PREMIÈRE PARTIE CWIftOMANOIE SYNTHÉTIQUE ^ PRÉFACE PÈ^A^OUVËLLE ÉDITION Le peti
PREMIÈRE PARTIE CWIftOMANOIE SYNTHÉTIQUE ^ PRÉFACE PÈ^A^OUVËLLE ÉDITION Le petit Traité Synthétique de Chiro- mancie que nous avions extrait de notre ouvrage sur la Science Occulte, s'est rapi- dement épuisé, quoique tiré à un grand nombre a"*exemplaires. Nous^avons pro- fité de cette nouvelle édition, devenue né- cessaire, pourdonner une plus grandeim- portance à ce travail, tout en conservant la simplicité et le caractère général au- quel il doit son succès. A insi nous avons conservé, en y appor- tant de légères modifications de détail^ notre étude synthétique qui permet d'ap- prendre en quelques heures les premiers éléments de la chiromancie. Mais nous avons cru devoir ajouter un travail per- sonnel sur la chirognomonie et la chiro- mancie, et quelques considérations sur la chirosophie,pour permettre à nos lec- teurs d'aborder les détails, si les succès qu'ils obtiendront avec les premières le- çons leur donnent confiance, ce dont nous, ne pouvons douter. Ce nouvel ouvrage forme donc un tout complet, terminé du reste par quelques notes bibliographi- ques qui permettront aux chercheurs d'approfondir encore leurs études. Nous ne nous faisons aucun doute sur l'exis- tence de défauts possibles dans notre travail ; mais on verra que nous avons, fait les plus grands efforts pour rester originaly et pour éviter l'obscurité inhé- rente aux ouvrages les plus célèbres con- cernant cet art. Du reste, notre ami Marc Haven prépare depuis quelques mois un Traité complet de Chiromancie où nos lecteurs désireux de posséder à fond la Chiromancie trouveront tmisJes^ détails nécessaires. /$r "'*^\ Mai iSr>5. Iri \Vi :': '" PAPUS, Docteur en médecine, . Docteur en Kabbale. AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE ÉDITION II est curieux de constater que notre époque, .où l'expérimentation jouit d'une telle faveur, présente en même temps des exemples nombreux de parti pris peu concevable. Ainsi, de quel sourire dédaigneux les « hommes sérieux » n'accueillent-ils pas ' toutes ces idées « d'un autre âge » rela- tives à l'impression du moral sur le phy- sique, et à la possibilité de déduire le caractère général d'un individu de la forme de ses organes ! — il y aurait, pour le médecin indépendant, un beau — 8 — travail à faire en vérifiant, dans les am- phithéâtres des hôpitaux, sur cent ou deux cents sujets, la vérité des affirma- tions des chiromanciens au sujet de l'in- dication possible de la longueur de la vie donnée par une ligne de la main. — Tant que des expériences de ce genre n'auront pas été faites, comment peut- on se faire fort de trancher du « magis- ter » à ce sujet? Les livres traitant de chiromancie pré- sentent tous un défaut capital, à notre avis. L'esprit du lecteur s'embrouille dans cette minutie des petits détails dont ces ouvrages sont remplis. Notre but, en faisant cet extrait du Traité méthodi- que de Science Occulte, est de fournir au lecteur des données très générales et en môme temps très précises de la question, pour le mettre à même de classer ulté- rieurement les détails qu'il trouvera clans les traités ordinaires de chiromancie. Nous pensons, à l'encontre d'opinions toutes faites, que l'expérimentation a le droit d'aborder tous les champs d'action fournis à son activité, et que les diverses données concernant la divination peu- vent l'intéresser autant que les études d'archéologie ou de linguistique. A nos lecteurs de devenir nos collabo- rateurs, et bientôt nos maîtres, en ces curieuses recherches. C'est là notre plus vif désir. PAPUS. PREMIÈRE LEÇON Notre étude serait incomplète si nous ne donnions pas les fondements d'au moins une des sciences dites : de divina- tion *. Je sais bien que les ignorants de la Science Occulte prétendent que ces sciences de divination sont entièrement fausses et ne peuvent donner aucun ré- sultat sérieux. Les faits viennent chaque jour faire justice de ces belles paroles. Un procédé, chef à la critique con- temporaine, consiste à juger un travail i. Ce passage est extrait du « Traité* Méthodique de Science Occulte » vol. de 1200 p. in«8°,Carre* éditeur. — 12 — uniquement sur les points touchant à ces sortes d'études. C'est ainsi que, pour le Larousse ', mon ouvrage sur le Tarot SD réduit uniquement au chapitre dédié aux dames et consacré à la cartomancie. Quoi qu'il en soit, comme mon souci est, avant tout, d'être complet, je vais développer les données principales d'une des plus vieilles sciences de divination connues : la Chiromancie (lecture de la main). Appliquant la Science Occulte à la théorie de la chiromancie, je vais pré- senter cet art sous un jour tout nouveau donnant des enseignements qu'on cher- cherait en vain dans les traités modernes sur la question. Ces traités, surtout celui de Desbarolles, seront utiles à consulter pour les analyses de détail; je t. Encyclopédiedu xix«siècle,supplément,art. Tliïv sophic. — ,3 — me contenterai dans ce chapitre d'envi- sager la question sous le point de vue purement synthétique. Il me semble inutile de répondre à l'objection que les lignes de la main sont le résultat des occupations spéciales de l'individu ou des plis naturels de la peau. Un docteur en médecine peut seul se permettre de ces fautes d'observation. La main gauche qui travaille moins a beaucoup plus de lignes que la main droite, et les enfants nouveau-nés, qui n'ont encore choisi, que je sache, au- cune profession particulière, ont un grand nombre de lignes. Quant aux plis naturels de la peau, les observations faites d'après les données de la chiro- mancie montreront mieux leur rôle vé- ritable que tous les traités possibles et impossibles d'anatomie. Considérons la main (on prend gêné- — 14 — ralement la gauche comme exemple) d'une façon synthétique; qu'y verrons- nous? Une série d'organes qui sont presque incapables de se mouvoir séparément : les quatre doigts; un organe qui s'op- pose à ceux-là : le Pouce. L'ensemble des doigts représentera l'ensemble des impulsions venues de la fatalité, des suggestions données à l'in- dividu ; le Pouce représente au contraire l'action possible de l'individu sur ces suggestions, l'acceptation ou le refus des impulsions données. Chaque doigt représente particulière- ment une suggestion ; nous aurons à voir ces divisions en détail bientôt. Remarquez les hauteurs diverses oc- cupées par les doigts. Que verrez- vous? Le plus haut de tous, celui qui do- — i5 — mine l'ensemble est le médius, le doigt du milieu. De chaque côté de ce doigt, vous en trouvez deux autres, un grand et un petit de chaque côté, à droite c'est l'Annu- laire et le Petit doigt, à gauche c'est l'Index et le Pouce. Vous pouvez donc comparer ce médius au support d'une balance dont les pla- teaux sont formés par les doigts situés de chaque côté. Nous retrouvons donc là notre ter- — i6 — nairc universel, les deux opposés (les deux plateaux) et le support qui les réu- nit tous deux (le médius). Au milieu, ce qui domine tout c'est le Destin inéluctable, la Fatalité, le sombre Kfovo; — SATURNE (nom astrologique du médius). Adroite de la Fatalité, le Rôve, la Théorie, l'Idéal.représentés par les deux doigts. APOLLON (l'annulaire). — L'Art. MERCURE (lepetit doigt).—La Science. A gauche de la Fatalité, la Raison, la Pratique, le Positif représentés par les deux doigts. JUPITER (l'index). — Les Honneurs. VÉNUS (le pouce). — La Volonté. — L'HOMME. — L'Amour. Résumons les nomsattribués à chaque doigt : LE.MÉDius:.Sd/w/v/e. — L'ANNULAIRE : — 17 — Apollon. — LE PETIT DOIGT : Mercure. Les noms astrologiques'des doigts. — 18 — L'INDEX : Jupiter. — LE POUCE : VHomme et Vénus. Chaque doigt comprend : i° une saillie sur laquelle il prend ra- cine. Cette saillie a reçu le npm de Mont. Chaque mont prend le nom du doigt »correspondant (mont de Jupiter, mont de Saturne, etc.); 2° Une ligne qui part de ce doigt pour cheminer âans la main. Cette ligne est très marquée ou bien absente suivant que la suggestion donnée par le doigt est forte ou n'existe pas chez l'individu. Voyons le trajet suivi par chacune des lignes rattachées à un doigt et le nom de ces lignes. SATURNE (LE MEDIUS') ET LA LIGNE DE FATALITÉ Du doigt de Saturne part une ligne qui - 19 — traverseverticalementtoutelamainpour La ligne de fatalité (Saturnienne). — 20 — aboutir presque au poignet? c'est la li- gne de fatalité] elle indiquera les évé- nements. MERCURE ET SA LIGNE Mercure représente le côté pratiquede l'idéal, c'est la Science par rapport à l'art, c'est aussj le Commerce par rap- port à l'invention. Mercure était le messager des dieux, c'était le reporter de l'Olympe. Dans la main la ligne de Mercure sera la ligne des intuitifs, des médiums, dés personnes nerveuses à l'excès, sujettes aux rêves prophétiques (le petit doigt dit aux nourrices les secrets des enfants). Cette ligne part du petit doigt et se dirige vers le poignet pour naître au même niveau presque que la ligne de Saturne. — 21 — Se garder de l'erreur qui consiste à La liane de l'intuition (Mercuriennc). — 22 — croire que cette ligne représente les ma- ladies du foie, uploads/Sante/ encausse-gerard-comment-on-lit-dans-la-main.pdf
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- Publié le Jul 14, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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