The Library SCHOOL OF THEOLOGY AT CLAREMONT WEST FOOTHILL AT COLLEGE AVENUE CLA
The Library SCHOOL OF THEOLOGY AT CLAREMONT WEST FOOTHILL AT COLLEGE AVENUE CLAREMONT, CALIFORNIA 91711 ÉVANGILES ET TRADITION APOSTOLIQUE OUVRAGES DU MÊME AUTEUR Aux Éditions du Cerf : Le couple humain dans l'Écriture, «Lectio Divina» 31, 1964 («Foi vivante » 118, 1969). Le ministère de la nouvelle alliance, « Foi vivante » 37 (1967). De la mort à la vie éternelle, « Lectio Divina » 57 (1971). Documents araméens d'Égypte, « Littératures anciennes du Proche Orient », #5 (1972). Écouter l'Évangile, « Lire la Bible » 40 (1974). Les Poèmes du Serviteur: De la lecture critique à l’herméneutique, « Lectio Divina » 103 (1981). Église et ministères. Pour un dialogue critique avec Edward Schillebeeck, 1983. Collaboration au Vocabulaire de théologie biblique, sous la direction de X. Léon-Dufour, 2° édition révisée et augmentée (1970). Chez d’autres éditeurs : Introduction aux livres saints, Eugène Belin, 1954 (édition refondue, 1963). Pages Bibliques, Eugène Belin, nouvelle édition, 1964 (épuisé). Sens chrétien de l'Ancien Testament, Desclée, 1962. La Bible, Parole de Dieu, Desclée, 1965. Bible et théologie, « Le mystère chrétien », Desclée, 1965. Réflexions sur le problème du péché originel, «Cahiers de l’actualité religieuse », Casterman, 1968. Péché originel et rédemption, examinés à la lumière de l’épître aux Romains, Desclée, 1973. Le monde à venir, « Croire et comprendre », Centurion, 1974. L’espérance juive à l'heure de Jésus, Desclée, 1978. Espérance, Liberté, Engagement du chrétien, Mediaspaul - Éd. Paulines, 1982. Dans les angoisses, l'espérance, Seuil, 1982. Collaboration à des ouvrages collectifs : Introduction à la Bible, sous la direction de A. Robert et A. Feuillet, Desclée, 1957-1959 (épuisé). Introduction critique à l'Ancien Testament, sous la direction de H. Cazelles, Desclée, 1973. En co-direction avec A. George: Introduction critique au Nouveau Testament, Desclée, 1976-1977, 5 vol. (participation aux vol. 1 et 5). En coll. avec J. Loew : Parole de Dieu et communautés humaines, C.L.D. (1980). BS 2555a PIERRE GRELOT &1Z 1774 Évangiles et tradition apostolique Réflexions sur un certain « Christ hébreu » « Apologique » LES ÉDITIONS DU CERF 29, bd Latour-Maubourg, Paris 1984 AVERTISSEMENT J'avais prévu de citer abondamment le texte même de M. Tresmontant, pour ne pas risquer de me voir accuser de trahison envers sa pensée. Mais l’auteur ayant demandé que je lui communique au préalable le manuscrit de ma critique, j'ai _ estimé que je n’avais pas besoin de cet Imprimatur d’un nouveau genre. On ne trouvera donc dans ce livre que des fragments du sien, incorporés à ma prose. Ces fragments seront imprimés en petits caractères, afin de signaler clairement les passages où j'ai été réduit à résumer le texte en donnant les références corres- pondantes. Ces résumés seront du moins exacts. Ils me per- mettront d’alléger mon volume. Au fond, mes lecteurs n’y perdront rien, puisque mes critiques montreront l’inanité des thèses générales qui sont soutenues, en discutant les détails de leurs soi-disant « preuves ». On ne m’en voudra pas, j'espère, d’être ainsi réduit à une solution que je n’ai pas choisie. Mais je comprends qu’après avoir fait une large publicité autour de son livre, M. Tresmontant s'efforce d’occuper seul le terrain. J'aurai pourtant l’audace d’y mettre le pied à mon tour. Theology Library SCHOOL OF THEOLOCY ATCLAREMONT California P:G: © Les Éditions du Cerf, 1984 ISBN 2-204-02186-5 ISSN en cours AVANT-PROPOS Le Christ hébreu * : il faut bien parler de ce livre, puisque les médias y ont fait largement écho. Si la valeur d’un livre se mesure au bruit qu’on fait autour de lui, celui-ci doit être de première classe - du moins pour un certain cercle de lecteurs catholiques -, puisque les « moyens-de-communication-sociale » ont été mobilisés. Ajoutons que Claude Tresmontant, l’auteur du livre, n’enseigne pas seulement 1a philosophie en Sorbonne; il est aussi « correspondant de l’Institut », comme nous en avertit la page 1 de la couverture. Je regrette de n’avoir pas cet honneur. Qui plus est, le livre comporte une « Présentation de Me Jean- Charles Thomas, Évêque d’Ajaccio » : cette estampille épiscopale invite tout bon catholique à en accueillir favorablement les thèses. Il ne faut pourtant pas imaginer que la préface d’un évêque engage «le Magistère» de l’Église. Il est vrai que l’ouvrage est «né d’une sorte de commande» passée par ME" Thomas après « des conversations avec l’auteur » (p. 8). Dans ces conditions, le recenseur aura belle figure, s’il ose prétendre qu’on peut le considérer, ainsi que M£' Thomas le prévoit de la part de certains mauvais esprits, «comme nul et non avenu » (p. 7): n’entrera-t-il pas dans la catégorie des hérétiques, ou semi-hérétiques, ou « sapientes haeresim », à moins qu’il ne soit simplement trompé par d’abominables préjugés : ceux que « l’exégèse allemande » a répandus dans le monde occidental depuis le début du xIx° siècle. Une exégèse que l’auteur voue aux gémonies infernales, dans des pages de rhétorique enflam- mée qui ont le seul inconvénient de se répéter fréquemment. Je courrai ce risque sans fausse honte. Car je pense qu’en effet ce livre est nul et non avenu. Tant pis pour ses laudateurs. Je ne m’étonnerai pas de trouver parmi ceux-ci certains hur- luberlus sans importance. Je m’étonne davantage des éloges dithyrambiques et sans réserve que lui ont décernés R. Laurentin dans La France catholique du 16 septembre 1983, et P. Chaunu * Claude TRESMONTANT, Le Christ hébreu. La langue et l’âge des Évangiles, présentation de M£' Jean-Charles Thomas, Paris, Office d’éditions et d’impres- sions du livre, 1983. 8 ÉVANGILES ET TRADITION APOSTOLIQUE dans Le Figaro du 9 octobre. Je devrai trouver des raisons à ces éloges disproportionnés. Quant à moi, j'ai lu le livre le crayon à la main, non sans avoir en tête le dossier des questions soulevées. Je ne puis que rendre compte de cette lecture. Mon compte rendu sera sévère, sans concession ni complaisance, à la mesure même de l’impact que le livre cherche à avoir dans le public. Il n’est pas « nul et non avenu» parce qu’il contredirait des préjugés courants, répandus par les méchants exégètes du monde entier : l’auteur et son préfacier nous rebattent les oreilles des méfaits dont ceux-ci sont tous coupables. Mais non: le livre est non avenu parce qu’il est effectivement nul, en dépit de la pseudo-science qu’il étale avec vantardise. Nul dans les paquets de fiches, parfois érudites, qu’il déverse sur ses lecteurs: j’expliquerai pourquoi. Nul dans les conjectures gratuites qu’il met en avant comme évidentes et allant de soi : j'en donnerai des exemples. Nul par le simplisme dont il fait preuve pour résoudre le problème complexe des rapports entre les quatre livrets évan- géliques. Nul par la façon naïve dont il se représente la notion d’« historicité » qu’il convient de leur appliquer. Nul — c’est bien le comble pour un professeur de philosophie! — par les généa- logies qu’il établit en raccourci pour aller de Kant à Rudolf Bultmann. Nul par les « preuves » qu’il avance pour « démontrer » l'origine hébraïque des Évangiles. J’arrête là l’énumération : on en jugera sur pièces. Car l’ouvrage prétend bien être une démonstration scientifique mise à la portée du grand public. Sous ce rapport, c’est plutôt un paquet de fiches renversé qui ne peut qu’éblouir les lecteurs — lesquels n’auront généralement pas le courage de les lire en détail et passeront d'emblée aux conclusions. Epluchons donc ces fiches sans nous laisser décou- rager par leur présentation indigeste. Suivons l’auteur sur le terrain qu'il a choisi. Comme on le verra, l’aspect « scientifique » de la publication ne trompera que ceux qui ne connaissent pas le dossier des questions traitées. J'avais lu précédemment le livre de J. A. T. Robinson, Redating the New Testament (Londres, 1976) dont la traduction française — je l’apprends ici — aurait été refusée par deux éditeurs pour ne point déplaire aux pontifes de «l’exégèse au pouvoir »: comme si un tel souci gouvernait le monde de l'édition, le résumé populaire du même livre ayant déjà paru en français (Peut-on se fier au Nouveau Testament? Paris, Dessain et Tolra, 1980). Mais il paraît qu’un troisième éditeur a accepté de publier cette traduction. Je ne partageais pas du tout les conclusions de J. AT. Robinson sur le point précis des dates assignées aux AVANT-PROPOS 9 écrits du Nouveau Testament : selon lui, tous auraient été écrits avant 70. Mais je devais au moins rendre hommage à une érudition presque sans faille, quoique parfois un peu maltraitée. Je devais aussi reconnaître le caractère bien construit de l’ou- vrage, persuasif dans sa façon d’exposer les choses, même si j’estimais que les conclusions étaient sophistiquées en raison de certaines erreurs de méthode. Je me suis expliqué rapidement sur tout cela dans le Cahier Evangile n° 45 (octobre 1983). Cela ne m'aurait pas empêché de traiter l’auteur en grand Scholar avec lequel il serait intéressant de discuter en allant droit au fond des choses. Ici, rien de tel. L’hommage rendu à l’ouvrage de Robinson (pp. 62-64) porte finalement sur un point mineur : la date limite assignée à la composition uploads/Societe et culture/evangiles-et-tradition-apostolique-p-grelot.pdf
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- Publié le Jui 24, 2022
- Catégorie Society and Cultur...
- Langue French
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