exacte et la plus complète possible dans ce domaine, d’une part, et une présentation des choses sans la moindre erreur, d’autre part. On ne peut donc que supposer qu’il en est effectivement ainsi dans cette « édition augmentée », qui est la sixième de la brochure en question, de même qu’on ne peut que penser, comme déjà faite à cette occasion, la revue des éditions antérieures. La modestie de l’auteur, qui dit publier, à la hauteur de cette édition, « une œuvre humaine à parfaire » devrait aller beaucoup plus loin, à mon avis, c’est-à-dire jusqu’à déclarer de quelle « école », dans ce domaine, relève l’ensemble des techniques qu’il porte à la connaissance des consommateurs de son produit. Car, en disant, par exemple : « Nous optons pour P et non pour PP pour l’abréviation des pages » (<..), il laisse bien entendre que pour 7 certaines techniques, des alternatives existent et sont également de pratique. L’étudiant ne devrait-il pas en être aussi bien informé, afin de comprendre pourquoi il y a eu option ? Quoi qu’il en soit, cette dernière remarque n’altère pas les mérites du travail de l’auteur, dans son ensemble, dont la toute première ambition est, à mon avis, le fait qu’il s’adresse à tout chercheur étudiant, sans distinction de Faculté. Justement, en raison de cette ambition-là, n’aurait-il pas été plus profitable également à tous qu’un consensus ou une harmonisation, en amont, de telles directives dusse être acquise de la part de tous ceux qui, dans ce domaine, apportent ordinairement leur aide diversement et isolément aux étudiants de toutes nos Facultés et Ecoles ? Une cinquième édition d’une publication en un temps relativement court est déjà en soi un mérite, un succès : la preuve que le travail a été apprécié, puisque le produit a été consommé jusqu’à épuisement des exemplaires qui étaient disponibles. Je souhaite donc à celle-ci un succès plus grand encore. Au sens d’une consultation systématique par tout chercheur qu’est chacun de nos étudiants. Pr MAYELE ILO Jean-Pierre 8 AVANT-PROPOS L’on ne peut donner que ce qu’on a. Mais l’on doit se garder de croire que ce qu’on a est la meilleure des choses. C’est ici que se révèle nécessaire la mise en question de son savoir. En d’autres termes, ce livre que nous publions est une œuvre humaine à parfaire. Il se veut un instrument de travail. La brochure s’adresse à tout chercheur, y compris le doctorant car il y a une section le concernant. Nous avons pris pour sous titre Directives pour rédiger un travail scientifique pour la simple raison que nous voulons faire ressortir la finalité de la brochure. Nous donnons des directives et non des conseils qui ne semblent pas assez impératifs. En d’autres mots, les conseils peuvent ou ne pas être suivis, mais les directives sont à suivre. Nous avons par ailleurs préféré le mot directives à celui des règles. Celles-ci nous paraissent trop rigides. Les premières sont souples et chaque directeur d’un T.F.C. ou mémoire peut les expliquer à sa façon tout en maintenant leur caractère impératif. Cette sixième édition est augmentée, car elle intègre la rédaction du projet de thèse, La recherche scientifique sur Internet, la dissertation juridique ( sans oublier la fiche d’arrêt et le cas pratique) et les fruits d’une lecture toujours nouvelle. Le chercheur doit savoir utiliser l’Internet pour parfaire ses recherches. Cette brochure lui donne des outils pour trouver l’information recherchée, l’évaluer et la sélectionner. Cela demande de sa part une grande patience, une des qualités d’un chercheur. Les critiques d’autres chercheurs sont les bienvenues pour parfaire cette brochure. Mais la consigne est à respecter : ne jamais critiquer verbalement un écrit, toujours le dépasser par un autre. Ainsi les jeunes étudiants prendront position sur les premières positions. Notre brochure n’est pas un traité sur l’art d’écrire mais un guide faisant plus appel à la créativité du chercheur. Ce dernier la déposera une fois le savoir-faire atteint. Celui-ci s’acquiert par le travail personnel. Voilà pourquoi ne peut être bon chercheur que celui qui sait s’asseoir, 9 lire, consulter l’Internet, prendre des notes et écrire. Alors une discipline personnelle s’impose. Cette brochure aura atteint son but lorsque le chercheur, après l’avoir consulté et s’être laissé guider par elle, dira : « Ah bon ! A présent, ça va ! ». Lubumbashi, le 1 mars 2011 Professeur Abbé Louis MPALA Mbabula 10 INTRODUCTION Le chercheur auquel nous pensons avant tout est l’étudiant. Ce dernier est un homme différent d’un élève en ce sens qu’on lui demande de ne pas suivre le cours comme un élève, mais on attend de lui des questions pertinentes. Par ses interventions, il doit contribuer à sa propre formation en poussant le professeur à approfondir son cours. Pour ce faire, il doit chercher le savoir en dehors de l’auditoire. Afin d’atteindre convenablement ce but, on doit l’initier a la recherche scientifique et ainsi, il apprendra où il doit aller chercher le savoir et il saura comment le chercher. En outre, nous apprendrons à l’étudiant comment présenter un travail scientifique. En effet, initier quelqu’un signifie faire de lui un autre que ce qu’il fut. Autrement dit, par l’initiation on transforme l’autre et on fait de lui un nouvel être dans le domaine concerné. Ainsi, il n’agira plus comme avant. Ceci revient à dire que l’étudiant ou le chercheur sera en possession d’une nouvelle connaissance devant lui permettre de se comporter autrement, i.e. scientifiquement, car il ne s’agit pas de n’importe quelle recherche. Il s’agit de la recherche scientifique. Celle-ci a ses exigences. Et toute recherche scientifique aboutit par la production d’un travail scientifique. Ce dernier doit se conformer aux normes académiques. De ce fait, l’ouvrage vise uploads/Science et Technologie/ irslivre-2011a 2 .pdf

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