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HEI\RI DE LL]NS TRÉSORS EI\F'OI]IS DE FRAI\ICE ÉprrroNS ROBERT LAFFONT 6, place

HEI\RI DE LL]NS TRÉSORS EI\F'OI]IS DE FRAI\ICE ÉprrroNS ROBERT LAFFONT 6, place Saint-Sulpice, Paris-6. ,4 mes Parents'... et aussi à Adrien Blanchet et Camille Jullian, de qui j'ai tant appris. SOIVIMÂIRE I. LES TRESORS EXISTENT D'ou venait l'or des Anciens ? . . . Mines d'argent, d'étain et d'or. Biiour gau' lois. Euénements agant proüoqué des caches. L'or de Toulouse. [,a bataille d'Orange. Oir trouve-t-on des trésors ? I)ates fauorables à une découuerte. Topo' ngmie des noms de lteur-dits ou furent trouués des trésors. Des taupes bienuenues. Comment détecter un trésor ? Tentatiue d'erplication aut légendes des trésors à découurir le 25 décembre. II. I,ES TRESORS DECOUVERTS Le trésor de Berthouville Le trésor «le l'étang de l{esmy Quelques trésors de la région parisienne. I)écouvertes irnportantes Quelques trésors aux frontières de Francer. III. TRESOITS A DtrCOUVRIR 11 X) 1l 65 65 72 7g 82 85r 89 89 98 Les trésors des Les trésors tles [rrancs Goths [Jne bataille 102 Le trésor de Richard C,æur de Lion 111 IV. LES TRESORS DU CtrNTRE-O{.}E,ST 177 Les tr"ésors de Charrou,x ..... 777 L'or et la légende : Lusignan 122 Châteaux, légendes et faux-ntonnaverlrs 132 TRESORS ENITOUIS DE }'IIANCE V. TRESORS trT SOUTtrITRAINS Itinéraires des trésors et souterrains de la Somme Itinéraire des trésors et souterrains du Pas-de-Calais 153 Itinéraire tles trésors et souterrains du Nortl Itinéraire des trésors et souterrrains de la Haute-Vienne 159 7:i7 149 165 2t1 215 222 251 259 263 \TI. LA FANTASI]IQUtr HISTOIRTJ SORS DE NICOLAS FLAMEL DES TRE. Raccourci de I'histoire des juifs en France. 775 Douze figures symboliques et douze trésors. 182 VU. SYMBOLIQUE, DtrS FIGURES VIII. LES SIGNES MYSTERIEUX Les signes runiques et l'alphabet de Futhark Les signes de la cathédrale Saint-Pierre 22,6 Symboles alchimiques 229 Les signes de la langue sacrée 231 Alphabet du Zodiaque 239 Alphabet babylonien zA(.J Valeurs nurnériques . 241 Quelques nurnérations égyptiennes 242 Les sept Tours 243 L'interprétation 249 Les (( Clavicules de Salomon >> IX. QUELQUES X. ANI§EXES COI\iCLT]SIONS I tES TRESORS EXISTENT << Les histoires de trésor.s sonf presque toutes à base de mgstifications et d'abus de confiance... Les rêues de fortu.ne que nous nourrissons tous ne peuuent être mieux erploités que par des spécialistes de l'e,scroquerie üu trésor, étalant de uieilles cartes ou sont pointées les fabuleuses épaues de galions".. Un entrepreneur sérieut:, bien équipé, disposant de l'erpérience nécessaire pour la recherche d'un trésor, f era tout son possible pour bénéficier seu.l de l'an' baine... Je ne puis rien imaginer de plus catastrophi' que pour un honnête capitaine de nauire que la décou.uerte d'un urai trésor. Pour comlnencer, il deura mettre son équipage au courünt... >> Ces paroles du commaltdant Cousteau, dans << Le I1 'THÉ;SOHS E}.IITOUIS DE FITANCB rnon(l() rlrt silence >> sont, on en crlnvicnclra, tléscrr- r:6apteresses. Mais si llobert Stéluit lcrs place, lui attssi, trtr «lôbr.rt «le. son ]ivre (< Lcs trésors pcrtltts >>, il n'ctr a l)as rnoitts cherché... et ert a trotrvé. La tr:ê:s «lc.itriu ItXit) en térn«rigne. Qtrant au cornuratr«lant Cousteau, j'ai ltt dans Ies ligncs citécs plus haut t:t zrprd:s les :rvoir écritcs, au farneux lianc: ri'Argcnt situé au nortl-cst dc Saint- I)rlrnindlue. Sur ce. réci.f, le naufrage des galions de la F'lotte rlc l'Or espagnole, vers 1M7, a «léjà inspiré Seiiora «lc la Concepiion >>, vaisseau-amiral de cettc Flotte, contenait pri:s de cent tonnes de métal pré- cieux et s'engloutit à cet endroit, ainsi que bien «l'autres riches cargaisons. Cette histoire est assez célèbre ; une quarantaine d'années plus tar«I, un Anglo-Américain, le capitaine \Milliam Phips, y récu- péra près de vingt-six tonnes «lu métal si clésiré et le rapporta à Londres ; ce qui lui valut d'être anobli. 'Resterait donc au fond des eaux une soixantaine de tonnes d'or. De quoi nourrir le rêve d'une pêche miraculeuse - si tant est que d'heureux plongeurs ne soient pas déjà, très discrèternent. passés par Ià... Mais comment, malgré les avertissements défai- tistes, se soustraire à l'appel de la piste des trésors ? Les vieux chasseurs appellent cela un << sentiment >>. Quand on I'a ressenti, revenir quelquefois bredouille ne dclcotrrage pas. On ne tarde pas à déceler d'autres voies et à s'y lancer de toutes ses forces. La recher- che tles trésors per«lus exerce une telle fascination c1u'nn ne peut se résouclre à croire à la défaite. Moi-rnôme, j'ai été saisi par ce (< sentirnent >> €rr lisant les vieux papiers qui relatent I'histoire 12 r,ns rnÉsoRs BXISTENT de ma farnille. Avant la ltévolution, mes ancêtres possédaient à Haiti des sucreries. L'urre d'elles était située au sud-ouest de cette grantle île, en, face tle l'île à Vaches. Le pirate, Henry Morgan, avait fait tle l'îlc ull de ses repaires. Son vaisseatt tle coullnandenent avait explosé un jour qu'il y était atr rnottillage. I--,'or tle Mr:rgan e.st-il encore là ? Plus loin, lors de la révoltc ilcs indigèncs, tln grand-oncle avait cachô un cof{re bien narlti... Je m'étais ensuite délecté <le l'histoire tltt grand- pèrc dont les cargaisons avaient été piratées prlr les Anglais, ct qui, pour se Yenger, avait arrné uu navire de six canons. Grâce atlx prises actluises à son tottr, il avait gréé un vaisseatl de trente-delx canons et récupéré avec usure les pertes subies. f)e fil en aiguillc, j'avais plus ta.rd ltt l'histoire cle la trlibuste, celle des Corsaires" Cottrage, avcnturc, sang et or. Après, j'étais passé aux récit"s de la conquête du Pérou, du Mexique. Cela faisait rêver I ces pages me faisaient voir un tourbillon démoniaque de batailles, de richesses, de galions chargés jusqu'à la lisse; je sentais I'odeur du goudron, j'entendais le grincement des poulies, le craquement des mâts et les claquements des cordages et de la toile aux changements de bord ; résonnait dans mes oreilles le fracas des canons de la bordée sous le vent qui dis- persait les volutes de fumées, puis c'étaient les cris assourdissants, des abordages déments ; je voyais des personnages hauts en couleur. Tout cela se mêlait à des évocations de senteurs tropicales, de bois de san- tal, le bruissement du vent dans les Iilaos, de quel- ques ossements qui blanchissaient sur la plage... un nombre étonnant, mais véridique, de cargaisons fabuleuses gisaient par le fond, à moins qu'elles 13 TRT'SORS ENFOUIS DIi FRANCE ne d,orrnissent sous sculement quelques brasses cl'eau sur les ré«:if-*... gue chose >> ; la vie peut-elie se passer à ne dé§irer que ce que l'on a déjà ? Pourquoi ne pas me laisser ernporter par Ie rrertige de Ia chasse au trésor ? Les difficuttés, il est vrai. ne tardent pas à se présenter. I{eureusernent en Lln certain sens, car sans elles, il n'y aurait plus, depuis belle lurette, de trésors à découvrir. Et si c'était trop facile, que resterait- il à. trouver ? Mais il convient de ne pas se laisser gagner par le pégase cle l'imagi,ation. Les trésors ro,ri-u"irr., recouverts d'algues et de coquillages, sur quelque fond au large de quelques île lointaine, «repuis un naufrage ou une bataille navale, il me fa[tait les écarter de mes projets*d'exploration. A une exception près. Pourquoi ? A moins de pouvoir monter une expédition, Ies objectifs situés à l'étranger sont trop souvent hors d.e votre portée. Quant à ceux qui peuvent être situés sur les côtes de France ?... prenoni un exemple de cas relativement facile : le navire que vous connaissez a coulé sur le haut-fond non loin de la côte. vous détermin ez donc I'endroit à trois cents mètres près. vo,s prenez une bonne carte marine et la carte d'Etat-Major de cette portion de côte. Pre,rière remarqlle : il vous est prèsque impossible de fairc coïncider les méridiens et pourtant vous avez choisi rleux cartes à la même échette. eu,im- porte, je vous dis que vous connaissez presq.," l'"rr- droit. Bien. Pour par:tir, il faut rrn bateau, il faut dtr beau temlrr, il faut un plongeur, il faut un compresseur, le rnatériel de plongée, une suceuse pour la vase... Il fa,t... Il faut... Lhè grande quantité cle^choses qui signifient ternps et argônt. supposons que vous ayez tout cela. pour faciliter t4 t,ns tnÉsons ExIsrBNr encore la réalisation de votre pro,iet, vot.re épaver rtocst pas à plus de: quinze rnètres tte profondeur. Eh bierr, c"royez-moi, à supposer qu'il n'y ait pas de cottrant, rechercher une vieille cârcasse avec, nattrreilement, Lln minimum cle visil:ilité, est «l'une complication qu'on rle soupçorlne guère. Pourtant, ils existent ces satanés trésors. A n'en croire que le se.ul inventaire drcssé par Harry Riesen- berg dans son livre <( Six cents milliards sous les rners )), on pourrait compter quatre cent quatre- vingt-neuf naufrages de vaisseaux chargés de riches- SCS. Mais tout cela demande à être vérifié. En effet, lorsque le << point >> ou emplacement exact est indi- eué, il y a gros à parier qu'il est inexact. Et s'il était juste, on s'apercevrait que d'autres chercheurs sont passés avant vous. f)e plus, j'ai la désolante faculté de ne pas me laisser abuser par les affabulations. Comment ne pas s'atnuser à la lecture de certains livres oir l'on voit des uploads/Voyage/ de-lens-henri-tresors-enfouis-de-france.pdf