Annales 2017-2018 Première année de masso-kinésithérapie École d’Assas 2 Présen

Annales 2017-2018 Première année de masso-kinésithérapie École d’Assas 2 Présentation : Le but de ce recueil est de regrouper les annales et certains corrigés de K1 de l’année 2017-2018 pour que tu puisses les utiliser pour réviser. Tu pourras t’en servir tout au long de l’année et compléter avec les annales des années précédentes. Pour autant, tous les sujets ne sont pas traités (et oui il faudra aussi travailler on ne fait pas tout…) et ces corrections ne se dispensent pas des cours de tes professeurs et peuvent malheureusement contenir des erreurs (et des fautes d’orthographes...) même si nous avons fait au mieux. De plus nous ne te présentons pas une liste exhaustive des sujets pouvant tomber pour les partiels... les sujets de l’année dernière peuvent tous retomber comme ne pas tomber, il appartient à chacun d’apprendre, bien entendu, tous les chapitres de tous les cours. Sur ce, nous te souhaitons bon courage pour ton année de K1 ! La team tuto 3 Table des matières Semestre 1 ......................................................................................................................... 4 UE.2 : Sciences humaines et sciences sociales .............................................................................. 5 1) Psychologie ...................................................................................................................................... 5 2) Ethique (première session) .............................................................................................................. 6 UE3 : Sciences biomédicales ...................................................................................................... 13 1) Hygiène .......................................................................................................................................... 13 2) Biomécanique ................................................................................................................................ 13 3) Neuro-anatomie ............................................................................................................................ 18 4) Pathologie médicale et chirurgicale .............................................................................................. 24 UE.4 : Science de la vie et du mouvement ................................................................................. 26 I) Anatomie ............................................................................................................................. 26 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 26 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 30 4) Tronc .............................................................................................................................................. 34 II) Physiologie articulaire .......................................................................................................... 36 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 36 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 38 3) Tronc .............................................................................................................................................. 41 UE.6 : Théories, modèles, méthodes et outils en kinésithérapie ................................................ 42 1) Sujet 2017-2018 ............................................................................................................................ 42 Semestre 2 ....................................................................................................................... 45 UE.1 : Santé Publique ................................................................................................................ 46 1) Santé publique ............................................................................................................................... 46 2) Handicap ........................................................................................................................................ 46 UE.3 Sciences Biomédicales ....................................................................................................... 47 1) Neuro-physiologie ......................................................................................................................... 47 2) Pathologie médicale et chirurgicale .............................................................................................. 55 UE.4 : Sciences de la vie et du mouvement ................................................................................ 58 Anatomie ...................................................................................................................................... 58 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 58 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 61 3) Tronc .............................................................................................................................................. 63 Physiologie articulaire .................................................................................................................. 67 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 67 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 68 3) Tronc .............................................................................................................................................. 70 4 Semestre 1 5 UE.2 : Sciences humaines et sciences sociales 1) Psychologie Première session : 6 2) Ethique (première session) 7 Deuxième Cas clinique : J’ai pris en charge Mme F, âgée de 54ans, hospitalisée pour un déficit passif de flexion de son genou gauche. Cette limitation est en lien avec un ancien traumatisme qui a entraîné une raideur avec des adhérences et rétraction des éléments périarticulaires. L’équipe médicale réalise une arthrose (sections des zones adhérentes) afin de retrouver une amplitude fonctionnelle (100° de flexion passive obtenue à la sortie du bloc). Une mobilisation passive de son genou à l’aide d’un arthromoteur 24h/24h doit être réalisée pendant 3 jours. La patiente très contente d’entendre que le chirurgien ait pu obtenir une telle amplitude et est très motivée pour suivre les consignes. Néanmoins, à mesure que les heures puis les jours passent, la douleur augmente considérablement (malgré le traitement médicamenteux antalgique) alors que l’amplitude de flexion diminue. La patiente a énormément de mal pour s’endormir puisque l’appareil fonctionne même la nuit .Mais malgré la douleur la patiente souhaite continuer la mobilisation. Nous avons fait part de cette douleur au chirurgien, il n’a pas souhaité changer le traitement. En l’espèce, Mme F, âgée de 54 ans, présente un déficit passif de flexion de son genou gauche dû à un ancien traumatisme. Suite à une intervention chirurgicale pour récupérer son amplitude de flexion, Mme F se plaint lors de son traitement post-opératoire que la douleur augmente malgré les traitements médicaux. De plus, ce traitement entraîne une perte d’amplitude de flexion contrairement au but de l’opération. Néanmoins, la patiente souhaite ardemment continuer le traitement et le chirurgien en charge de la patiente ne souhaite ni le changer ni le faire évoluer. 1. Ainsi, face à une douleur aussi persistante et un traitement potentiellement inefficace, quels sont les moyens et les limites en termes d’accompagnement du Masseur Kinésithérapeute (MK) lorsque la patiente est consentante à ce traitement? On peut s’interroger sur la place que l’on doit accorder à la perception de la douleur chez le patient notamment lors d’un avis médical ? Par conséquent, lorsque la douleur persiste et que l’intervention chirurgicale s’est révélée inefficace, persister dans les soins ne peut-il pas être assimilé à de la maltraitance voire de l’acharnement thérapeutique ? Seulement, ouvrent-ils le droit pour le masseur kinésithérapeute à une capacité d’action face au droit de prescription d’un médecin ? 8 2. En premier lieu et selon l’article L.111-4 du Code de la santé publique dite Loi Kouchner du 4 mars 2002, « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Du point de vue déontologique et juridique, il existe une possibilité pour le patient de refuser un traitement à tout moment. La seule condition du refus du patient doit dépendre de son consentement libre et éclairé. Or, la patiente Mme F souhaite continuer la mobilisation malgré la douleur et l’emploi d’antalgiques ainsi que le peu d’efficacité du traitement. En l’état, le consentement de la patiente au traitement ne permet pas au Masseur- Kinésithérapeute d’agir. C’est pourquoi, nous devons nous interroger sur les motivations de la patiente qui souhaite continuer le traitement tandis qu’elle manifeste des signes de douleurs accrus et que le traitement ne lui permet pas de gagner en amplitude de flexion. La perception de la douleur chez le patient, ici Mme F, doit nous questionner. Le domaine médical s’appuie sur un grand principe : Primum non nocere, locution latine qui signifie « en premier ne pas nuire ». Principe que l’on retrouve dans le traité des Épidémies qui définit ainsi le but de la médecine : « Face aux maladies, avoir deux choses à l'esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal ». Seulement, ce principe ne peut pas être suffisant pour appréhender la douleur chez un patient et éventuellement l’arrêt ou l’évolution d’un traitement. En effet, la douleur telle qu’elle a été définie en 1979 par l’IASP « est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d'une telle lésion ». Donc, la notion de douleur est relative et subjective car elle dépend de la perception et du ressenti de chaque patient. C’est l’Homme qui fait sa douleur au travers de ce qu’il est, lui attribuant une signification propre. Les Hommes ne souffrent ni de la même manière, ni à partir de la même intensité d’agression. La douleur est un évènement pluridimensionnel car elle n’est pas seulement physique mais également morale. Face à ce type de situation, le MK dispose de moyens tels que les échelles d’auto-évaluation de la douleur afin d’en évaluer au mieux sa perception. Au-delà des outils, le MK doit aussi rechercher et créer un lien étroit avec le patient. D’ailleurs, le soin sera d’autant plus efficace que le patient se sent compris en sécurité et en confort avec le corps médical. Le MK aide sa patiente dans son ensemble, avec sa culture, sa religion et ses valeurs, et en portant une attention toute particulière aux émotions, aux sensations et aux réactions de la personne. De plus, l’attitude et le comportement d’un patient peut nous révéler des informations. Ainsi, Michel Geoffroy note « le bien de l’autre qui peut en décider ? », il 9 s’agirait d’accompagner le patient et non de le précéder. De ce fait, le MK ne peut qu’accompagner Mme F dans sa démarche et pendant son traitement. Cela pousse à se demander quelles sont les responsabilités éthiques possibles du kinésithérapeute dans cette situation. Selon Paul Ricœur, il faut « agir avec et pour autrui ». Le MK, même s’il peut être en désaccord avec le traitement et le consentement de Mme F, doit agir uniquement dans son intérêt médical et pour elle-même. Le corps est un langage que le MK doit s’efforcer de faire accéder à son patient. Dolto le décrit par « comment faire accéder le patient au langage du corps ». Ce langage gestuel est de nature social, environnemental et pas seulement physiologique. Le praticien doit tenir compte de la personnalité, l’environnement du patient pour mieux s’adapter. Le patient peut exprimer aussi par son attitude et son comportement ce qu’il ne peut exprimer verbalement. Il faut être attentif au comportement de Mme F car il peut être porteur de sens, même s’il est bien évidemment compliquer de l’analyser et le comprendre. Deux notions permettent de mettre en évidence cette dualité face à laquelle se trouve le masseur-kinésithérapeute tels que les notions éthiques de « Cure », notion objective (guérir/traiter), et le « Care » notion subjective (prendre soin de quelqu’un). Il ne s’agit pas seulement de soigner des maladies, ici un déficit passif du genou, mais aussi de prendre soin de quelqu’un, avoir uploads/Sante/annales-2017-2018-11.pdf

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  • Publié le Fev 16, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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