1 LINGUA FRANCESE III ANNO C. di L.: Mediazione linguistica e comunicazione int
1 LINGUA FRANCESE III ANNO C. di L.: Mediazione linguistica e comunicazione interculturale (L 12) C. di L.: Lingue e culture moderne (L11) CATTEDRA: Prof. ssa L. MARTINELLI C.E.L.: Dott.ssa M. BOVE DOSSIER de Compréhension écrite/Expression orale : ARTICLES de JOURNAUX - TEXTES de SOCIÉTÉ A.A. 2019-2020 2 Textes de société : compréhension orale et écrite A. C'est dans les classes populaires que l'entraide est la moins développée, du moins sous sa forme financière, les aides publiques constituant la ressource essentielle. Par exemple, dans les ménages ouvriers, l'aide offerte au cours d'une année s'établit à 2,2 % du budget des ménages (contre 2,9 % pour l'ensemble des ménages). L'entraide consiste surtout en une cohabitation temporaire (suite à une perte d'emploi ou une rupture conjugale) ou en une organisation domestique fondée sur la proximité des ménages et la position nodale de la mère […]. Chez les cadres/ professions libérales/ entrepreneurs, l'aide offerte représente 3,7 % du budget des ménages. [Ils] sont ceux qui demandent le plus de services à leur entourage pour se faire prêter de grosses sommes d'argent, obtenir des conseils pour chercher un emploi et régler d'autres problèmes difficiles. […] Dans les classes moyennes, l'entraide, dont la part financière est proche de la moyenne (l'aide offerte équivaut à 3,2 % du budget des ménages), privilégie la famille nucléaire et se conçoit comme une serviabilité mutuellement profitable. Les services comme le bricolage et les soins aux enfants sont caractéristiques des ménages aux revenus moyens. Source : J.-H. Dechaux, Sociologie de la famille, La Découverte, 2007. ________________________________________________________________________________ B. Monoparentales, recomposées... Aujourd'hui les modèles familiaux sont nombreux... De nos jours, il n'y a plus un seul modèle familial, mais plusieurs. Au-delà de la famille dite traditionnelle ou nucléaire (qui était le modèle de référence d'autrefois), existent, par exemple, la famille décomposée, la famille recomposée, la famille monoparentale, les couples unis par le PACS, l'union libre (ou cohabitation), la famille polygame, la famille homosexuelle, la famille d'adoption, la famille d'accueil... Les appellations apparaissent à mesure que de nouvelles structures familiales surgissent. Voici quelques modèles familiaux que nous avons étudiés : Les familles nucléaires Les familles nucléaires sont les familles dites traditionnelles ; elles sont composées des parents – mariés - élevant leurs enfants sous le même toit. C’est une famille qui n’est ni monoparentale, ni recomposée. La famille nucléaire a longtemps été LE modèle familial traditionnel et il est encore le plus répandu en France et en Europe. Les familles monoparentales En France, une famille sur cinq est une famille monoparentale. Les chiffres sont spectaculaires et en disent long sur l'évolution du couple. Les familles monoparentales représentent aujourd'hui près de 20 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans, selon une étude du Centre d'études de l'emploi (CEE). Soit environ 1 famille sur 5. En un peu moins de 40 ans, le nombre de familles monoparentales a plus que doublé. Lors du recensement de 1999, elles étaient 1,5 million (16,7 % des ménages avec enfant) contre 680 000 en 1962. Le début des années 1980 a marqué une accélération du phénomène, avec une proportion de 10,2 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans en 1982. On compte aujourd'hui 2,4 millions de ces enfants, élevés par 1 seul parent. Ils sont de plus en plus nombreux, même si ces cellules ne comptent en règle générale que 1 seul enfant, souvent âgé de plus de 3 ans. En effet, la séparation des parents est désormais à l'origine des 3/4 des familles monoparentales. Un changement radical par rapport à 1962, où les veufs et veuves représentaient 55 % de ces familles. 3 Un pourcentage qui s'est réduit à 7,5 % en 2004. Avec moins de veufs et plus de divorcés, le visage de la famille monoparentale a changé. Seules 14 % des familles monoparentales ont aujourd'hui un père à leur tête. Le nombre de pères qui élèvent seul leur enfant reste limité en France. Veufs ou séparés, ces derniers sont prompts à se remettre en couple. La majorité des familles monoparentales ont donc pour chef des mères, qui se voient confier les enfants dans 85 % des cas de divorce. Et quand la « monoparentalité » survient dès la naissance, ce sont les mères qui s'occupent de l'enfant. Ce sont en majorité des femmes âgées de plus de 35 ans. Des mères célibataires pour beaucoup, à la tête de 40 % des familles monoparentales en 2004, contre 9 % en 1968. Moins souvent des mères adolescentes, étant donné la baisse des maternités précoces en France. Le nombre de mères mineures est en effet passé de plus de 10.000 en 1980 à environ 4.000 à la fin des années 1990. e-monsite.com C. Adolescence et société de consommation L'adolescence est un âge difficile, dangereux même, car c'est celui de la révolte, d'abord contre les parents mais aussi contre l'ordre social et toute forme d'injustice, ou considérée comme telle. L'adolescence est l'âge où l'on forge ses convictions. Les publicitaires ont fait des adolescents leur cible privilégiée, car ils représentent un marché et un potentiel inestimables. Insidieusement, la société de consommation fait tout pour les "amadouer", les éduquer, c'est-à-dire en faire des consommateurs dociles plutôt que des rebelles. Le matraquage publicitaire s'en charge à longueur de journée : télévision, radio, presse, panneaux publicitaires, Internet, sans oublier le blouson des camarades de collège ou de lycée. De même, l'engouement des adolescents pour appartenir à un groupe est exploité au maximum. A cela se rajoute une caste de VIP - artistes de spectacle et de télévision, top modèles et autres "people" - qui sert de modèles de consommation et dont le seul mérite est de savoir paraître. En jouant sur le sentiment d'appartenance à un groupe, sur la peur du ridicule et de la ringardise, la publicité à haute dose finit par instituer une véritable dictature des marques, des modes et des "cultes" fabriqués de toute pièce. Submergés par le flot incessant des messages et fascinés par les images et les paroles, rares sont ceux qui prennent conscience de l'état d'envoûtement, voire de manipulation, dans lequel ils se trouvent. Encore plus rares sont ceux qui se révoltent en disant : "Non, moi, j'irai à l'école avec un cartable ou un T-shirt sans marque, je ne suis pas un "homme-sandwich", je me passerai du dernier jeu vidéo, du dernier modèle de téléphone portable... dont je n'ai pas réellement besoin." (…) Durant cette période de l'existence où se construit sa personnalité, l'adolescent est happé par la machinerie publicitaire et son énorme pouvoir de séduction qui vend de l'illusion. En effet, quoi de plus immatériel, de plus évanescent qu'une marque, qu'une mode vestimentaire, quoi de plus éphémère qu'une "star du show biz", formatée par des médias en situation de monopole. Entré de plus en plus jeune dans la société de consommation, l'ancien adolescent deviendra un adulte docile, prêt à succomber aux sirènes médiatiques, et à sortir sa carte bancaire pour satisfaire, tels des caprices d'enfant, les désirs judicieusement sollicités par la société de consommation. Et il ne se rendra jamais compte de l'état d'influence dans lequel il se trouve. D’après Pierre Tourev, 29/08/2006, Toupie.org 4 Compréhension de l’écrit/Expression orale, niveau Delf B1 Parler deux langues est-il un atout ou un handicap pour les enfants ? En France, un enfant sur cinq naît dans un foyer bilingue. Il n’y a pas beaucoup de différences dans le développement du langage entre un enfant bilingue et un enfant monolingue. « À 24 mois, les enfants connaissent une cinquantaine de mots, souligne Barbara Abdelilah-Bauer, linguiste. Pour les enfants bilingues, ces mots sont partagés entre les deux langues. » Cette situation pourrait laisser croire qu’il y a un retard dans l’apprentissage d’une des deux langues, mais « quand on étudie le vocabulaire des enfants bilingues et monolingues à trois ans, on trouve le même nombre de mots, en moyenne. » Chaque famille a sa propre expérience du bilinguisme. Ainsi, Johanna, qui est irlandaise et vit à Nantes, témoigne : « En France, si je parle anglais à mon fils, Mathias, il me répond plutôt en français. Ce n’est qu’en Irlande, là où vit ma famille, et au bout de quelques semaines, qu’il fait des phrases en anglais. Lorsqu’il m’arrive de me fâcher contre mon fils, j’utilise spontanément ma langue maternelle. Je regrette tout de suite après car j’ai peur qu’il associe la langue anglaise à quelque chose de désagréable. » Ibsen est danois. Pour lui, parler sa langue maternelle avec ses filles, c’est surtout transmettre quelque chose de la culture danoise. « Je leur apprends des chansons en danois et elles regardent aussi des dessins animés en danois. Mais dans leur vie quotidienne, comme à l’école ou avec leurs copains, c’est clair, c’est le français qui l’emporte. Ce n’est vraiment pas simple de transmettre sa langue lorsqu’on n’est pas dans son pays d’origine ! » Barbara Abdelilah-Bauer évoque un autre point : « Encore aujourd’hui, certains pensent qu’un enfant élevé dans deux langues différentes réussit moins bien à l’école. » Ce qui est faux. De uploads/Societe et culture/ dossier-articles-de-journaux.pdf
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- Publié le Nov 11, 2022
- Catégorie Society and Cultur...
- Langue French
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