L’association Les Enfants du Facteur est chargée de la programmation d’une expo

L’association Les Enfants du Facteur est chargée de la programmation d’une exposition par an dans les salles de l'Espace Art François-Auguste Ducros. Son originalité est de remonter jusqu’au facteur Cheval, qui pour beaucoup d’artistes est un socle de l’art à l’état natif, mais aussi en accordant à l’Art Contemporain la reconnaissance de ses expressions actuelles. Le but de l’association est de : • Décloisonner les catégories, les classements esthétiques, ouvrir les réseaux : les traverser pour en faire une lecture oblique. • Rassembler des « raccommodeurs de rêves », des penseurs commentateurs de notre époque, des marginaux, des originaux, des hétérogènes… • Susciter des échanges avec les milieux scolaires, agricoles, scientifiques, des cinéastes et d’autres associations culturelles. L’association reçoit le soutien de la Ville de Grignan. ESPACE D’ART FRANÇOIS-AUGUSTE DUCROS Du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Entrée libre Accueil des groupes et scolaires sur rendez-vous 06 80 53 40 58 Accès aux personnes à mobilité réduite http://espace-ducros.blogspot.fr/ LES ENFANTS DU FACTEUR Association Loi 1901 Siège Social : Quartier Toutyfaut - 26230 Grignan les-enfants-du-facteur@orange.fr PRESENTATION DE L’EXPOSITION « UN PLUS UN EGALE UN ? » 3 COUPLES - ARTISTES Cet automne, du 29 Septembre au 5 Janvier 2014, l’association « Les enfants du Facteur », pour son exposition annelle, propose de rassembler à l’Espace d’Art François-Auguste Ducros à Grignan 3 couples - artistes Gloria Friedmann - Bertrand Lavier Lei Saïto - Thomas Plasschaert accompagné d’ Elodie Sablier Françoise Vergier - Jean-Michel Alberola C’est une exposition de couples d’artistes qui n’ont en commun que leur affect et l’art comme principal souci. Il est une production de travail - lui-même source de leurs revenus - plus ou moins bien rémunéré. Dans ce choix de couples, les personnalités sont autonomes et ne travaillent pas en « tandem », ils ne se réunissent pas pour œuvrer en commun ou ensemble sur une œuvre. Mais chaque artiste ici, au contraire, montre son univers. Ils se sont pris au jeu et ont décidé une confrontation affirmée et amusée, faite soit d’affinités, de différences, d’échos, d’oppositions, de liens, de composition, de clins d’œil ou autre… Il est toujours risqué de monter une exposition de groupe sans thème ou fil conducteur qui unifie l’ensemble de la présentation. Toutefois la configuration de l’espace en 3 salles diminue l’échec d’une confrontation directe de 7 artistes aux personnalités très différentes. Nous avons donc choisi d’attribuer une salle par couple et de lui donner l’entière liberté quant à son montage, son accrochage et son choix d’œuvres. Le plus souvent, les artistes unis par les liens du couple ont pour convention tacite ou usage de faire carrière solo afin d’éviter tout risque de parasitage ; cette fois, ils sont invités à investir et « habiter » une salle d’exposition professionnellement ensemble. Et chaque couple est responsable de la coexistence des personnes qu’il rassemble. Il y a surtout de la sculpture, peu de peinture, des objets, des dessins… Une installation particulière pour cette manifestation est accompagnée d’une composition musicale. Une exposition organisée en résonance avec La Biennale de Lyon 2013. Un livre d’artistes est édité à l’occasion de cette exposition. Il est entièrement conçu par les artistes, avec la participation de Nadeije Laneyrie-Dagen et Philippe Dagen, et imprimé par l’atelier du Musée de la typographie, Maison du Bailli à Grignan, ainsi que par l’imprimerie Graphot à Saint-Paul-Trois-Châteaux. PRESENTATION DES ARTISTES Gloria Friedmann Une grande exposition de ses œuvres s’est terminée fin juillet 2013 à la Fondation Maeght à Vence. L’humain, l’animal, la nature dominent tout son travail. La plupart du temps, dans une œuvre, elle dispose côte à côte deux éléments qui posent des questions essentielles à notre humanité contemporaine sans jamais donner de réponse. La question écologique et notre destinée dans ce monde sous-tendent chacune des œuvres d’une grande diversité formelle. Elle réussit dans des médiums aussi différents que la peinture sur tableau, la sculpture, le dessin, l’utilisation d’objets trouvés, la vidéo avec ses « tableaux vivants », la peinture murale et l’installation… L’animal, pauvre reflet de nous-mêmes, ne nous rend pas plus supérieur, bien au contraire, il rend plus aiguë notre impossibilité de le voir dans sa majesté et de le respecter. Il nous montre notre faillite, notre impuissance à respecter toute vie sur terre, notre manque d’humilité. Gloria a décidé de porter la terre, elle a raison de nous le dire, de le faire et d’insister. Son œuvre est éminemment actuelle. Née le 30 mars 1950 à Kronach (République fédérale d'Allemagne) Vit et travaille à Aignay-le-Duc et à Paris (France) Expositions personnelles (sélection) 2013 Play-Back d’Eden Fondation Maeght, St-Paul-de-Vence 2012 Kunstmuseum Weimar, Weimar 2008 Lune rousse Musée Bourdelle, Paris 2007 Happy End Museum Küppersmühle, Duisburg Expositions collectives (sélection) 2013 Ici, ailleurs Marseille 2013, Marseille Speaking Artiste Busan Museum of Art, Corée du Sud 2012 Art + Press Martin Gropius Bau, Berlin La Beauté Animale Grand Palais, Paris 2010 Island never found Palazzo Ducale, Genova / MAM Saint-Etienne 2009 Biennale de Moscou Moscou, Russie 2008 Alliance Do Art Gallery, Peking, Seoul Gloria Friedmann. Toi et Moi - animal naturalisé, miroir, acier, 140 x 55 x 35 cm A gauche : La Matrix, 2013 - Terre, acier, 185 x 75 x 84 cm. Photo François Jay. Bertrand Lavier Une rétrospective à la fin de l’année 2012, au Centre Georges Pompidou à Paris, rassemblait les pistes de son œuvre. Dans ces salles, on y a vu son « chantier d’idées ». Il a l’air de ne presque rien faire, mais il transforme. Il rend visible l’évidence de la réalité d’un objet et sa représentation. Il vacille entre la sculpture et la peinture. Et il nous les présente au pied de la lettre. Il s’amuse dans cet entre-deux. Ainsi, l’artiste va peindre, tout naturellement, à la Van Gogh un objet piano et l’exposer ainsi. Car, comme tout le monde le sait, tout est dans la touche. C’est logique et évident. Tout se situe chez lui dans les croisements, le détournement, l’appropriation, l’ironie, le détachement, les jeux de mots et leur littéralité. Seule la présence visuelle des objets compte. C’est léger, élégant et distancié. Peut-être a t’il une vision politique de l’objet et son usage ? Et on entend Matisse qui nous a dit que tout est dans les rapports. Et Duchamp que le ready-made ne s’est pas arrêté avec lui. Et que les objets du Pop art sont toujours actifs, si on veut bien. Bertrand Lavier est un artiste moderne qui déborde largement le XXIe siècle. « Depuis 1969 », certainement date à laquelle, une photographie de cette époque nous l’indique déjà, il peignit en blanc une ligne de feuilles de vigne vierge, celle probablement de la façade de la maison familiale. Né à Chatillon-Sur-Seine en 1949 Vit et travaille à Paris et Aignay-le-Duc (Côte-d'or) Expositions personnelles (sélection) 2012-13 « Bertrand Lavier, depuis 1969 », Rétrospective. Centre Pompidou, Paris. 2009 Bertrand Lavier Villa Médicis, Rome 2008 Correspondances Bertrand Lavier / Edouard Manet Musée d’Orsay, Paris Arts Statements Gallery Hong Kong 2006 Les îles jamais trouvées Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne Expositions collectives (sélection) 2008 The Alliance DoART, Séoul Ready sur made Galerie Yvon Lambert, Paris 2007 Les artistes contemporains au Louvre Paris 2007 Il était une fois Walt Disney Galeries Nationales du Grand Palais, Paris Bertrand Lavier. Taliaplast. 2002. Casque de chantier soclé. Lei Saïto Elle vit depuis presque 10 ans en Europe, arrivée en France pour devenir curator, elle est entrée « par hasard » à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris. Devenue artiste, elle fait des installations, elle met en scène des objets trouvés ou fabriqués qu’elle organise et qui se transforment en signes. Cette mise en espace fait penser à un tableau de la Renaissance italienne qui réussit à creuser la profondeur. Un point de vue photographié du lieu investi, comme un souvenir, devient alors une photogravure sur laquelle elle pose des mots ou groupe de mots. De l’ensemble, il se déploie alors une poétique légère et colorée pleine de fraîcheur et d’air, d’où surgissent à notre regard d’autres tableaux. On pourrait dire que son travail est le reflet d’une autre construction de l’étendue spatiale, dans sa quotidienneté, lié aux objets, aux lieux et aux personnes, des « espèces d’espaces » à la Georges Perec. De cette matérialité concrète naît l’imaginaire. Sa sensibilité japonaise apparaît tout en délicatesse et finesse et nous touche. Lei SAITO est une artiste japonaise, née en 1980 à Hirosaki, Japon. Elle vit et travaille à Paris, France. Après avoir étudié au Japon et aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier d'Annette Messager, elle a été invitée en résidence d'artiste à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten à Amsterdam pour développer ses projets d'installation et de photogravure. Ses œuvres sont dans des collections aux Pays-Bas et en France. Expositions personnelles (sélection) 2011 « L’histoire de début du monde jusqu’à la moitié » Open Studios, Rijksakademie van Beeldende Kunsten, Amsterdam, Pays-Bas 2010 « Winter Donut » Open Studios, Rijksakademie van Beeldende Kunsten, Amsterdam, Pays-Bas 2008 «Coton tiges architecture » Aomori Museum of Art, Aomori, Japon Expositions collectives (sélection) 2013 «Jeune uploads/s3/ dossier-de-presse-3-couples-d-artistes-grignan.pdf

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