Épidémiologie du Diabète I- INTRODUCTION : - Le diabète est une épidémie mondia

Épidémiologie du Diabète I- INTRODUCTION : - Le diabète est une épidémie mondiale a forte prévalence dans les pays industrialisé, il est en constante progression en particulier le diabète type ,2 qui représente 95% des patients diabétique - Une pandémie aux conséquences dramatiques en raison des séquelles (cécité, trouble vasculaire…) et de la mortalité qu’elle entraîne déjà - L’Algérie est en plein transition Epidémiologique - Le diabète occupe la 4ème place dans les maladies chronique non transmissible. II- INTERET DE LA QUESTION : - C’un fléau mondial et un PSP - OMS en 2005 > 180 million de sujets diabétique dans le monde. - C’une véritable épidémie (30 million en 1985 180 million en 2005). - Cause importante de morbidité et de mortalité prématurée par ses complications surtout cardiovasculaires (50 à 80% de ses décès sont du a ses complications). - L’étiologie exacte du diabète est inconnue. - L’hyperglycémie est la 1ère cause de cécité. - Le cout élevé de PEC (H, TRT, suivi). - Le suivi médical des diabétiques reste très insuffisant. - Le nombre de décès attribués au diabète a été estimé à plus de 800 000, en réalité, ce chiffre se situe aux alentours de 04 millions de morts par an, soit 9 % de la mortalité totale. III- DEFINITION : 1- La définition du diabète est fondée sur le seuil glycémique à risque de micro angiopathie: glycémie à jeun > à 1,26g /l (7mmol/l) à 02 reprises. 2- Selon L’association américaine du diabète (AAD), le diabète est un trouble chronique caractérisé par l’association :  D’une hyperglycémie.  A de grandes anomalies au niveau du métabolisme des hydrates de carbones, des lipides et des protéines.  avec une tendance à développer des complications rénales, oculaires, neurologiques et cardio-vasculaires prématurées. 3- Selon l’OMS (1998) : le diagnostique de diabète est posé si : * Le sujet présente des symptômes de diabète et une glycémie au hasard 11,1mmol/l (2,00g/l). * Ou la glycémie à jeun (aucun apport calorique depuis au moins 8h) est de 7,0mmol/l (1,26g/l). * Ou la glycémie est de 11,1mmol/l (2,00g/l) 02 heures après l’ingestion de glucose (75g): HGPO.  Diabète gestationnel est diagnostiqué si : * Une glycémie au hasard est de 11,1mmol/l (2,00g/l) avec des symptômes cliniques typiques. * Ou la glycémie à jeun est de 7,0mmol/l (1,26g/l). * Ou, glycémie est de 1,40g/l 02 heures une HGPO.  Intolérance au glucose: * La glycémie à jeun est <à 1.26g/l, * Et la glycémie 02 heures, après l’ingestion de glucose est > à 1,40g/l et < à 2 g/l. 4- Classification :  Le diabète de type 1 : DID ou diabète de l’enfant Sécrétion insuffisante d’insuline. Il est rapidement mortel sans l’administration quotidienne d’insuline.  Le diabète de type 2 : DNID ou D. adulte Dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il représente 90 % des cas de diabète dans le monde et résulte principalement d’un surpoids et du manque d’exercice physique. Actuellement, ce type de diabète touche aussi les enfants obèses.  Le diabète gestationnel : - Hyperglycémie repérée pour la 1ère fois pendant la grossesse. - L’augmentation de la résistance à l’insuline, notamment le renforcement de la dégradation placentaire de l’insuline est le principal mécanisme à l’origine de l’hyperglycémie gestation. 5- pathogenèse : - Déficit « INSULINE »  DID - Anomalie qualité « INSULINE »  DNID IV- FACTEURS DE RISQUE  Diabète de type 1 : - Les personnes ayant des ATCD familiaux de DID - L’alimentation pendant la période néonatale et la petite enfance (protéines du lait de vache). - L’exposition à divers virus.  Diabète de type 2 : - Adultes et enfants obèses et sédentaires. - Certains groupes ethniques : les Asiatiques et les Africains, font 02 fois plus de DNID que autochtones des Amériques et d'Australie. - Personnes ayant des ANTCD familiaux de DNID - Femmes ayant eu un diabète sucré gestationnel. - Activité physique. - Facteurs nutritionnels:  Apport alimentaire en graisses saturées et ↓ Apport en fibres - Stresse sévère ou prolongé - Médicaments et hormones V- COMPLICATIONS :  Complications aigues: - Hypoglycémie : des épisodes prolongés ou répétés peuvent entraîner des lésions cérébrales irréversibles. - Acidocétose diabétique : le taux de létalité peut atteindre 10 à 15%. - Coma hyperosmolaire  Complications chroniques: - Complications vasculaires : *La macroangiopathie *La microangiopathie:rétinopathie, néphropathie - La neuropathie diabétique : polynévrite sensitivomotrice symétrique distale. - Ulcération et amputation du pied - HTA - Autres : Coronarite, Artérite des membres inférieurs - Complications cutanées VII- SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU DIABETE 1- DANS LE MONDE :  Prévalence du diabète : En 2005, l’OMS a estimé à plus de 180 millions le nombre de diabétiques dans le monde et on attend le double en 2030. Le nombre de DNID dans le monde est estimé à 120 millions, l’OMS estime que ce chiffre atteindra 213 millions en 2010. Quelques estimations du nombre attendu de diabétiques dans le monde 2000 2030 Europe 33. 3 48 Moyen-Orient 15. 2 42. 6 Afrique 07 18. 2 Amériques 33 66. 8 Asie et Australie 82. 7 190. 5 D'après: Wild et al, 2004-07-16 Les 10 premiers pays par le nombre de diabétiques : Inde, Chine, USA, Indonésie, Japon, Pakistan, Russie, Brésil, Italie, Bengladesh. 2- EN ALGERIE : Le diabète occupe la 4ème place parmi les MNT : - En 1992, lors d’un sondage auprès de 1302 familles à ORAN, la prévalence globale du diabète était de 2,17%. - En 1994, lors de sa thèse en épidémiologie, A Houti trouve dans la région d’Oran une prévalence de 6,8% chez les sujets âgés de 30 à 64 ans. - En 2002, chez les touaregs du sud algérien, la prévalence était de 0,7% pour le DID, en 2003, la prévalence du DNID était de 1,3%. - L’incidence avant 15 ans est en progression : dans la région de Constantine, l’incidence passe de 9,1 en 1997 à 12,3 /100000 en 2002. - L’étude STEPS OMS: la prévalence avec l’âge. les tranches de 25 à 64 ans dans ces deux régions avec une prévalence par décennie de 4,9%, 4,8%, 7,9% et 8% respectivement. - L’enquête TAHINA : * La glycémie moyenne est de 0.92g/l (DNS selon sexe,milieu). * 85.41% glycémie normale, 5.30% d’hyperglycémie modérée à jeun et 9.29% d’hyperglycémie. *L’hyperglycémie est + fréquente chez les 60 -70 ans, en milieu urbain et dans les hauts plateaux. *La fréquence du diabète dépisté est de 3.50% (DNS sexe et milieu), fréquemment dépisté chez les 60 -70 ans et dans le tell. *la prévalence du diabète est de 12.29% (DNS sexe), prévalent chez les 65 – 70 ans, en milieu urbain et dans les hauts plateaux. VIII- STRATEGIE DE PREVENTION 1- Stratégies et principes de la prévention  L’approche collective : Les activités visent à modifier l’importance des f. de risque dans les populations sans tenir compte du risque présenté par chaque personne. Pour engager ce type d’approche, il faut se trouver dans une situation ou le risque d’évènement morbide est si élevé qu’il est inacceptable.  L’approche individuelle : L’intervention cible uniquement les sujets qui présentent un risque élevé de maladie. 2- Types de prévention  Prévention primaire :  DID: - Supprimer les PLV dans la période néonatale et la petite enfance. - Permettre aux cellules bêta de rester au repos en administrant précocement de l’insuline. - Stimuler l’apparition d’une tolérance antigénique (instaurer précocement une insulinothérapie) - Faire appel à l’immunosuppression ou à l’immunomodulation. DNID : • Corriger et prévenir l’obésité. • Éviter ou utiliser avec prudence les médicaments diabétogènes. • Faire d’avantage d’exercice physique. DSG et ATGG : • Mêmes recommandations que pour le DNID. • Préconiser les méthodes de contraception mécaniques  Prévention secondaire : Fait appel à des activités visant à déceler précocement le diabète tel que le dépistage. L’objectif principal du dépistage est la détection du diabète chez des sujets à risque, qui permet d’instaurer un TRT efficace pouvant retarder son évolution et diminuer le risque ou la sévérité des complications, On estime qu’en moyenne les sujets sont porteurs de cette maladie 4 à 7ans avant que le diagnostique ne soit posé. Ces programmes de dépistage contribuent également à sensibiliser la communauté au problème et ouvrent la voie à des programmes éducatifs sur le diabète.  Trois approches différentes du dépistage : 1. Dans la population : où la prévalence du diabète est élevée. 2. Dépistage sélectif : dans des groupes ayant un risque élevé de DNID. 3. Dépistage à l’occasion d’une consultation : Lorsque des sujets à haut risque se présentent d’eux mêmes dans un établissement de soin. C’est la méthode la plus employée et elle est très rentable car elle ne nécessite aucun coût d’organisation, ni de convocation des sujets. - Les tests utilisés dans le dépistage : Glycosurie, Glycémie occasionnelle, Glycémie à jeun, Épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale. - Critères d’évaluations d’un programme de dépistage • Incidence ++++. • Coût par nouveau cas décelé. • Dispositions prises pour les sujets dont les résultats sont positifs.  uploads/Sante/ pnl-et-epidemiologie-du-diabete.pdf

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  • Publié le Sep 21, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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