IFSI Roanne LEBRETON Séverine 35 bis, rue Albert Thomas 42300 ROANNE MEMOIRE DE
IFSI Roanne LEBRETON Séverine 35 bis, rue Albert Thomas 42300 ROANNE MEMOIRE DE FIN D’ETUDE 1 19 9 D Dé éc ce em mb br re e 2 20 01 12 2 P Pr ro om mo ot ti io on n 2 20 01 10 0- -2 20 01 13 3 Note aux lecteurs : « Il s’agit d’un travail personnel et il ne peut faire l’objet d’une publication en tout ou partie sans l’accord de son auteur. » Je souhaite remercier plusieurs personnes. Ma famille, mes amies et mes formatrices pour m’avoir encouragée et soutenu pendant ces trois années d’étude. Merci à tous. ~ 1 ~ SOMMAIRE INTRODUCTION .................................................................................................................................. 2 I. SITUATION D’APPEL ........................................................................................................................ 3 A. CONSTAT : .................................................................................................................................. 3 B. ANALYSE DE LA SITUATION : ...................................................................................................... 4 C. QUESTIONNEMENT : ............................................................................................................... 6 D. QUESTION DE DEPART PROVISOIRE : .................................................................................... 7 II. ÉTAPE EXPLORATOIRE ............................................................................................................ 8 A. METHODOLOGIE D’ENQUETE : ................................................................................................... 8 B. PROFESSIONNELS INTERVIEWES : ............................................................................................. 8 C. ANALYSE DES ENTRETIENS ET PREMIERES LECTURES: ....................................................... 9 D. QUESTION CENTRALE DEFINITIVE : ...................................................................................... 13 III. CADRE CONTEXTUEL ......................................................................................................... 14 IV. CADRE CONCEPTUEL ........................................................................................................ 19 A. LA TRANSVERSALITE : .............................................................................................................. 19 B. LA PRISE EN CHARGE DES PLAIES CHRONIQUES: ................................................................... 22 C. LA CICATRISATION : .............................................................................................................. 24 HYPOTHÈSES ................................................................................................................................... 26 CONCLUSION .................................................................................................................................... 27 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 28 ANNEXES ............................................................................................................................................ 31 ANNEXE I : ................................................................................................................................. 31 ANNEXE II :................................................................................................................................ 31 ANNEXE III : .............................................................................................................................. 31 ~ 2 ~ INTRODUCTION Ce travail est une initiation à la recherche dans le cadre de l’obtention du diplôme d’état infirmier. Ce mémoire me permet d’approcher une première fois la recherche infirmière. La population est vieillissante. Les maladies liées à l’âge et leurs conséquences, de plus en plus fréquentes, sont rencontrées dans tous les services. Il apparait que le suivi et la prise en charge des plaies chroniques n’est pas uniforme, parfois délaissé. C’est pourquoi, j’ai choisi de traiter ce sujet pour mon mémoire de fin d’étude (MFE). J’ai effectué mes stages dans plusieurs spécialités adultes comme la chirurgie, la médecine et les soins longues durées. Lors de mes stages, j’ai pu constater que les infirmières ont parfois des difficultés à choisir ce qui est souhaitable de mettre en place comme pansement et comme suivi pour gérer les plaies chroniques. Selon les années d’expérience d’une infirmière, la prise en charge de ces plaies sera différente car les pratiques évoluent continuellement ; cela qui entraîne un manque d’uniformité dans les pratiques. C’est pourquoi une infirmière doit rester informer de toutes les nouvelles techniques de soins et actualiser ses pratiques. Les nouveaux diplômés, ou ceux qui n’ont pas suivi de formation spécifique, ont des difficultés lors de la prise en charge des plaies chroniques. Je me suis questionnée sur les formations possibles offertes aux infirmières. J’ai interrogé les professionnels, enquêtée sur les pratiques courantes et revue les avancées de la littérature. ~ 3 ~ I. SITUATION D’APPEL La situation que j’ai vécue en stage a ouvert ma curiosité sur les différentes pratiques de pansage. A. CONSTAT : Lors de mon premier stage de troisième année que j’ai effectué en soin longue durée dans un hôpital local, j’ai pris en charge une patiente. Madame A. 94 ans, qui était porteuse d’une escarre de stade IV (1) au niveau de son talon gauche. Madame A. est en fin de vie et a donc de plus en plus de difficultés à se mouvoir, à manger, à avaler de l’eau ou ses médicaments. Avec l’équipe soignante, et l’accord de la patiente, nous avions convenu que nous pourrions lui faire prendre une douche. Ce soin permettrait à la patiente d’être massée, au chaud, apaisée par l’eau et pour nettoyer sa plaie d’escarre plus en profondeur et en douceur avec le jet d’eau. J’étais du matin (6h30-14h) et je suis allée, avec une aide-soignante, faire la toilette de madame A. vers 10h pour attendre que son traitement antalgique ait fait effet. Nous avons installé madame A. sur le lit douche du service et emmener dans sa salle d’eau. Nous l’avons transféré avec son drap pour éviter des douleurs trop importantes qui seraient causées par nos mains. Nous l’avons sécurisé sur le lit douche, car elle est souvent en position antalgique dû à son escarre qui lui est très douloureux. J’ai enlevé la bande puis le pansement mis en place sur la plaie d’escarre. Nous avons fait sa toilette et un shampooing. Madame A. nous a dit que la douche lui faisait du bien. Avant de refaire le pansement, j’ai prévenu l’infirmière pour qu’elle voit l’état de la plaie. Cette infirmière étudie les plaies, la cicatrisation et les pansements en vue d’obtenir un diplôme universitaire (DU) plaie et cicatrisation (2). Elle m’a demandé de l’attendre car elle voulait l’avis et l’accord des autres infirmières pour continuer le traitement. En attendant, avec l’aide-soignante nous avons refait le lit de la patiente pour pouvoir l’installer. 1 http://www.escarre.fr/plaie/differentes-escarres/classifications-anatomiques.php 2 Pour faciliter la lecture nous appellerons cette infirmière, l’infirmière PC. ~ 4 ~ Pendant ce temps, j’ai discuté avec madame A. sur le fait que des infirmières allaient se concerter pour mettre en place le meilleur traitement afin de favoriser la cicatrisation de la plaie d’escarre sur son talon. Ainsi, trois infirmières sont entrées dans la chambre, elles ont examiné la plaie d’escarre et se sont mises d’accord sur le fait de continuer le traitement par « Intrasite » pour favoriser la détersion de la fibrine. Pour mesurer l’évolution de la plaie, l’infirmière PC a suggéré de prendre des photos à chaque fois que le pansement serait refait. J’ai donc mis de l’Intrasite dans la plaie d’escarre, du Ialuset hydro pour protéger les bords de la plaie et du Tegaderm pour que le traitement contre la fibrine ne soit pas absorbé par les compresses. Ces compresses sont mises en place pour éviter de tâcher le lit trop rapidement. Une bande de maintien, non serrée, est mise en place pour contenir les compresses. Le protocole avec pansement Intrasite est resté en place ; la fibrine qui se déposait en surplus sur la plaie était retirée manuellement. L’infirmière PC m’a dit de conserver l’humidité de la plaie pour améliorer la cicatrisation. Suite à la réfection du pansement nous avons, avec l’aide-soignante, installé madame A. dans son lit afin qu’elle se repose. La plaie a évolué très rapidement vers une ostéite qui a été diagnostiquée. La plaie s’est de plus en plus creusée sous la plante de son pied gauche. Ce constat m’a posé question et m’a amené à le choisir comme sujet pour mon mémoire. Grâce à son analyse, je pourrai développer diverses questions. B. ANALYSE DE LA SITUATION : Suite à ce que j’ai observé lors de cette situation, je me suis questionnée sur le point de vue des soignants, celui du patient et de l’infirmière diplômée en plaie et cicatrisation. Ce sont des pistes de recherche qui seront développées dans le cadre théorique. ~ 5 ~ CONCERNANT LE SOIGNANT : Comment les infirmières qui n’ont pas suivi cette formation assure-t-elle une prise en charge optimale de la plaie d’un patient ? Lors d’absence d’infirmières PC, les autres infirmières se réfèrent aux protocoles de la Haute Autorité de Santé (HAS). Il est partagé dans la pratique que les plaies sont parfois difficile à classer tellement elles évoluent rapidement chez certains patients. De plus, les moyens thérapeutiques ne sont pas toujours à disposition des soignants car ils sont coûteux et non pris en charge. Dans cette situation les infirmières se concertent afin d’établir un protocole de soin le plus adapté. CONCERNANT LE PATIENT : Quelle relation entre le soignant et le soigné lors de la prise en charge de plaie chronique ? Madame A. était soulagée et confiante en sachant que toute l’équipe prenait soin d’elle et tentait de lutter contre son mal-être. Nous avons un rôle de soutien, d’aide auprès du patient et auprès de sa famille. C’est une relation importante car « les plaies chroniques sont définies comme des plaies ne cicatrisant pas après 6 semaines » (3). Dans toute prise en charge la relation soignant-soigné est la base du soin. D’autant plus que la plaie est longue à cicatriser et qu’elle est très douloureuse. CONCERNANT L’INFIRMIÈRE PC : Quelle est la place d’une infirmière ayant le diplôme « plaie et cicatrisation » au sein d’une équipe soignante ? Dans mon constat, après concertation de l’équipe soignante les actions mises en place étaient les suivantes : - Protocole pour les pansements - Conduite à tenir (traitement antalgique avant le pansement) - Suivi photographique de la plaie ~ 6 ~ Cette procédure me paraît importante car dans ma situation l’infirmière PC était très appréciée de ses autres collègues. En effet, elle apportait un savoir et un savoir- faire supplémentaire. Dans les autres services, j’ai pu constater que les infirmières refont le pansement à l’identique. C. QUESTIONNEMENT : L’infirmière PC permet-elle une uniformisation des soins ? Je cherche à savoir si une infirmière PC harmonisait aussi la prise en charge des plaies lorsque le uploads/Sante/ tfe-lebreton-severine.pdf
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- Publié le Aoû 16, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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