CULTURE GENERALE Histoire De La Pharmacie Plan : I. Une origine magique et empi

CULTURE GENERALE Histoire De La Pharmacie Plan : I. Une origine magique et empirique II. La Grèce antique : Médecine sacerdotale et médecine hippocratique III. Rome : Médecine grecque et hygiène IV. Au bas moyen âge : Moines et charlatans V. Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir VI. Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville VII. La renaissance : Une remise en question VIII. Le XVIIe : Enrichissement et critiques IX. Au XVIIIe siècle : Le pharmacien X. Le pharmacien dans la révolution française XI. Les débuts du XIXe siècle : Des découvertes à pas géant XII. Du XIXe siècle à 1939 XIII. L’essor de l’industrie et la loi du 11 septembre 1941 I. Une origine magique et empirique Des témoignages préhistoriques : • 1500 ans av JC : dessin rupestre dans une grotte de l’Ariège (représentation d’un guérisseur) • A Shanidar, en Irak : sépulture d’un contemporain de Neandertal avec des plantes médicinales • Au Néolithique : les opérations de trépanations Un empirisme teinté de magie • L’observation des animaux et de la nature • L’expérience personnelle • Un support à des rites magiques Les premiers témoignages écrits : • 2000 av JC : le Pen Tsao de l’empereur Sheng Nung • 1900 av JC : le code Hammourabi à Babylone • 1500 av JC : le papyrus Elbers en Egypte (prière lors de la préparation des médicaments) II. La Grèce antique : médecine sacerdotale et médecine hippocratique La divination des premiers thérapeutes : • Asclépios, dieu grec de la médecine • Hygie (bien) et Panacée (mal), ses deux filles • Le temple d’Epidaure • Le serpent d’Epidaure Caducée pharmaceutique Coupe d’Hygie (Le serpent crache dans la coupe. Le caducée pharmaceutique est une marque déposée utilisable seulement par les pharmaciens inscrit à l’ordre.) Apparition d’une médecine rationnelle : • Hippocrate (400 av JC), le père de la médecine • Classement des maladies selon leurs symptômes • Principe de sagesse médicale : « Primum non nocere » (=d’abord ne pas nuire) • Travaux réunis dans le corpus Hippocraticum L’épisode Mithridate : • Roi en Asie Mineur (132-63 av JC) • Usage progressif des poisons : la mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous les poisons : boire tous les jours une solution non mortelle à faible concentration de substances toxiques afin d’habituer l’organisme) • La thériaque (du grec théria : bête venimeuse) (=remède contre toutes les maladies, panacée) III. Rome : Médecine grecque et hygiène Des spécialistes de l’hygiène • Aqueducs, bains publics, tout à l’égout (« cloaca maxima ») • La médecine est exercé par les grecs attirés à Rome par différents avantages (citoyenneté, exemption des taxes, de service à l’armée, etc.) Les premiers grands traités : • De arte medica de Celse • De materia medica de Dioscoride Galien : • Grec formé à Alexandrie • Médecin de gladiateurs à Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle • Fixe les règles de l’allopathie • Décrit la théorie des 4 humeurs • Met au point de nombreux médicaments et formes pharmaceutiques • Le père de la pharmacie orientale IV. Au bas Moyen âge : Moines et charlatans Le message biblique : • L’ecclésiastique : « Le Très-Haut a fait sortir de terre tout ce qui guérit et l’homme sage ne dédaignera pas ce secours » L’appel de Cassiodore • Cassiodore (né vers 470), préfet du prétoire du roi Ostrogoth Théodoric • Se retire dans un monastère en Calabre • Incite les moines à étudier la médecine • Ecrit L’Institution Divine La médecine et la pharmacie monastique : • Création de jardins botaniques • Le dépôt de drogue et l’apotecarius • Sans oublier le rôle de copiste joué par les moines dans leurs scriptoriums • Transmission du savoir antique • Mais aussi gel des connaissances • Malgré quelques efforts de vulgarisation : l’Hortulus des Bénédictins, poème botanique didactique du 12e siècle Le charlatan : • L’autre grand thérapeute du Moyen âge • Le seul recours dans les campagnes • Vend talismans et drogues indigènes ou mystérieuse Un exemple de remède mystérieux : la mandragore • Une racine légendaire anthropomorphe • Une mystérieuse panacée • « L’herbe aux pendus qui revigore » • La plante qui rend fou A partir du XIe siècle : • Les apports de la médecine arabe enrichie des connaissances des Persans • Notamment Avicenne, auteur du Canon de la médecine, livre traduit en latin par l’école de Tolède (800 médicaments, notions de contagion et d’épidémie) V. Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir Trois causes principales : • L’église prend ses distances avec l’exercice de la médecine • Le commerce et les villes se développent • La médecine fait son entrée à l’université (Solerne en 1140, Paris en 1220) Le médecin : • Devient un intellectuel • Exerce une tutelle stricte sur les professions subalternes (diagnostique en regardant les urines) Le chirurgien-barbier : • Le recours de la dernière chance (a l’époque pas d’anesthésies ni d’antiseptique donc mort par infection pendant la chirurgie, pseudo-anesthésie : pavot (opium), mandragore, on confiait les opérations aux barbiers pour leur habilité à manier des objets tranchants) • Guy de Chauliac, auteur de la Grande Chirurgie (ouvrage de planche anatomique) L’apothicaire : • Une formation pratique : apprenti, compagnon puis maitre (formation possible avec un minimum d’argent) VI. Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville Le rapprochement des pratiques : • Les premières réglementations (facultés de médecine, édit royaux) • Les premières pharmacopées « modernes » (l’Antidotaire de Nicolas, ouvrage officiel à partir de 1270) (apothicaires et médecins sont confondus) • La généralisation des ordonnances écrites à partir du XIIIe siècle • L’interdiction du « quid pro quo » (substitution d’un ou plusieurs ingrédients par un autre dans les remèdes) Les premières boutiques : • Regroupées dans une même rue (avec les épiciers) (organisation pour des raisons pratiques : les livraisons du fournisseur sont facilitées) • Une seule pièce avec un volet comme éventaire (les clients sont dans la rue, expression « trier sur le volet »=les meilleurs produits sont exposés) • Apparition des enseignes à partir du XVe siècle (en fer forgé) • Le cas particulier des graignards Les corporations : • Un édit royal de 1484 impose aux apothicaires le régime des corporations • Souvent placées sous le patronage de St Côme et St Damien • Des fonctions multiples : recrutements, qualités des remèdes et services, exercice personnel, entraide, défense des intérêts VII. La renaissance : Une remise en question La rivalité médecins/apothicaires : • Des corporations puissantes dont les membres usurpent les droits des médecins (mirage des urines) • A partir de 1532 et pendant 30 ans : « la lutte des pamphlets » Les charlatans prospèrent : • Dans les villes où ils dressent tréteaux • Dans les campagnes où les professionnels de santé brillent par leur absence La crédulité demeure : • Les talismans fleurissent • Et les « remèdes » mystérieux (ex : le bézoard) Le XVIe siècle : retour à l’analyse rationnelle • Invention de l’imprimerie : l’héritage grec débarrassé du filtre religieux • L’homme à la découverte de son univers matériel (Copernic, observation du réel, expérimentations…) En chirurgie : • Vésale et la fabrique du corps humain (professeur d’anatomie, l’église lève l’interdiction des dissections sur les cadavres pour les professeurs de médecine) • Ambroise Paré, ligature des vaisseaux sanguins, cautérisation des plaies En pharmacie : • Paracelse, la théorie des signatures et la quintessence • Les grands voyages et les remèdes exotiques : baume du Pérou, aloès américain, racine d’ipécacuanha, quinquina L’épopée du quinquina : • La légende de la comtesse • La poudre des jésuites : le cardinal de Lugo (quinquina connu sous le nom de la poudre des jésuites, vendu très chère par les jésuites, enrichissement des jésuites • Le pyrétiâtre anglais : sir Robert Talbor (médecin de renommé, a guérit le roi d’Angleterre du Paludisme, possède un remède secret (quinquina), soigne les grands de la cour, à la mort de Talbor le secret est révélé puis grand succès du quinquina) • L’expédition Jussieu-La Condamine (mathématicien, 1er européen à avoir vu un quinquina, échez de la mission, aucune information sur le quinquina) • La malédiction des Incas : expéditions Mutis, Caldas, Weddel et d’Osery (les indiens protègent très bien le secret, échec des espagnols, Caldas est métisse et son fils est de sang mêlé, il veut faire accepté son fils par les indiens pour percer le secret, échec de la ruse, utilisation de la force : expédition Weddel) • L’expédition Backhouse et Ledger (Les anglais percent le secret des Incas) La boutique de l’apothicaire : • Elle est plus grande et plus fonctionnelle • S’orne d’un décor exotique (silènes, animaux empaillés…) Les pots de pharmacie : a chevrette, emblème de la profession, poignée, bec saillant et piédouche (sirops et miellats) (pas très bon conditionneme nt pour sirop ou liquide sucré) Le pot canon, forme caractéristique (baumes onguents) (pour les formes semi solide, pommades…) L’albarello ou albarelle ou pot de uploads/Sante/ culture-generale-pharmacie 1 .pdf

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  • Publié le Mar 12, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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