DOSSIER SPÉCIAL Lettre ouverte sur la maladie de Lyme Judith Albertat DOSSIER S

DOSSIER SPÉCIAL Lettre ouverte sur la maladie de Lyme Judith Albertat DOSSIER SPÉCIAL LETTRE OUVERTE SUR LA MALADIE DE LYME 02 Lettre ouverte sur la maladie de Lyme par Judith Albertat La maladie de Lyme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 Petit état des lieux La borrélie, une vieille dame ! Y-a-t-il une épidémie de maladie de Lyme ? Les facteurs influant sur le développement de la maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08 La charge toxique globale L’intestin L’alimentation, à quoi ça sert ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Coup d’œil sur des propositions de traitements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Les thérapies intégratives Les thérapies alternatives Quelques pratiques à l’étranger Mon point de vue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Réparation du terrain et de l’intestin Diminuer la charge toxique globale Diminuer la charge infectieuse globale Zoom sur les parasites Zoom sur la candidose Un traitement global Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Sommaire DOSSIER SPÉCIAL LETTRE OUVERTE SUR LA MALADIE DE LYME 03 La maladie de Lyme Très controversée aujourd’hui, la mala­ die de Lyme se trouve désormais sous les feux de la rampe tant auprès des mé­ dias qu’auprès des innombrables ma­ lades qui se découvrent possiblement affectés par cette pathologie complexe. Depuis que je m’y suis intéressée, il y a maintenant une dizaine d’années, l’ampleur du sujet ne cesse de gonfler. Mon expérience en tant que malade de Lyme, les contacts avec des milliers de malades, mes recherches au plan na­ tional et international sur le sujet, et mes exceptionnelles rencontres et ap­ prentissages auprès de chercheurs de tous horizons, dans le paysage Lyme et au-delà, dans notre environnement, sont autant de pistes de réflexion et de prise de conscience que je sou­ haite partager avec vous aujourd’hui. Voyons donc ce qu’est cette « maladie de Lyme ». Est-ce une nouvelle mala­ die, comme on le prétend souvent, qui se développerait telle une épidémie, un vrai problème de santé publique ? Petit état des lieux Je ne vais pas ici refaire l’historique de la ma­ ladie. Les médias s’en chargent ; les malades aussi, à travers les billets publiés dans la presse, les réseaux sociaux, les blogs, les livres, et les nombreux témoignages. Par ailleurs, de nom­ breux médecins, qu’ils soient opposants ou non à la théorie d’une épidémie et de la chronicité de la maladie, s’en sont fait une spécialité et communiquent largement sur le sujet. Avant de donner mon point de vue sur cette maladie de Lyme – point de vue qui est aussi celui de grands spécialistes des maladies en­ vironnementales – je ferai simplement ici un bref rappel des faits. Il existe, conjointement aux borrélies, de nombreuses co-infections généralement im­ pliquées dans la symptomatologie du patient. On parle alors de maladie de Lyme ou de SIMS, Syndrome Infectieux Multi-Systémique. Ces co-infections sont, de façon non exhaustive : babesia (un parasite), bartonella, ehrlichia, coxiella, tularémia, brucella, mycoplasmes, chlamydiae,… sans oublier certains virus (CMV, EBV, parvovirus, arbovirus, virus du Nil, herpes virus, d’autres encore, et parfois ce­ lui responsable de l’encéphalite à tiques) ou encore le redoutable candida albicans, cette levure diabolique au comportement de serial killer. Et sans aucun doute, bien d’autres pa­ thogènes encore inconnus. • • Cette maladie a été découverte en 1982, aux Etats-Unis, dans le comté de Lyme. • • Il existe de nombreuses souches de borrélies, ces bactéries responsables de la borréliose de Lyme. • • La maladie se développe en trois stades, le premier étant celui de la phase aigüe après piqûre de tique, le dernier étant celui de la chronicité. • • Un bon système immunitaire permet de guérir de la maladie de Lyme dans 80 % des cas, sans aucun traitement ! DOSSIER SPÉCIAL LETTRE OUVERTE SUR LA MALADIE DE LYME 04 Certains de ces pathogènes (agents micro­ biens infectieux) sont possiblement transmis par les tiques. Mais aussi, dans de moindres proportions, par divers insectes hémato­ phages c’est-à-dire qui se nourrissent de sang, tels les moustiques, les taons, les aoû­ tats, les puces, les poux, ou encore les arai­ gnées. Les tests existants (ELISA puis Western Blot/ WB) ne sont globalement fiables qu’à 50 % en­ viron. 1 chance sur 2 donc d’être « positif » au test compte tenu de nombreux facteurs : • • variété et nombre de souches testées, le test WB étant toutefois meilleur que le ELISA ; • • faux positifs, faux négatifs par réaction croisée avec d’autres pathogènes ; • • faible réponse immunitaire du sujet. D’autres types de tests diagnostiques existent mais ne sont pas ou peu utilisés en France : tests LTT, PCR, observations au microscope à fond noir (DFM), CD57 NK, RK protocol etc. Ces tests sont souvent faits en Allemagne dans des laboratoires spécialisés. Le RK pro­ tocol est réalisé dans la clinique étasunienne hyperspécialisée du Dr Dietrich Klinghardt, et chez certains praticiens en Allemagne, Suisse, Italie1. Fig. 1 : Test WB et explications (image diffusée sur Internet et les réseaux par un auteur qui m’est inconnu, mais dont la validité du contenu est confirmée par les biologistes). DOSSIER SPÉCIAL LETTRE OUVERTE SUR LA MALADIE DE LYME 05 La borréliose de Lyme se signale parfois par un érythème migrant (anneau rouge excentrique centré sur le point de piqûre de la tique) qui apparait sur la peau, en principe au stade pri­ maire de la maladie. La borrélie a un cycle de réplication assez lent, de l’ordre de 24 h à 72 h, et est capable d’échapper au système immunitaire ainsi qu’aux traitements conventionnels. Elle se protège en effet dans les tissus profonds, en fabriquant des biofilms et des formes kys­ tiques. La persistance de la borrélie dans son biofilm est une réalité, objectivée entre autres par le Dr Kim Lewis, chercheur à Boston. Il parle de « persister » (prononcez : persisteur). Des es­ sais animaux et humains ont confirmé la per­ sistance de la borrélie après trois années de traitements antibiotiques. Les biofilms ont bien été observés et décrits par divers chercheurs dont le Dr Eva Sapi, chercheur à l’Université de New Haven, dans le Connecticut. Les troubles associés à uploads/Sante/ jalbertat-lettre-ouverte-sur-lyme-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Mai 30, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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