Les fruits et légumes frais au secours de l'obésité infantile Le Sommet mondial
Les fruits et légumes frais au secours de l'obésité infantile Le Sommet mondial des fruits et légumes, organisé du 27 au 30 mai à l'Unesco, et les 28 000 dégustations-animations de la semaine "Fraîch'attitude", qui se dérouleront jusqu'au dimanche 8 juin, propulsent carottes, tomates, fraises et autres courgettes comme armes absolues dans la lutte contre l'obésité. Depuis deux ans, les initiatives se multiplient pour faire consommer aux Français les 400 grammes quotidiens minimum de fruits et légumes recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces aliments, essentiels pour un régime équilibré, sont scientifiquement reconnus comme bénéfiques pour la santé. Ils limitent la survenue de certaines maladies cardio-vasculaires et les risques de cancer. En France, le Plan national nutrition santé (PNNS) recommande depuis plusieurs années d'en manger cinq portions par jour. Des messages à vocation sanitaire figurent désormais sur les publicités alimentaires. Et les distributeurs automatiques de snacks et confiseries sont censés avoir quitté les établissements scolaires. Malheureusement, tout cela semble insuffisant pour modifier les habitudes alimentaires des 22 millions d'enfants européens en surpoids. D'autant que les experts s'alarment : 1,3 million d'autres nouveaux petits Européens seront en surpoids d'ici à deux ans. "On peut faire évoluer les choses à condition de ne pas se reposer sur le concept du libre marché, il faut une intervention publique", répète Philip James, qui préside l'International ObesityTask Force de l'OMS. Bon nombre de pays passent donc à la vitesse supérieure. Soutenus par des filières de production, qui voient d'un oeil gourmand ces nouveaux débouchés, ils considèrent qu'il est prioritaire de développer des actions pédagogiques actives. Partout, il s'agit de cibler les enfants "victimes de la fracture nutritionnelle". Autrement dit, ceux qui n'ont pas accès, pour des raisons culturelles et financières, aux fruits et légumes frais. L'idée la plus partagée ? Commencer par distribuer gratuitement ces produits sur les lieux d'activité des enfants. En Nouvelle-Zélande, une étude sur un groupe de 3 000 enfants a permis de valider le fait que la distribution gratuite d'un fruit par jour à l'école (coût : 17 centimes d'euro par enfant et par jour), permettait de développer une prise de conscience et l'appétence pour ce type d'aliment. Cet article a pour sujet A. Les problèmes liés à l’excédent de poids chez les jeunes. B. Les aliments qui provoquent des cancers chez les jeunes. C. Les politiques sanitaires européennes pour lutter contre le cancer. D. Les opérations publicitaires pour développer la vente de produits frais. Les actions successives ont A. Renforcé les pratiques alimentaires existantes. B. Créé de nouvelles habitudes alimentaires chez les jeunes. C. Insisté sur l’importance de la consommation de produits frais. D. Fait connaitre les préférences alimentaires des jeunes Européens. La dernière action consiste à A. Multiplier les campagnes publicitaires dans les écoles. B. Donner une aide aux parents pour l’achat de produits frais. C. Analyse les gouts alimentaires des jeunes selon les cultures. D. Faire déguster gratuitement les fruits et légumes aux écoliers. Carousel « Carousel », dont l’histoire se situe sur la côte Est des Etats-Unis en 1873, raconte l’histoire d’amour de Billy, aboyeur sur le manège d'une fête foraine, et Julie, une jeune ouvrière naïve. Licencié, le jeune homme va se mettre à la battre. Julie est enceinte, alors Billy se met à voler pour survivre. Arrêté par la police, il se suicide. Quinze ans plus tard, il quitte le purgatoire où il expiait ses pêchés et revient sur terre le temps d’une journée pour réparer ses erreurs, rencontrer sa fille Louise et obtenir le pardon de Julie. Un pardon qui lui permettra de rejoindre enfin le Paradis. Contrairement aux spectacles produits à l’époque à Broadway, « Carousel » est tout sauf une amourette. Jusqu’à sa création en 1945, les comédies musicales évoquaient essentiellement la vie d’une société aisée ou de célébrités. Rodgers et Hammerstein vont mettre la vie des exclus et des plus pauvres au coeur de leurs histoires. Cette vision sombre de l’Amérique ne remit pas en cause l’immense succès de « Carousel » qui resta à l'affiche à Broadway durant 890 représentations (dans sa première version). Ce spectacle A. Met en lumière les inégalités sociales. B. Choque la bourgeoisie lors de sa sortie. C. Révèle le quotidien des exclus de la société. D. Dénonce la violence des forces de police. Cette oeuvre raconte une histoire d’amour A. Illégale aux yeux des autorités. B. impossible entre deux êtres opposés. C. Contrariée par des problèmes sociaux. D. Condamnée par la société du XIXe siècle. Cet article présente une oeuvre qui A. Symbolise la fin du rêve américain. B. S’insoire d’un célèbre conte populaire. C. Prend sa source dans un fait divers. D. Bouscule les codes de la comédie classique Les Aveyronnais de Paris : du bougnat aux frères Costes Le tout-Paris aveyronnais était convié par le cuisinier Michel Bras pour la dédicace de son luxueux livre de recettes (éditions du Rouergue), jeudi 19 décembre, à la Maison de l'Aveyron. Estimés à quelque 300 000, les membres de cette communauté, qui, de cafés de quartier en grandes brasseries, constituent la "bistrocratie aveyronnaise" ne manquent pas d'occasion de se retrouver. Leur légendaire solidarité perdure, ²²²notamment dans les amicales, qui sont d'efficaces réseaux de relations. C'est dans les années 1830-1840 que des paysans pauvres, qui parcouraient souvent à pied les 700 kilomètres entre l'Aveyron et Paris, commencent à s'y installer. Ils s'y font porteurs d'eau, hissant dans les étages des immeubles des seaux de 10 à 15 litres. Plus tard, ils vendent le charbon ; l'épouse sert à boire aux clients. Dès lors, la vocation de cafetier est née. A mesure que leur installation se fait plus confortable, les Aveyronnais hébergent un jeune frère, un cousin, qui, plus tard, prendra à son tour une gérance. Avant la première guerre mondiale, le système se consolide avec la création, par des Aveyronnais, des entreprises qui assurent le commerce de gros des boissons. Tout en livrant le café, la bière et le vin, les familles Tafanel, Richard et Bertrand jouent les rôles de banquier et d'agent immobilier. Grâce à leurs visites régulières dans les cafés, ils repèrent les garçons efficaces et peuvent jouer les intermédiaires en cas de cession. Michel Bras A. A invité à diner la communauté aveyronnaise chez lui. B. A écrit un livre sur l’histoire des Aveyronnais de Paris. C. A signé un ouvrage consacré à la cuisine aveyronnaise. D. Est chef au restaurant parisien « la maison de l’Aveyron ». Les Aveyronnais sont connus pour A. Leur côté dépensier. B. Leur goût pour l’alcool. C. Leur sens de l’entraide. D. Leur mauvais caractère. La particularité des Aveyronnais qui s’installaient à Paris à la fin du XIXe siècle est A. Qu’ils ont tous gardé des petits commerces. B. Que leurs femmes faisaient des travaux de couture. C. Qu’ils sont entrés dans le même secteur professionnel. D. Qu’avant d’arriver, ils travaillaient dans les mines de charbon. Les Aveyronnais apparaissent ici comme A. Une communauté peu intégrée. B. Des artisans relativement doués. C. Un réseau extrêmement organisé. D. De bons vivants assez paresseux. Le Royaume-Uni songe à exporter... ses hôpitaux Dans le cadre d’un ambitieux projet qui sera lancé à l’automne, une sorte de “service de rencontres”, composé de fonctionnaires du ministère de la Santé et de membres de UK Trade and Investment (l’agence officielle chargée de la promotion du commerce et des investissements au Royaume-Uni), sera chargé de mettre en rapport les hôpitaux qui souhaitent se développer à l’étranger et les Etats étrangers intéressés par les services médicaux britanniques. La mesure permettrait à des institutions réputées comme Great Ormond Street, Royal Marsden et Guy’s and St Thomas’ de s’implanter aux quatre coins du monde. Ces hôpitaux publics autonomes seraient tenus de rapatrier au Royaume-Uni tous les bénéfices réalisés à l’étranger. Les contrées de la planète jugées essentielles à la réussite du projet comprennent le Golfe persique, où la qualité des marques médicales britanniques est bien reconnue, ainsi que la Chine, le Brésil, la Libye et l’Inde. L’hôpital londonien MoorfieldsEye a d’ores et déjà établi une tête de pont à Dubaï, tandis qu’Imperial gère deux prospères centres spécialisés dans le traitement du diabète à Abou Dhabi.Un risque de dispersion Mais dans le secteur de la santé, d’aucuns estiment qu’en ces temps de sévères restrictions financières, le hôpitaux publics ne devraient pas se laisser distraire de leurs tâches domestique par la recherche d’investissements à l’étranger, qui pourraient se révéler aussi complexes que risqués. “Le NHS devrait avant tout s’assurer que les soins aux patients priment sur les profits”, soutient Katherine Murphy, directrice de la Patients Association. “Alors que le système de santé subit de profonds bouleversements, que les délais d’attente pour un rendez-vous ne cessent de s’allonger et que les hôpitaux se voient demander de faire 20 milliards de livres d’économies, on va encore se disperser dangereusement avec ce projet.Il est à espérer que le recrutement, pour le nouveau projet, des médecins formés au Royaume-Uni ne détournent pas des ressources nécessaires dans le pays. Un nouvel organisme intergouvernemental, Healthcare UK, servira d’intermédiaire entre les hôpitaux britanniques visant une uploads/Sante/ new-ce-feb-2021.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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