LIONEL BONAVENTURE/AFP - YURI GRIPAS/NEWSCOM/SIPA - GETTY - ÉLODIE GRÉGOIRE POU

LIONEL BONAVENTURE/AFP - YURI GRIPAS/NEWSCOM/SIPA - GETTY - ÉLODIE GRÉGOIRE POUR « LE POINT » ALLEMAGNE : 6,40 € - BENELUX : 5,30 € - CANADA : 8,30 $CAN – SUISSE : 7,20 CHF - DOM : 5,20 € - TOM : 920 CPF - ESPAGNE/GRÈCE/ITALIE/PORTUGAL CONTINENTAL : 5,50 € - MAROC : 48 MAD – TUNISIE : 9 TND - CÔTE D’IVOIRE/CAMEROUN/GABON/SÉNÉGAL : 3 900 CFA Ce qu’on met sous le tapis Les tabous de Macron (et de ses rivaux) Exclusif Quand les grands patrons étrangers en France racontent notre pays Finkielkraut contre le moralisme de l’époque L 13780 - 2562 - F: 5,00 € Dette, retraites, étatisme, réformes, castes, « quoi qu’il en coûte »… Photomontage www.lepoint.fr Hebdomadaire d’information du jeudi 16 septembre 2021 n° 2562 - 5 € Zemmour répond au « Point » Entretien, répliques et enquête Spécial placements Comment investir son épargne dans l’économie réelle Géopolitique Le Drian, confidences inédites Zemmour répond au « Point » Entretien, répliques et enquête Franco Suisse Bâtiment - RCS Nanterre B 380 216 473 - Document à caractère publicitaire - Illustration non contractuelle - 16-09-21. LANCEMENT LE 18 SEPTEMBRE À CHÂTENAY-MALABRY Unique dans les Hauts-de-Seine Exceptionnel par sa situation, à Châtenay- Malabry entre le Parc de Sceaux et la Coulée Verte, Domaine Sully l’est tout autant par son environnement résidentiel unique. Le parc privé autour duquel il s’organise, son architecture magnifiée par la pierre de taille, ses appartements aux prestations haut de gamme et ses généreux espaces extérieurs en font un lieu de vie incomparable. 01 78 05 45 38 domainesully.fr Prenez rendez-vous avec nos Conseillers Commerciaux Cette année, Roche Bobois célèbre les 50 ans du canapé Mah Jong, créé en 1971 par Hans Hopfer. Pour cet événement, le Mah Jong s’habille de nouveaux tissus de créateurs et se pose sur d’élégantes plateformes qui subliment sa ligne et son confort. Un canapé ultra-modulable, avant-gardiste lors de sa création, iconique aujourd’hui. Mah Jong. Canapé composable par éléments, design Hans Hopfer. 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TGV INOUI est une marque enregistrée de SNCF Voyageurs. Tous droits de reproduction réservés. SNCF Voyageurs, SA au capital social de 157 789 960 euros, inscrite au RCS de Bobigny sous le numéro 519 037 584 – 9, rue Jean-Philippe Rameau – 93200 Saint-Denis Cedex. RENDEZ-VOUS SUR , EN GARES, BOUTIQUES, AGENCES DE VOYAGES AGRÉÉES SNCF ET PAR TÉLÉPHONE. BOISSON DE BIENVENUE OFFERTE EN BUSINESS PREMIÈRE* RENDEZ-VOUS SUR RENDEZ-VOUS SUR , EN GARES, BOUTIQUES, AGENCES DE VOYAGES AGRÉÉES SNCF ET PAR TÉLÉPHONE. , EN GARES, BOUTIQUES, AGENCES DE VOYAGES AGRÉÉES SNCF ET PAR TÉLÉPHONE. , EN GARES, BOUTIQUES, AGENCES DE VOYAGES AGRÉÉES SNCF ET PAR TÉLÉPHONE. *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de *La boisson de bienvenue est réservée aux clients voyageant avec un tarif Business Première, Liberté 1re, négocié ou remisé 1re, du lundi au vendredi hors week-ends, hors jours fériés et hors vacances de L’éditorial de Franz-Olivier Giesbert « BAC Nord » : une tragédie policière… et française Comment peut-on encore être policier en France ? Il faut être masochiste ou inconscient. Vous avez beau vous faire poignarder, caillasser ou injurier, vous serez toujours coupable aux yeux d’une partie de l’opinion qui manifestait encore, il y a peu, contre les « violences policières ». Il s’est même trouvé des jocrisses pour en- tonner en chœur, à la Fête de L’Humanité, « Tout le monde déteste la police » à la demande du rappeur acti- viste Soso Maness, ex-trafiquant de stupéfiants, au grand dam de dirigeants du PC comme Fabien Rous- sel ou Patrick Le Hyaric qui, Dieu merci, ont condamné ces vociférations. Et les violences contre les policiers, qui en parle, saperlotte ? Les agressions contre la police nationale ont plus que doublé en vingt ans : 85 faits de « violence à personnes dépositaires de l’autorité publique » sont désormais recensés chaque jour (1). Des chiffres que la maréchaussée du camp du Bien prend avec des pincettes, cela va de soi. Mais on peut toujours pinailler ou se mettre la tête dans le sable pour ne pas voir l’affreuse réalité, le phénomène se dé- veloppe à grande vitesse. Encore une preuve du délitement du pays qui, sous le règne de notre fringant président, conti- nue de descendre les marches de l’escalier qui mène à la société éclatée à irresponsabilité illimitée. À ceux qui minimisent ou relativisent on sortira notre Charles Péguy national : « L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude. » Tandis que nos dirigeants s’en tiennent en général à la politique des bras ballants et des phrases creuses, nous nous habi- tuons, nous nous résignons. « BAC Nord », de Cédric Jimenez – avec, entre autres acteurs, Gilles Lellouche –, est un grand film et, comme tous les grands films, il nous fait éclater à la fi- gure un constat que nous avons du mal à percevoir : celui d’une France où prolifèrent les zones de non-droit et où la police est livrée à elle-même dans un environ- nement de plus en plus hostile. Si ce long-métrage ren- contre un immense succès, ce n’est pas seulement parce qu’il est réussi à tout point de vue mais aussi à cause de son propos très dérangeant. La réalité étant « fasciste », comme chacun sait, il fut longtemps de bon ton de l’occulter. « Dormez, les petits », nous murmuraient nos gouvernants de droite ou de gauche après nous avoir annoncé, entre deux coups de menton télévisés, que la République allait re- conquérir les zones de non-droit. Restituant sur grand écran le vécu des policiers chargés d’enquêter dans les cités, BAC Nord nous réveille d’un long sommeil. Est-ce bien ça que la France est en train de devenir ? Une pétaudière où les rapports de force sont inversés ? Une myriade de tours de Babel, tenues par les délinquants armés, où la police est traitée plus bas que terre ? Les nouvelles, si on prend la peine de s’informer, sont accablantes. Ce n’est pas une série noire, c’est une déferlante qui se répand sur le pays. Nos dénis n’y pourront rien changer : les policiers ne sont plus chez eux en France. Le 6 septembre, à Marseille, une dizaine d’individus ont violemment agressé des policiers qui venaient d’in- terpeller un dealeur : il a pu s’enfuir tandis que ses aco- lytes récupéraient la sacoche remplie de billets qui avait été saisie. Le 8, à Corbeil-Essonnes, un fourgon en patrouille de la police nationale a été attaqué par une trentaine de personnes à coups de mortiers et de bou- teilles incendiaires. Le 12, à Noisy-le-Grand, des agents de police ont été blessés par des tirs de mortier alors qu’ils procédaient au contrôle d’un véhicule. Telle est la routine de notre démission nationale. Les policiers ne sont même pas soutenus par l’État, qui uploads/s3/ le-point-20210916.pdf

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