Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine

Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine Béchamp 1 LES MICROZYMAS Une découverte fondamentale du Pr. Antoine Béchamp Vous pouvez retrouver ce cours en vidéo sur le site d’Angelo Pergola : https://www.youtube.com/channel/UCLdMvx-BE-rV7k4MiG- Pou1g/videos Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine Béchamp 2 Antoine BÉCHAMP − 1816 / 1908. Il naît en Moselle le 16 octobre 1816 à Bassing en Lorraine. Son père est meunier et sa fratrie est nombreuse. C’est grâce à la protection d’un oncle, consul de France à Bucarest qui l’amène là-bas, qu’il peut faire des études. Il y fréquente le lycée St Saba à Bucarest où il étudie le rou- main, le français, le latin et le grec dans un premier temps. Puis il débute des études de pharma- cie (incluant anatomie, physiologie et botanique la première année ; matière médicale, pharma- cie et chimie les 2e et 3ème années) et obtient son diplôme à 18 ans. Il rentre en France après le décès de son oncle en 1834 (18 ans). Aucun de ses diplômes n’est reconnu en France et il a oublié en grande partie sa langue maternelle (il n’est pas revenu en France depuis l’âge de 6 ans). Qu’à cela ne tienne, il se met au travail. Il s’inscrit à l’école supérieure de pharmacie de Stras- bourg tout en travaillant dans une officine de pharmacie à Benfeld… Il va être tour à tour : Bachelier es-sciences mathématiques, Agrégé en Pharmacie, Licencié ès Sciences Physiques, Docteur ès Sciences Physiques (1853), Docteur en Médecine (1856). Il travaillera toute sa vie. Il a été tour à tour : Pharmacien1 d’officine à Strasbourg Professeur de Physique et Toxicologie de l’École Supérieure de Pharmacie à Strasbourg, Professeur de Chimie Médicale et de Pharmacie à la Faculté de Médecine de Montpellier, Doyen de la Faculté libre de Médecine et de Pharmacie de Lille, Professeur de Chimie Organique et de Chimie Biologique à Lille. Il prend sa retraite en août 1886 Sa passion, c’est la recherche : sa thèse en doctorat sur les albuminoïdes a déjà été très remar- quée ! En 1852, il met au point un nouveau procédé de fabrication de l’aniline, beaucoup plus économique. Béchamp oriente ses recherches sur les fermentations dès 1854 : il démontre très vite que le phénomène de génération spontanée2 est impossible. Il s’oppose en cela à Pasteur et à beau- coup de savants de son époque qui cherchent à toute force à démontrer que l’on peut se passer de Créateur. Ce travail l’amène à découvrir un rouage essentiel à l’origine de la vie : le MICRO- ZYMA ! Cette microcellule organisée bâtit le monde du vivant et synthétise les enzymes ou zy- mases permettant les réactions chimiques, les combustions et la respiration au cœur des orga- nismes vivants… Le travail de Béchamp est colossal… Chaque expérience est répétée au moins 50 fois dans des conditions identiques et 50 fois en variant les conditions… Il en observe les résultats sur 1 Il tient une première pharmacie numéro 3 de la rue des Serruriers à Strasbourg en 1848 à l’enseigne de « La Violette ». Il la transfère au numéro 123 de la Grand-Rue en 1852. Cette dernière officine est transférée en 1888 dans le Faubourg National. 2 La théorie de la génération spontanée prétend que la vie apparaît spontanément dès lors que certains éléments sont réunis. Cette théorie est à la base de l’évolutionnisme de Darwin. Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine Béchamp 3 des années ! Il ne s’autorise à en tirer des conclu- sions (et à les publier) que lorsqu’il est parvenu à une certitude ! Son travail inlassable et totalement désintéressé nous a valu des découvertes considé- rables, étayées par une observation rigoureuse, et une totale objectivité... Il est le premier à parler de la possibilité d’une contagion par les germes et corpuscules vi- brants de l'air … mais seulement pour les matériaux NON « ORGANISÉS ». Il est le premier à avoir mis au point l’antisepsie (qui bloque la reproduction des micro-organismes – et donc des microzymas) et l’asepsie chirurgicale (qui les tue)... Il est sans conteste le fondateur authentique de l'enzymologie et de la véritable génétique ! Il a affirmé très tôt que la panspermie est une doctrine erronée, que les microbes transportés par les poussières de l'air proviennent en fait de la décomposition des êtres vivants après leur mort ! Son œuvre tout entière est couronnée par sa devise : « RIEN N'EST LA PROIE DE LA MORT, TOUT EST LA PROIE DE LA VIE ! » Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine Béchamp 4 Matière organique et matière organisée Il est important de bien faire la distinction entre ces deux appellations. La matière organique est de la matière minérale, chimique, caractérisée uniquement par le fait qu’elle comporte des atomes de carbone. La matière organisée, quant à elle, est la matière vivante. Il faut savoir que bien longtemps, les philosophes, les théologiens et les scientifiques ont cru que la matière organique pouvait engendrer la vie. Ils pensaient que de la terre humide – ré- chauffée au soleil –engendrait les êtres vivants, au moins les plus élémentaires, à savoir les mi- cro-organismes. On nomme cette conception : – la génération spontanée ou équivoque, – la spontéparité, – l’hétérogénie. St Thomas d’Aquin lui-même croyait à la généra- tion spontanée. Le poète Lucrèce, 95 ans avant notre ère, avait chanté la maternité de la terre, se si- tuant dans un système cosmogonique où la terre – centre du monde – se peuple de végétaux, d’ani- maux, et finit par enfanter l’homme lui-même. Cette théorie était celle admise par Aristote, Pline, et bien des savants de l’époque de Béchamp. Au 19ème siècle, beaucoup de savants veulent éradi- quer la notion de Créateur et d’intelligence origi- nelle. Reprenant les théories de Darwin, la créature serait le résultat accidentel de l’association de divers composants. Un peu comme si l’on mettait dans une boite tous les composants d’une voiture et qu’avec le temps, des secousses, l’influence de rayonnements divers, on retrouverait un jour une voiture en état de rouler. Aujourd’hui, tous les savants sont unanimes pour re- jeter cette hypothèse. Pourtant, notre paradigme bio- logique et médical moderne repose toujours sur ce concept. Ces théories sont en effet tout à fait compatibles avec nos croyances actuelles autour de la mala- die : elle serait la résultante d’une agression par un microorganisme extérieur, ou par un désordre acci- dentel dans le fonctionnement de cet organisme, puisque celui-ci ne fonctionnerait que par hasard, un peu comme s’il était en équilibre sur une corde raide et risquait à tout moment de chuter d’un côté ou de l’autre. Il est clair que si la création est le fruit d’un « accident », un autre accident peut engendrer son dysfonctionnement et sa disparition. Et qu’en est-il alors de la finalité du vivant et de la création ? À quoi bon ? À ce sujet, je ne peux que Charles Darwin, naturaliste, champion de l’évolutionnisme et de la génération spontanée. Les MICROZYMAS – cours du Dr Alain SCOHY d’après les découvertes du Pr. Antoine Béchamp 5 vous inviter à visionner le film réalisé avec mon épouse, Brigitte, sur LE SENS DE LA VIE (voir mon site : www.alain-scohy.com). Après des années à réfléchir et à explorer le vi- vant, Béchamp en est arrivé à cette conclusion : « Il n’y a qu’une chimie. La matière n’est douée que d’activité chimique et phy- sique. Il n’y a pas de matière organique par essence : toute matière est minérale. Ce qu’on appelle matière organique n’est que de la matière minérale dont le car- bone fait nécessairement partie consti- tuante. La matière organique, chimiquement constituée, est profondément distincte de la matière organisée. Le chimiste peut, par synthèse, former de la matière organique ; il est impuis- sant pour l’organiser : il ne peut créer une cellule. La faculté d’organiser la matière réside primordialement dans des organismes vi- vants préexistants. Dans les êtres organisés, les divers appareils de l’organisme sont les lieux où s’accomplissent les mutations de la matière organique, organisée ou non ; et ces mutations se font selon les lois ordinaires de la chimie. » La cristallographie Nous savons que toute substance est constituée d’atomes agglu- tinés selon une certaine architecture spatiale. Il en est de même pour les substances organiques – c’est-à-dire des substances con- tenant des atomes de CARBONE. Cette disposition spatiale va être à la base de l’un des outils utili- sés par Béchamp pour explorer le vivant : la déviation de la lu- mière polarisée vers la droite ou vers la gauche en fonction de cette structure spatiale. En traversant des liquides contenant des substances organiques en dissolution, la lumière polarisée tourne à droite (la substance est dite dextrogyre), à gauche (la substance est dite lévogyre), ou des deux côtés à la fois (la substance est dite racémique). 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  • Publié le Jul 22, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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