COLEGIUL NATIONAL MIHAI EMINESCU ATTESTATION LE RAP "J’ai jamais cru en hier, l

COLEGIUL NATIONAL MIHAI EMINESCU ATTESTATION LE RAP "J’ai jamais cru en hier, laisse-moi croire en demain" Eleve: IORDACHE DIANA IRINA Coordinateur: dr. COSMA MIHAELA 2020 SOMMAIRE ARGUMENT page 14 INTRODUCTION CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CONCLUSIONS SITOGRAPHIE 2 ARGUMENT J'aime beaucoup les textes de rap en general. J'entends le rap comme une poesie et quand l'ecriture des textes y est presente, celle-ci arrive a me faire voyager plus que le beat. . Je ressens ce sentiment d'apaisement. C'est paradoxal sachant que beaucoup de textes de rap sont pour une "revolte" mais meme 9a a le don de m'apaiser. Bien que le rap existe depuis maintenant plusieurs dizaines d'annees, il existe encore et toujours des gens qui vous expliqueront a quel point vous avez quand meme tort d'en ecouter, pour diverses raisons. C'est l'idee qui revient a peu pres le plus souvent, et c'est donc la plus chiante. Si 9a fait reference a l'utilisation de samples, desole mais le rap n'est plus du tout le seul a user du procede, depuis longtemps. Sans parler du fait de l'arrivee de la compo dans bon nombre de productions : aujourd'hui, certains regrettent d'ailleurs que la culture du sample se perde... Si c'est carrement l'aspect « trop » technologique de la creation qui est mis en cause, vous pouvez tenter de mettre en avant les artistes qui font intervenir des instruments en live ou en studio. « Ca peut avoir une mauvaise influence sur les jeunes » ; « C'est trop violent » Il semble que le cinema et les jeux video ont regle ce debat il y a de nombreuses annees. La legende urbaine du mec qui se jette par la fenetre apres avoir vu Superman ou d'un type qui irait tirer sur tout le monde apres une partie de GTA, 9a marche si et seulement si le spectateur/gamer a un cerveau fini a la pisse de chat. C'est pareil pour le rap. Avec en plus un detail non negligeable : le rap arrive systematiquement apres, dans le sens ou les artistes ne font en general que decrire une realite qui existe deja depuis longtemps sous leurs yeux. Et lorsqu'ils fantasment sur un quotidien de mafieux ou de cartels latinos, tout est tellement exagere qu'on tombe direct dans le cote fiction, cf plus haut. D'ailleurs ce cote spectacle est assume : plein de longs-metrages ont pu degainer des scenes sympas avec une bande-son rap de qualite, de la comedie a l'action en passant par des scenes encore plus improbables. Et surtout, pendant l'integralite de Terminator 2, John Connor porte un t-shirt Public Enemy. C'est peut-etre un detail pour vous mais pour moi 9a veut dire beaucoup. L'autre contre-argument c'est que personne ne s'imagine jamais que du rap moralisateur a un impact direct sur les auditeurs. Lorsque des emeutes eclatent, on trouve toujours un genie pour accuser des rappeurs, mais quand la violence baisse, on ne va pas serrer la main de NTM pour avoir ecrit Pose ton gun, ce serait ridicule. Il semble egalement peu probable que le sauvetage d'une mere et son bebe par des jeunes de Corbeil soit attribue a l'esprit QLF de PNL. Donc l'inverse l'est tout autant. « Les paroles sont debiles » Oui, certains rappeurs prennent un malin plaisir a balancer des absurdites et des lyrics carrement idiots. Et c'est pour 9a qu'on les ecoute. Parfois tu vas au cinema pour voir un Woody Allen, et parfois tu vas voir Mad Max. Ce n'est pas specialement un probleme. « Ca vehicule du racisme anti-blanc » Une idee assez curieuse etant donne que meme le plus handicape des sociologues de comptoir pourrait noter que contrairement aux Etats-Unis, la France n'est pas vraiment organisee en communautes niveau musique. Du coup, non seulement des rappeurs blancs existent depuis le debut du rap hexagonal, non seulement le public a toujours ete assez melange, mais en plus, a chaque fois qu'un rappeur lache une rime salee sur « la France » il pense le plus souvent au pays, au symbole, a l'Etat, mais pas vraiment a son pote d'enfance. 3 INTRODUCTION : Bref historique Le rap est un mouvement culturel et musical prenant ses racines du hip-hop, ayant emerge au debut des annees 1970 dans les ghettos aux Etats-Unis. Le rap se caracterise par sa diction tres rythmee (notamment beat, scratching, echantillonnage) et en rimes1, le plus souvent une succession de couplets separes par des refrains. Influence par d'autres genres musicaux (reggae, blues, et jazz, rock), le rap acquiert une popularite de plus en plus grande au fil des annees 1980. Aux premieres heures, les MCs (Master of Ceremony) servaient juste a soutenir les DJ, et les parties rappees etaient simplement appelees MC-ing (emceeing) ou (aimesi-ing). Aux Etats-Unis, on le definit comme le « rhythm and poetry ». Les premiers MC's accordaient leurs syllabes avec le beat en « rythme » et « poesie », car le rap est avant tout l'expression de ses sentiments ou de ceux des autres, d'une verite ou d'un « trip », de nos envies. Ils parlaient donc de « rythme et poesie » pour le fait d'assimiler les deux et de partager ses emotions sur une ligne musicale. Le mot « rap » provient aussi de l'anglais to rap, un verbe signifiant « bavarder, blamer, baratiner » en slang (argot anglophone americain). Enzo Gonqalves retrace l'usage du terme depuis 1541 avec le sens de « prononcer vigoureusement ou soudainement ». Le Dictionary of American Slang de Wentworth et Flexner donne pour definition « parler a, reconnaitre, faire connaitre a quelqu'un » (1931), puis « parler ouvertement ou franchement ». Origines et influences Le rap semble au premier abord avoir des racines dans la culture africaine. Le chant scande du MC evoque en effet le griot, poete et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invite a chanter lors des celebrations (par exemple un mariage). De meme, le retour a une musique fondee plus sur le rythme que sur la melodie rappelle les polyrythmies de 4 percussions africaines. Cela aurait transite par le jazz (scat et bebop) et surtout par la musique. On parle aussi de l'influence d'une musique d'origine bresilienne, la capoeira (musique, chant, danse-combat, contre l'esclavagisme). Toutefois, d'autres ont aussi evoque la possibilite d'une origine occidentale de cette expression, en prenant l'exemple des troubadours pour appuyer leur these. L'ancetre le plus proche du rap est le spoken word (« mot parle »), apparu au debut des annees 1930 avec le Golden Gate Quartet, un groupe de gospel, avec la chanson Preacher and the Bear. Bien plus tard, quelques groupes confidentiels dont The Last Poets a New York, The Watts Prophets, en Californie, ainsi que Gil Scott-Heron utilisent la declamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la negritude comme theme de predilection. Parallelement au spoken word, et bien que, par essence, le hip-hop a surtout le funk comme racines, une autre influence possible dans la genese du rap est l'apparition des le debut des annees 1970, du toasting en Jamaique. Des DJ/animateurs se mettaient a parler- chanter par-dessus des mix instrumentaux de hits reggae a la radio ou dans les sound systems. Ces mix conqus pour les sound systems ont permis le developpement du dub, tandis que cette faqon de chanter-parler par-dessus definissait le toasting, ou autre ragga, et du coup les premices de rap a venir. Le rapprochement avec le rap est evident. Les annees 1980 sont celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques (comme Public Enemy) ou entertainment (comme Run-DMC). Dans la lignee du do it yourself des punks new- yorkais (le hip-hop fut d'abord surnomme le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthetiques et brutaux, issus de boite a rythmes bon marche. Il s'agit d'une veritable musique populaire de rue qui developpait ses propres themes : d'une part sous l'influence de la Zulu Nation d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip-hop le moyen d'eloigner les jeunes de la drogue et des gangs et d'emuler leur creativite, d'autre part en tant que temoignage d'une vie difficile (rap « hardcore »). Initialement issu des quartiers defavorises, le rap a ses debuts est souvent un exutoire au mal-etre et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont frequents, volontiers provocateurs. Le rap est a la fois un phenomene social et une forme artistique a part entiere. Age d'or A New York, la guerre des crews (equipes) se termine. Les crews reunissaient des rappeurs (souvent dizaines des) du meme quartier, reunis autour d'un producteur charismatique. Le plus celebre etait le Juice Crew de Queensbridge, emmene par le celebre Marley Marl a qui est attribuee l'invention du sampling (echantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers. L'age d'or, c'est donc l'emergence a New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent uploads/s3/ iri-franceza-copie.pdf

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