Plaies et CONTUSIONS de L’ABDOMEN Groupe: 8 INTRODUCTION I. DEFINITION II.SIGNE
Plaies et CONTUSIONS de L’ABDOMEN Groupe: 8 INTRODUCTION I. DEFINITION II.SIGNES CLINIQUES EVIDENTS III.LES CAUSES IV.DIAGNOSTICS INFIRMIERS V. INTERVENTION INFIRMIERE CONCLUSION INTRODUCTION Les traumatismes abdominaux sont des blessures à l’abdomen par un objet contondant ou pénétrant et qui peut impliquer des lésions du système digestif. On distingue le traumatisme abdominal fermé ou contusion abdominale et les traumatismes abdominaux ouverts ou les plaies abdominales. La suite de notre devoir sera axée sur le développement de chacun de ces types de traumatisme abdominal pour lesquels nous préciserons : les signes cliniques ; les causes ; les diagnostics infirmiers et les interventions infirmières. I. Définition 1) Contusion abdominale: c’est un traumatisme de la paroi abdominale sans solution de continuité, avec ou sans lésion des organes intra-abdominaux. 2) La plaie abdominale est définie comme un traumatisme ouvert avec solution de continuité de la paroi abdominale. On parle de plaie non pénétrante lorsque la plaie siège uniquement dans la paroi sans franchissement du péritoine. Par contre une plaie est dite pénétrante, lorsque le péritoine est franchi avec ou sans lésion viscérale. Contusions abdominales plaies abdominales II. Signes cliniques Signes cliniques des plaies abdominales Signes fonctionnels o Douleur abdominale o Vomissements sanglant ou non o Hémorragie rectale Signe généraux o Fièvre o Etat de choc o Pouls rapide, filant o Sueur froide o Tension artérielle basse o Dyspnée Signe physique o A l’inspection, faut examiner la plaie en précisant son aspect, son étendu, l’écoulement d’un liquide digestif Signe cliniques des contusions abdominales Signe fonctionnels Douleur abdominale Vomissements Arrêt de gaz et des matières Signes généraux La température est normale au début L’état de choc (pouls filant, sueur froide, une pâleur, tension artérielle effondrée, soif intense, sensation de froid….) Signe physique A l’inspection, il peut avoir des traces d’ecchymoses (traces du goudron) ou des excoriations (hématomes) sur l’abdomen ; rechercher s’il y’a ballonnement ou pas. A la palpation, rechercher les signes d’irritation péritonéale (contracture ou défense) A la percussion, on recherche la présence d’un épanchement liquidien intra-abdominal, s’il y a une sonorité anormale, un cri de Douglas, disparition d’une matité. Au toucher pelvien, rechercher une douleur au niveau du sac de Douglas III. Causes de la plaie et de la contusion abdominale 1. Causes de la contusion abdominale Les principales causes des traumatismes abdominaux graves sont dans la majorité des cas les accidents de la circulation, suivi par les chutes de grande hauteurs, les accidents sportifs et les accidents de travail. Les traumatismes dus aux accidents de travail constituent un problème de santé publique mondiale majeur. On estime à près de 1,2 million le nombre de personne qui meurent chaque année dans des accidents de circulation dans le monde. La vitesse est le principal déterminant de la sévérité des lésions Mécanisme lésionnel Les trois principaux mécanismes mis en cause sont : Mécanisme par choc direct Mécanisme par décélération brutale Mécanisme par chute d’un lieu élevé 2. Causes des plaies abdominales Il faut distinguer les plaies par armes à feu et les plaies par armes blanches. Les armes blanches provoquent des plaies punctiformes ou linéaires avec un trajet le plus souvent direct. Par contre les armes à feu associent plusieurs mécanismes lésionnels selon le type d’arme ; le calibre ; la munition et la vitesse de projectile. On peut citer entre autre : o Les agressions criminelles ou de rixe o Empalement sur un objet tranchant, l’agent vulnérable est souvent les armes blanches (couteau, tesson de bouteilles, pique glace, armes à feu traditionnelle…) o En pratique militaire il s’agit le plus souvent d’armes de guerre ou d’éclat d’obus IV. Diagnostic infirmiers Les besoins perturbés chez un patient ayant une plaie et/ou une contusion abdomen sont : Respirer ; boire et manger ; Eliminer ; se mouvoir et maintenir une bonne posture ; Dormir et se reposer ; Maintenir la température dans les limites de la normale ; Eviter les dangers ; Se vêtir et se dévêtir ; Etre propre soigné et protéger ses téguments et se recréer. Les diagnostics infirmiers : Alimentation déficiente Angoisse face à la mort Anxiété Douleur aigue Hyperthermie Risque d’atteinte à l’intégrité de la peau Déficit de soin personnel : boire et manger ; s’habiller et se déshabiller ; hygiène corporelle et de bouche ; Mobilité physique réduite Habitude de sommeil perturbé Risque de constipation Risque d’infection Mode de respiration inefficace Fatigue V. Interventions infirmières L’infirmier ou l’infirmière doit veiller à : Prévenir en urgence le chirurgien, l’anesthésiste ou le radiologue Recommander au patient d’être en jeun strict Déshabiller le patient sans trop le mobiliser Immobiliser d’éventuel fractures Mettre en place une voie veineuse périphérique Pose et surveillance de sonde nasogastrique sous prescription médicale Mettre en place un scope cardiaque et le dynamap Mettre en place un dispositif de recueil des urines (sonde urinaire, pénilex…) Prévenir l’hypothermie Calmer les douleurs par pose de la vessie de glace ou par l’administration des antalgiques sous prescription médicale Faire les pansements, vérifier toujours l’état de la plaie, son amélioration Faire en urgence un bilan post-opératoire (groupe sanguin avec rhésus et recherche d’agglutinogène irrégulières, NFS, plaquettes, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, glycémie, TP…). Commander des concentres globulaire à la banque de sang en fonction de la prescription médicale Faire faire l’ECG sous prescription médicale En cas de radiographie de thorax ou de l’abdomen sans préparation, l’infirmier(ère) doit : Rassurer le patient, prévenir la famille Prévenir le patient de l’intervention chirurgicale dès la décision du chirurgien Préparer le champ opératoire large Prémédiquer le patient selon les prescriptions de l’anesthésiste Surveiller : L’état de conscience La douleur La fréquence cardiaque, La fréquence respiratoire La diurèse L’état cutané (pâleur) Présence de sueurs Interroger le blaise si possible pour préciser - Les circonstances de l’accident - L’horaire de survenue - L’horaire du dernier repas - L’agent vulnérant (arme blanche ou arme à feu par exemple) Faire transporter le patient au bloc opératoire à l’heure prévue avec le dossier Accompagner le patient au bloc opératoire pour le rassurer CONCLUSION En définitif les traumatismes abdominaux constituent une urgence médicale dont la gravité immédiate est liée à l’existence d’un choc hémorragique. Cette situation engendre une perturbation des besoins fondamentaux du traumatisé évoluant avec la déstabilisation de l’état hémodynamique de celui-ci, notamment lorsqu’on se retrouve dans une situation d’état de choc. Alors la stratégie de prise en charge dépend de la stabilité de l’état hémodynamique du patient. Pour ce fait, la fiabilité doit être continue au niveau de chacun des maillons de la chaine de soins du pré-hospitalier jusqu’au bloc opératoire ou de la réanimation. MERCI POUR VOTRE ATTENTION uploads/Sante/ devoir-d-x27-hepato-gastro-enterite.pdf
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- Publié le Jan 18, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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