Présenté par : DOHOU ISIDORE SOUMANOU Nambil TCHIWANOU Chirac ZANOU Maellis 1 A
Présenté par : DOHOU ISIDORE SOUMANOU Nambil TCHIWANOU Chirac ZANOU Maellis 1 Année académique 2019-2020 COURS : Cultures du Riz Sous la supervision de Dr ATIDEGLA Séraphin DEPARTEMENT DE L’EAU POUR L’AGRICULTURE ET LA SOCIETE 01 PLAN INTRODUCTION CONNAISSANCE DE LA PLANTE DU RIZ ORIGINE BIOLOGIE CARACTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES UTILITE DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE CULTURE ECOLOGIE ITINERAIRES TECHNIQUES RENDEMENTS MALADIES ET ENNEMIS DU RIZ LUTTE PHYTOSANITAIRE CONCLUSION 2 02 INTRODUCTION Le riz constitue l’aliment de base de plus de la moitié de la population mondiale. La consommation de riz en Afrique de l’Ouest a très fortement progressé pour atteindre aujourd’hui, du moins dans les villes, le même niveau que dans les pays asiatiques. Cependant, sa production est confrontée à plusieurs contraintes biotiques. Cette synthèse bibliographique a pour objectifs de décrire la plante du riz, de donner ses techniques culturales, d’identifier les principaux organismes nuisibles à la culture du riz et les méthodes de protection phytosanitaire associées. 3 03 Origine Oryza Eurasiatique O. glaberrima Africaine O. Sativa Asiatique 4 04 BIOLOGIE Le riz est la céréale qui a le plus petit génome et celui qui se prête le plus facilement à des manipulations génétiques La longueur du cycle végétatif du riz varie de quatre-vingt à plus de deux cent cinquante jours selon les variétés Celle de la phase reproductive, épiaison à maturité, est peu variable (trente-cinq à quarante-cinq jours) et dépend surtout des conditions de culture. 5 05 Caractéristiques morphologiques Le riz est une plante herbacée annuelle, plus ou moins pubescente, à chaume dressé (sauf pour les variétés flottantes), disposée en touffe et portant des inflorescences en forme de panicule. La plante développe successivement trois types de racines : la racine séminale, les racines de la mésocotyle et les racines nodales La hauteur de la plante à maturité varie de 0,60 m à plus de 2 m selon les variétés et peut aller jusqu’à 5 m pour les variétés flottantes. L’inflorescence est une panicule ramifiée de 20 à 40 cm pouvant porter plus de cent fleurs ou épillets. Les organes reproducteurs sont entourés de deux petites glumes et deux glumelles emboîtées 6 06 UTILITE Le riz est la céréale la plus cultivée dans le monde Elle constitue l’aliment de base de plus de la moitié de l’humanité Les grains de riz servent à fabriquer alcool, amidon et dérivés, huile, produits pharmaceutiques, aliments diététiques, etc. Les sous-produits de transformation (brisure, farine, tourteau) et la paille sont utilisés en alimentation animale. Les balles de riz servent de combustible et les cendres d’engrais. La paille est également utilisée comme litière, comme matière première pour la fabrication de pâte à papier ou encore pour la fabrication de papier mural. 7 07 DIFFERENTES TECHNIQUES DE CULTURE La riziculture irriguée Dans la riziculture irriguée, la date d’arrivée et du retrait ainsi que la hauteur de la lame d’eau sont maîtrisées. La riziculture inondée Dans la riziculture inondée, ni les dates d’arrivée et de retrait, ni la hauteur de la lame d’eau ne sont maîtrisées . La riziculture pluviale La culture sans submersion est alimentée par les pluies ou par la nappe phréatique. Ce système représente 12 % des superficies riz cultivées mondiales (40 % en Afrique). 8 08 ECOLOGIE DU RIZ Grâce à la très grande diversité morpho-physiologique de ses écotypes, le riz est cultivé dans des conditions écologiques très variées allant du pluvial strict à des situations inondées où la lame d’eau peut atteindre 5 m. 9 09 LE CLIMAT La latitude et l’altitude La latitude agit de plus par l’intermédiaire de la photopériode. Le riz est cultivé depuis le 40° Sud, en Argentine, jusqu’à 53° Nord, en Chine. Cependant sa principale zone de culture est l’Asie intertropicale. La plus haute altitude de culture se situe au Népal à plus de 3000 m, mais la plus grande partie des surfaces cultivées se trouve au-dessous de 300 m. 10 10 Les besoins en chaleur En culture aquatique, la température de l’eau est également importante. Le minimum est de 13-14°C, l’optimum de 30-34°C et le maximum de 38-40°C. À 50°C la plante meurt. L’hygrométrie Les rendements les plus élevés sont obtenus en culture irriguée sous des climats très secs (Egypte, Australie et Californie). La floraison, phase la plus sensible, nécessite une humidité de 70 à 80 % et une humidité élevée favorise le développement des maladies. 11 11 Le vent Léger, le vent a un effet favorable car il accélère la transpiration ; fort, il peut arracher les jeunes plants ou provoquer la verse et l’échaudage à maturité. Les besoins en lumière Le riz est une plante exigeante en lumière. Pour un cycle de culture de 120-130 jours, la somme des radiations solaires nécessaires correspond à 1 000 à 1 200 heures d’ensoleillement, le minimum étant de 400 heures. Les rendements les plus élevés sont obtenus sous forte luminosité : 400 cal/jour/cm2. En zone équatoriale où le ciel est souvent couvert, la faible luminosité constitue un facteur limitant de la production. 12 12 Les besoins en eau En culture sèche, il faut de 160 à 300 mm par mois pendant toute la durée du cycle, soit 1000 à 1800 mm. La phase d’initiation paniculaire est particulièrement sensible. En culture irriguée, il faut 12 000 à 20 000 m3/ha pour maintenir le sol submergé pendant toute la durée du cycle du riz. Les pluviosités élevées sont nuisibles par leurs effets mécaniques, notamment en période de floraison et de récolte, et par la nébulosité qui les accompagne. 13 13 ● LES ITINERAIRES TECHNIQUES La mise en place de la culture Les modalités de mise en place de la culture sont très variées. On en distingue deux grandes : repiquage et semis direct La préparation du sol Elle comprend un ou deux labours et plusieurs hersages en sol sec ou après la mise en eau lorsque la mise en place de la culture se fait sur boue. Le labour de fin de cycle est recommandé pour enfouir les résidus de récolte et aérer le sol. 14 14 La pépinière L’établissement d’une pépinière consiste à assurer la première phase du développement du riz dans un milieu bien contrôlé. Sur de petites planches de 10 à 20 m2 le sol est ameubli, débarrassé de toutes mauvaises herbes, fumé, notamment avec du P2O5, mis en boue et nivelé. Des semences préalablement triées et traitées avec un mélange fongicide-insecticide, prégermées ou non, sont semées à une dose de 10 à 20 kg pour 100 m2 de pépinière. Il faut 400 m2 de pépinière pour un hectare de rizière, soit un rapport de 1 à 25. 15 15 Le semis direct Trois modalités sont distinguées selon l’état hydrique du sol au moment du semis : semis sur boue, semis dans une lame d’eau de 5-10 cm et semis à sec. Les deux premières concernent uniquement la riziculture irriguée, la troisième est utilisée aussi bien en riziculture irriguée intensive (Australie, Etats-Unis, Europe) qu’en riziculture inondée (Afrique, Asie) et en riziculture pluviale. Le semis direct est le plus souvent réalisé à la volée. 16 16 L’ENTRETIEN L’irrigation La lame d’eau est un outil de lutte contre les mauvaises herbes, un volant thermique, un régulateur de pH et un régulateur de la croissance et du développement du riz. En général, elle est augmentée progressivement avec le développement du riz, puis stabilisée à une hauteur de 10 à 25 cm jusqu’à la floraison. En cours de maturation, on assèche progressivement la rizière ; ceci est important pour la qualité du grain. Le contrôle des adventices Les adventices sont souvent le premier facteur limitant de la production rizicole. Les mesures préventives sont rarement suffisantes : semences indemnes de graines d’adventices, nettoyage des canaux et diguettes, bonne préparation du sol, emploi judicieux des rotations de culture et bon contrôle de l’eau 17 17 ● La fumure Les prélèvements totaux pour produire une tonne de paddy sont de 16 à 24 kg de N, 3 à 7 kg de P2O5, 30 à 55 kg de K2O, 100 à 200 kg de silice (Si) et 2 à 5 kg de Ca, Mg et S. L’efficacité d’absorption de l’azote minéral varie de 20 à 60 % en fonction des conditions (type de sol, maîtrise de l’eau, pH et température de l’eau), des doses et modalités d’apport (fractionnement ou non) et des variétés. Les besoins sont particulièrement importants au tallage et à l’initiation paniculaire. 18 18 La récolte et les opérations Post-récolte La récolte Le stade de récolte permettant le meilleur rendement à l’usinage est celui où la majorité des panicules ont leur axe principal sec sur un tiers de la longueur. La récolte comprend quatre opérations : coupe, séchage, battage et nettoyage. 19 19 La coupe Elle est réalisée au couteau au-dessous du nœud paniculaire, à la faucille ou à la faux à 20-30 cm au-dessus du sol, ou encore avec des outils motorisés associant ou non la coupe et le battage. Le séchage En système traditionnel, les tiges coupées sont laissées sur le sol trois à quatre jours pour un premier séchage. . En cas uploads/Societe et culture/ expose-riz-finale 1 .pdf
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- Publié le Sep 25, 2022
- Catégorie Society and Cultur...
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