Résumé critique d’article Auteur : Christoph Barmeyer Article disponible en lig

Résumé critique d’article Auteur : Christoph Barmeyer Article disponible en ligne à l'adresse : https://www.cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2014-2-page-21.htm?contenu=article Réalisé par : Encadré par : Berdik Ayou Mme Bekkaoui Sophia Master : Commerce International et Logistique / ENCGO 2019-2020 Compte-rendu critique de l’article Symétries et asymétries de pouvoir dans les relations interculturelles en entreprises multinationales Le monde du travail franco-allemand en images 2 Dans son introduction, l’auteur met en évidence l’évolution des relations franco-allemandes qui touchent plusieurs domaines, d’où l’idée de coopération entre les deux pays est très présente. Dans ce sens-là, l’idée pousse l’auteur de posé la problématique suivante : Est-il possible de faire du management interculturel un sujet d’analyse par le biais d’autres formes de représentations que celles des langages écrit ou parlé ? Pour atteindre son but l’auteur commence par une analyse comparative entre les deux cultures en ce qui concerne le mode de travail, ensuite la contextualisation du management interculturel, enfin présenté le monde du travail franco-allemand en images. Qualifie comme étrange alchimie (Pateau 1998), les échanges et l’interdépendance économique française-allemande ont connu beaucoup de succès malgré les difficultés et les malentendus entre eux à tous les niveaux hiérarchique, d’où la notion du management interculturelle (Barmeyer 2007, Chanlat 2008, Chevrier 2010) intervienne ici à travers plusieurs disciplines scientifiques, afin de comprendre l’origine de ces conflits. L’auteur présente ici trois thèmes mettent en lumière des antagonismes (Demorgon 1998), basées sur des études empiriques (Barmeyer 2005, Breuer/de Bartha 1993, Davoine 2002, DFI 2003, Pateau 1998), à savoir (1) Communication, langue et information, (2) Gestion du temps, organisation et méthode de travail, (3) Hiérarchie, autorité et pouvoir. L’auteur ajoute un dernier thème, (4) complémentarité et synergie du management franco-allemand. Tout ça pour ensuite voir dans quelles mesures ces thèmes et domaines de réflexion se retrouvent dans les illustrations des acteurs français et allemands. Pour sa contextualisation du management interculturel, l’auteur met la loupe sous les critiques avancées par d’autres chercheurs (Dahlén 1997, Moosmüller 2004) qui considèrent que la dimension surannée de termes culturels jugés statiques et dépassés. D’où il faut d’une part prendre en considération d’autre contextes culturels tels que : l’appartenance culturelle des partenaires et le registre de langue (Müller-Jacquier 2000), les contextes extra-culturels, comme l’histoire, les facteurs institutionnels essentiellement représentés par le droit, le système éducatif, les cultures professionnelles et les couches sociales (Maurice et al. 1982), mais encore les structures et procédés (Heidenreich 1995), ainsi que les stratégies et tactiques mises en œuvre (Crozier/Friedberg 1977). Et d’autre part les contextes spécifiques rencontrer dans le cadre de coopérations internationales en entreprises et qui influencent en diverses constellations les relations entre acteurs et leurs coopérations, tels que la répartition du pouvoir, certaines personnes ont plus ou moins tendance à exiger l’adaptation d’une minorité à la majorité ou d’un employé à son supérieur. Pour conclure son idée l’auteur résume sous trois types de configuration les relations coopératives :  Coopération externe : le pouvoir est réparti de manière particulièrement inégale.  Coopération interne : le pouvoir est réparti de manière asymétrique.  Coopération symétrique et égalitaire : le pouvoir est réparti d’une manière égalitaire. Cela signifie que l’importance des relations de coopération, résident sur les positons de force, les acteurs « en position d’infériorité » doivent, bien plus encore que ceux en « position de force », procéder à des adaptations interculturelles. D’où le mot « jeu » signifiant là un mécanisme concret grâce auquel les hommes structure leurs relations de pouvoir et les régularisent tout en leur laissant leur liberté (Crozier/Friedberg 1977). Pour relier tout ce qui a déjà avancé avec le sous-titre de son article (Le monde du travail franco- allemand en images), l’auteur veux monter que l’image reste alors un moyen de communication, de ressenti, de perception, de reconnaissance et d’apprentissage. Pour se faire il s’appuyant sur deux définitions de Shmidt (2002, 63) : une image comme « un produit de la perception à part entière. Elle exige la mise en éveil de tous les sens humains, des canaux de perception et réunit des événements dans une image commune délimitée par un cadre. La structure de cette image s’oriente d’après les principes de la perception et du souvenir. » ; Et de Kroeber-Riel (1996, 35) : il s’agit de « l’illustration d’un objet réel ou fictif ressemblant à l’objet en question qui alors, tout comme l’objet, peut être perçu. », D’où l’auteur résulte tout ça par les fonctions que peuvent remplir les images à savoir :  La fonction représentative : « une image vaut mille mots », elle porte des signes pleins d’information en bref délai pour les mêmes résultats de la langue écrite ou parler. 3  La fonction d’ordre : elle reflet le rôle des images dans l’orientation à la réalité, à travers sa classification par objet, ou bien par catégorie.  La fonction constructive : d’où le processus de création d’images contribue à structurer à travers différentes étapes de sélection, d’association, de délimitation, de différenciation, de reconstruction, de synthèse, de schématisation.  La fonction de transformation : l’image peut exprimer directement des sentiments qui ne pourraient être véhiculés par le biais de la langue, d’où le processus émotionnels joue ici son rôle de formuler des effets dite réel. Pour son processus de création d’images l’auteur s’appuie sur une analyse de 6 d’images parmi 50 représentant diverses scènes de coopérations franco-allemandes, aux années 2002 à 2009, qui ont été dessinées par des cadres dirigeants dans le cadre de formations interculturelles conduites par l’auteur lui-même, sous les conditions suivantes :  Les participants s’appuyaient généralement sur la longue expérience professionnelle avec le partenaire « de l’autre culture ».  La plupart des images prirent forme en l’espace de 20 à 30 minutes en groupes mono-culturels français ou allemands ainsi qu’en groupes biculturels de trois à quatre participants.  Les groupes réfléchissaient tout d’abord pendant quelques minutes à des situations et expériences interculturelles de travail vécues au préalable avec des partenaires de l’autre culture. Analyse d’images selon l’auteur : Image (1) : Malentendus Image (2) : Atteindre le but Image (3) : S’adapter Image (4) : Quotidien Image (5) : répartition inégale Image (6) : la de travail en Allemagne du pouvoir complémentarité L’image 1 : réalisée par des participants français et allemands, représente un malentendu entre eux chacun reçoit le message comme indique sa culture et son imagination. L’image 2 : réalisée par des participants français et allemands, elle représente la méthode de travail et la gestion du temps afin d’atteindre le même but, d’où la façon de faire se diffère d’une culture a une autre. 4 L’image 3 : représente la relation de coopération entre un sous-traitant allemand et un client français, il s’agit d’une illustration de contrôle et de pouvoir, d’où la hiérarchie et l’autorité ainsi que la gestion du temps, l’organisation et méthode de travail sont prise en considération. L’image 4 : réalisée par des Français qui travaillent en coopération avec des Allemands au sein d’un grand groupe en Allemagne, elle décrit la distinction entre les heures de travail et le temps libre. L’image 5 : réalisée par des participants allemands dans le cadre d’une coopération franco-allemande mettant en situation d’interaction la société mère et sa filiale, elle décrit la hiérarchie, l’autorité et le pouvoir qu’applique la maison mère sur ses filiales. Limage 6 : réalisée par des participants allemands et français travaillant comme collègues au sein d’une joint-venture, elle représente la complémentarité entre l’équipe pour réaliser le même but d’une façon progressive. Critique : La proposition de l’auteur de faire du management interculturel un sujet d’analyse de la coopération Franco-allemande par le biais des images réalisé et analysées par des experts, n’a pas reflété les vrais détaillés des deux cultures. A mon avis même si une image vaux mille mots comme il a déjà avancé l’auteur, mais aussi le langage écrit ou parlé à sa forte implication, un simple exemple écrit dicter peut expliquer mieux une situation illustré que sur une image. Pour cette dernière on peut dire oui qu’elle peut représenter des situations managériales interculturelles, mais qui reste à un niveau basique et bien claire, d’où une limite s’installe ici c’est d’avoir de l’expertise pour bien comprendre et bien analysé une telle image. Dans ce sens-là, et on se référant à l’image (1), il est bien clair qu’il s’agit d’un malentendu entre les deux cultures, chacun reçois le massage à sa façon et agis à ce qu’il pense d’où les résultats vont être catastrophiques, mais pour d’autres images laissent encore des ambigüités. Prenant l’image (6) par exemple, au milieu du chemin ou il avait 6 collègues de travail qui cherchent à réaliser le même but, mais après la ( ?) leur nombre et réduit par 3, ce qui pose la question est ce qu’ils sont abandonnés le chemin par des conflits entre eux ? Ou ils se trouvent dans l’incapacité de se continuer ensemble avec le même nombre ? Est-ce qu’il a des conflits même si l’auteur convoque que c’est la complémentarité ? Donc ses questions qui montrent que l’image laisse derrière elle uploads/Societe et culture/ compte-rendu-critique.pdf

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