Devoir de deux heures Corrigé Cette épreuve comprend deux parties. 1 – Pour la

Devoir de deux heures Corrigé Cette épreuve comprend deux parties. 1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2 – Pour la partie 2 (Étude de documents), il est demandé au candidat de répondre aux questions en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances) 1- Donnez un exemple précis de comportement représentatif de l’Homo Oeconomicus Définition de l’Homo-Oeconomicus : L’homo-economicus est un individu rationnel c’est-à-dire qu’il calcule rationnellement son intérêt, ; toutes ses décisions sont logiques et adaptées à leur but en vue de maximiser sa satisfaction économique sur le marché. Pour cela il opère une analyse coût-bénéfice.  L’homo-economicus est un être : -« intéressé »égoiste (self love selon smith ) : son unique mobile d’action est l’intérêt personnel; Selon les économistes ce modèle est-« universel et atemporel » : son comportement ne dépend pas des données relatives à son environnement.  La construction de l’homo-economicus participe de la volonté d’ériger artificiellement la discipline économique en une science « dure », alors que, dans la réalité, chaque être est différent. L’exemple un individu hésite entre deux alternatives : Prendre sa voiture pour aller au travail Ou prendre les transports en commun Il va opérer une analyse coût –bénéfice comparant les contraintes et avantages des deux modes de transport afin de maximiser sa satisfaction personnelle, il se désintéresse du bien-être collectif : Les contraintes comparées(les coûts) de chaque mode de transport : la voiture est plus couteuse (entretien, essence) que les transports en commun , elle est moins écologique , plus d’embouteillage pour se rendre en centre ville Les avantages comparées (bénéfices ) de chaque mode de transport : la voiture est plus flexible (je pars quand je veux), me mène ou je veux, je suis seul Dés lors si les contraintes sont inférieures aux avantages le consommateur prendra sa voiture ce qui collectivement peut détériorer le bien être collectif(externalité) : pour cette raison l’Etat va subventionner les transports en commun afin d’inciter le consommateur à les utiliser 2- Qu'est-ce qui distingue la production marchande et la production non marchande ? (3 points) La production marchande est la production de biens et de services écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Elle comprend les produits vendus à un prix économiquement significatif (c'est-à-dire un prix couvrant plus de 50 % des coûts de production) La production non marchande inclut : la production de services fournis gratuitement ou quasi-gratuitement par les administrations publiques, les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM, autrefois appelées administrations privées; associations comme les syndicats, partis politiques, fondations à caractère humanitaire) Dés lors les facteurs distinctifs sont : - Les acteurs qui fournissent les biens et services ont des motivations différentes : réaliser un profit pour la production marchande, contribuer au bien être de la collectivité pour la production non marchande - L’accès aux biens peut-être limité par le prix pour la production marchande, ne doit pas l’être (gratuit ou quasi gratuit) pour la production non marchande - La production marchande comporte des biens et des services, la production non marchande n’offre que des services 3- Distinguez les analyses Weberienne et Durkheimienne de la socialisation Présentation de la démarche de Durkheim : Le fondement de l’analyse de durkeim est le fait social . - pour Durkheim , un fait social « se définit comme « les manières d’agir , de penser , de sentir qui présentent cette remarquable propriété qu’elles existent en dehors des consciences individuelles . Non seulement , ces types de conduite ou de pensée sont extérieurs à l’individu , mais ils sont doués d’une puissance impérative et coercitive » . - Cette définition conduit à opérer les remarques suivantes : · Durkheim veut donner ulimiter les faits qui relèvent du domaine de la sociologie . Tout fait de société n’est pas un phénomène social : pour qu’il en soit un, il faut mettre en évidence des déterminismes sociaux, c'est-à-dire révéler l’influence de la société sur le fait étudié. · il veut spécifier le champ d’études de la sociologie en le différenciant des autres disciplines qui s’intéressent aux mêmes domaines : + le fait social diffère du fait biologique : s’alimenter est un fait biologique ; la manière de s’alimenter un fait social + le fait social diffère du fait psychologique , puisqu’il est extérieur à l’individu · cette définition met bien en évidence les caractéristiques du fait social : + ce sont des contraintes imposées par la société ou un groupe social qui influencent voir déterminent les comportements des individus + ces contraintes n’apparaissent pas en tant que telles à l’individu ; il a l’impression d’être libre . Car l’individu a intériorisé les normes et les modèles de comportement définis par la société : c’est le rôle de la socialisation ( cf. chapitre ultérieur ). - La démarche sociologique de Durkheim résulte alors de sa conception du fait social : · pour connaître les déterminants des actions des individus : - les individus n’étant capables d’exprimer que des prénotions reflétant les croyances de la société, leurs réponses ne permettent pas aux sociologues de comprendre les véritables raisons qui ont guidé leur comportement - puisqu’ils ne connaissent pas les véritables raisons motivant leurs actes, les individus ont l’impression d’être libres, seulement influencés par des caractéristiques individuelles et naturelles, - comme ils ne sont pas conscients des contraintes sociales : les individus sont donc pour Durkheim des HSP · Il faut alors opérer une démarche holiste : c'est-à-dire rechercher au niveau de la société les déterminants (normes, modèles de comportements) qui préexistent aux individus et qui s’imposent à eux. · il faut en outre développer une méthode objectiviste: comme l’écrit Durkheim , « il faut étudier les faits sociaux comme des choses » . Il faut donc accumuler des données chiffrées, des statistiques qui mettent en évidence les faits et les contraintes sociales pesant sur les individus. · Le sociologue après avoir analysé les données statistiques peut révéler les véritables raisons expliquant le comportement des individus WEBER : LA SOCIOLOGIE DE L’ACTION SOCIALE La sociologie de Weber relève d’une démarche presque antinomique : - Individualiste : Max Weber ne définit pas les faits sociaux comme des choses, mais comme des interactions entre des comportements individuels obéissant à des motivations et des intérêts qu’il s’agit de reconstituer. Ainsi, selon Weber, « la sociologie ne peut procéder que des actions d’un , de quelques , ou de nombreux individus séparés . C’est pourquoi elle se doit d’adopter des méthodes strictement individualistes ». Pour étudier un phénomène social, il faut donc : · partir de l’ individu : mettre en évidence ses objectifs et les moyens qu’il utilise pour les atteindre . Weber postule que l’individu n’est pas totalement libre , qu’il a des contraintes qui pèsent sur ses actes , mais qu’il a une marge de manœuvre à l’intérieur de ses contraintes et qu’on peut déceler une certaine rationalité dans la conduite de ses actions . Néanmoins , les résultats des actions individuelles , lorsqu’elles sont agrégées afin de mettre en évidence le phénomène social , ne sont pas nécessairement conformes aux buts initiaux recherchés par les individus . - subjectiviste et compréhensive : · afin de rendre compte de l’ action d’un individu , 2 solutions peuvent se présenter : - soit interroger directement l’individu sur les motivations qui l’ont guidé, car seul l’individu est a même d’expliquer les raisons de son action - soit , dans le cas où l’on étudie des sociétés ayant disparu , se mettre à la place de l’individu , analyser le contexte dans lequel il vit et les contraintes qui pèsent sur lui et comprendre la manière dont on agirait si l’ on était à sa place . · le risque de cette méthode est donc d’être trop subjective et arbitraire, c’est-à-dire de faire trop confiance à l’individu ( cf la critique opérée par Durkheim des pré-notions ) ou d’opérer une analyse ethnocentriste ( qui reflète , non pas le contexte de la société étudiée , mais celle du sociologue ) . - la neutralité axiologique : or , Weber prône une démarche reposant sur le principe de la neutralité axiologique , c’est-à-dire qu’une science ne peut édicter ce qu’il convient de faire à la place des individus . Elle doit se limiter à appréhender ce que l’individu peut ou veut faire . Pour atteindre cet objectif , le sociologue doit s’efforcer de mettre entre parenthèses ses références culturelles . · dans un second temps , il faut toujours confronter le résultat obtenu à des données statistiques permettant de le vérifier . - une démarche basée sur la recherche de types idéaux : Weber considères que la réalité est beaucoup trop complexe uploads/Societe et culture/ corrige-du-devoir-de-deux-heures-preparatoire-a-l-x27-epreuve-composee-partie-1-et-2.pdf

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