Place des médecines alternatives en pratique clinique : Acupuncture et cupping-

Place des médecines alternatives en pratique clinique : Acupuncture et cupping-thérapie 1 PLAN : Introduction :......................................................................................................1 1. Synonymes :.................................................................................................2 2. Définition :...................................................................................................2 3. Intérêt par rapport à la médecine conventionnelle.......................................3 Matériel et méthodes :........................................................................................5 1. Série acupuncture :.......................................................................................6 2. Série cuppingthérapie :................................................................................7 Résultats :...........................................................................................................8 1. Résultats de la série acupuncture :............................................................9 Généralités :...........................................................................................9 Résultats après la 1ère séance de Chiapi :.............................................15 Résultats après la 2ème séance de Chiapi :............................................19 2. Résultats de la série cuppingthérapie :.......................................................21 Généralités :.........................................................................................21 Motifs de consultation :.......................................................................22 Résultats globaux :..............................................................................24 Résultats selon le motif de consultation :...........................................28 Remarques :.........................................................................................37 Discussion :........................................................................................................38 2 1. Acupuncture :..........................................................................................39 Généralités :.........................................................................................39 Pratiques et législations :.....................................................................39 Bases de l’acupuncture :......................................................................43 Le Yin - Yang ou le fondement de la médecine chinoise :..........................43 Les méridiens et les branches collatérales:..............................................49 Le QI:...............................................................................................50 Les organes et les viscères :...................................................................50 Définition du point d'acupuncture :.........................................................51 Mode d’action de l’acupuncture :...........................................................52 Traitement du tabagisme par acupuncture :........................................53 Méthode Chiapi :...............................................................................53 Évaluation :......................................................................................63 2. Cuppingthérapie :.....................................................................................66 Définition :...........................................................................................66 Historique :..........................................................................................67 Différents types de Hijama :................................................................68 Physiologie :........................................................................................68 Chronobiologie :..................................................................................69 Biologie :..............................................................................................71 Mode d’action :....................................................................................72 Thérapeutique :....................................................................................74 Indications de la hijama :....................................................................75 Contre-indication :............................................................................75 Précautions de réalisation :.................................................................75 Description de la réalisation pratique d’une Hijama...........................75 Localisation des ventouses selon la pathologie..................................78 3. autres médecines alternatives :.................................................................93 Conclusion :......................................................................................................95 3 INTRODUCTION : 4 1. Synonymes : Le terme médecine non conventionnelle est le terme retenu par la Commission européenne pour qualifier les médecines alternatives, qui font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990. (1) On retrouve plusieurs appellations aux sens souvent différents (1) (2) (3): • Médecine douce. • Médecine complémentaire. • Médecine naturelle. • Médecine holistique (certaines pratiques prétendent traiter l’être humain dans sa globalité). • Médecine parallèle. 2. Définition : Les médecines alternatives sont une grande variété de méthodes de traitement trouvant leur origine dans diverses théories(1), philosophies et religions(2), non fondées sur la méthode expérimentale(1) (2). Elles reposent sur des traditions empiriques, apparues pour la plupart avant l’avènement de la médecine fondée sur les faits(1). • Médecine qui diffère de la médecine officiellement reconnue et qui emploie d’autres formes thérapeutique. (3) (Office de la langue française 1999). • Qui exclut l’utilisation de tout produit pharmaceutique, et qui base ses traitements sur l’utilisation exclusive de moyens naturels (jeûne, phytothérapie, diététique, massage, hygiène de vie, soleil, air pur...) (3) (Office de la langue française 2002). • « un large domaine de ressources guérissantes qui embrasse tous les systèmes de santé, toutes les modalités et toutes les pratiques avec les théories et les croyances qui les accompagnent, sauf ceux qui sont intrinsèques au système de santé politiquement 5 dominant dans une société ou culture particulière à une période historique donnée » (4) Conférence sur la Méthodologie de Recherche de la CAM (médecine alternative et complémentaire) 1995. La législation française autorise le traitement par les médecines douces si le médecin est titulaire d’un doctorat en médecine. (5) 3. Intérêt par rapport à la médecine conventionnelle : Les médecines alternatives sont souvent préventives (1). De nombreuses personnes se tournent vers la médecine alternative non pas parce qu’elles sont malades, mais parce qu’elles désirent rester en bonne santé ou se protéger du Stress (2). On leur accorde également d’autres mérites qui justifient l’attention de plus en plus grande qui leur est accordée : • Respect du fonctionnement naturel du corps par emploi de méthodes manuelles, ou par administration de substances naturelles non synthétiques (1). • Dénuées de toute toxicité, avec une innocuité totale dans le cadre des modalités habituelles d’utilisation (6). • Bonne tolérance, sans effets secondaires (sauf exception) (6). • Propriétés générales étendues (6). • Propriétés curatives spécifiques qui s’intègrent dans le fonctionnement physiologique de l’organisme humain (6). • Meilleure prise en compte de la réalité individuelle du patient (5). • Approche holistique : prise en charge globale de l’individu (5). 6 5. Facteurs qui incitent le choix de thérapies Alternatives : (4) Une thérapie alternative, fournie par un guérisseur traditionnel peut très bien être la première rencontre de la personne avec les services médicaux. D’autres individus choisissent une thérapie alternative à cause d’un désir d’être traité comme une personne “entière”, pour être un participant actif à leurs propres soins, pour satisfaire à leurs besoins spirituels ou psychologiques et pour améliorer leur qualité de vie plutôt que de prolonger tout simplement la vie. On se tourne vers les thérapies non conventionnelles pour une variété de raisons : • Désir d’éviter toxicités, traitements invasifs ou autres qualités de thérapie conventionnelle • Préférence pour médicaments naturels plutôt que synthétiques • Préférence pour une participation agrandie dans les décisions • Insatisfaction avec les professionnels de la médecine moderne • Echec de thérapie conventionnelle à guérir • Maladie grave ou chronique dont le pronostique est peu encourageant • Conditions aiguës et chroniques pour lesquelles les traitements conventionnels médicaux manquent ou sont décevants • Techniques des guérisseurs traditionnels font partie de l’héritage culturel du patient 3. Historique : Depuis la plus haute antique, et partout dans le monde, l’art de soigner est une composante majeure de l’ordre culturel. Ce travail s’intéresse à deux méthodes des plus anciennes : l’acupuncture et la cupping-thérapie. 7 - Acupuncture : (1) L'histoire de l'acupuncture lui confère une appartenance à la médecine traditionnelle chinoise. En Inde, l'utilisation de l'acupuncture est mentionnée il y a environ 5 000 ans dans l'Ayurveda (traité de médecine ayurvédique) et elle reste utilisée de nos jours en médecine traditionnelle indienne. Les premiers indices relevant de l'acupuncture se situent à la période de l'âge de pierre (durant la dynastie Chang : du 16è au 11è siècle avant Jésus- Christ.) où, des aiguilles de bambou ou d'os serviraient au coulage du bronze. L'acupuncture et la théorie des méridiens sont décrits dans certains des ouvrages datant du début de la dynastie Han (-168, soit 50 ans environ après la fin des Zhanguo) trouvés dans une tombe des Han (Mawangdui, 1973-75). L'acupuncture aurait été introduite en Europe au XVIIe siècle par Willem Ten Rhyne, médecin hollandais de la Compagnie des Indes (1679) qui l'aurait découvert à Nagasaki au Japon, ainsi que par Kæmpfer. Un siècle plus tard Dujardin et Vicq d'Azyr relatent le procédé dans leurs ouvrages respectifs. Cependant, il semble que ce soit Louis Berlioz qui, le premier, en ait tenté la pratique en France (1810), imité ensuite par de nombreux médecins, mais ce n'est vraiment qu'à partir de 1927 qu'elle va devenir populaire grâce aux travaux du sinologue Soulié de Morant. En 1822, l'acupuncture fut confrontée à diverses difficultés, elle fut censurée par l'empereur chinois et proscrite du programme du Collège médical impérial. Plus tard, Mao Zedong essaiera lui aussi d'éliminer cette pratique - à cause de ses fondements taoïstes incompatibles avec l'idéologie marxiste - avant de la réhabiliter. 1979 l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie une liste de 41 maladies pouvant être traitées par acupuncture. - Cuppingthérapie : Traditionnellement, la cuppingthérapie a été pratiquée dans la plupart des cultures ; son nom arabe est Al-Hijama, elle a fait partie de la pratique culturelle du Moyen-Orient depuis des milliers d’années (7). La hijama est une tradition curative ancestrale qui permet de soulager le patient du mauvais sang agglutiné au dos entravant la circulation et pouvant 8 engendrer de nombreuses maladies (8). Il s’agit d’une solution thérapeutique essentielle dans l’évolution de l’histoire de la médecine(9). Ses bienfaits thérapeutiques sont reconnus depuis la nuit des temps : Tous les prophètes d’Adam à Muhammad (Paix et Bénédictions sur eux) ont pratiqué sur eux la hijama. La médecine islamique appuie la pratique de la hijama par plus de cent hadiths (8). Hippocrate traitait les hémorragies utérines, les angines et l’arthrite par la Hijama (8) (9). Il en précise les indications et les contre-indications dans l’art de guérir (9).Vulpes a figuré et décrit 13 ventouses en bronze découvertes dans les fouilles de Pompéi (9). Galien traitait les hémorragies nasales par de grandes ventouses sur les hypochondres (9). Le Papyrus Ebers, le plus ancien des manuels médicaux enregistré en Egypte mentionne la cuppingthérapie (Curtis, 2005) (7).Les égyptiens de l’époque des pharaons traitaient les piqûres et les morsures venimeuses par la hijama (8) (9). Le traitement par ventouses a été utilisé en Chine pendant des millénaires. On les utilisait essentiellement pour aspirer le pus et le sang dans le traitement des furoncles (10). Cette pratique est développée en Andalousie par Razès et Avicenne (8). Au XVIe siècle, Brissot met en garde contre l’utilisation démesurée de la saignée (8) (9). Au début du XXème siècle, plusieurs facteurs dont l’avènement des antibiotiques ont contribué à la disparition progressive des ventouses (9) (10). En 2004, l’OMS classe la hijama comme une médecine qui soigne (8). Actuellement, l’incisio-thérapie moderne est incitée par un renouveau islamique, elle est développée par les écoles chinoise, syrienne, allemande et américaine (8). 9 L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité de deux médecines non conventionnelles, à savoir : l’acupuncture et la cupping-thérapie, dans la pratique clinique courante. 10 Matériel et méthodes 11 On a fait une étude descriptive sur 59 sujets répartis en deux séries. La première série d’acupuncture uploads/Sante/acupuncture-et-cupping-therapie 1 .pdf

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  • Publié le Sep 11, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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