Synthèse: Pédagogie Général Définition: pédagogie: Ensemble des méthodes utilis
Synthèse: Pédagogie Général Définition: pédagogie: Ensemble des méthodes utilisées pour éduquer les enfants et les adolescents Pratique éducative dans un domaine déterminé ; méthode d'enseignement : La pédagogie des langues vivantes. Aptitude à bien enseigner, sens pédagogique : Manquer de pédagogie. Quelles différences entre pédagogie et didactique ? Pédagogique réfère plus à l'enfant Didactique réfère plus à l'enseignement La pédagogie est généraliste La didactique est spécifique, elle concerne telle ou telle discipline ("didactique des mathématiques", "didactique du français langue étrangère"...) : la didactique porte sur l'enseignement d'un contenu particulier L'enseignement couvre deux champs de pratiques : 1. celui de la gestion de l'information, de la structuration du savoir par l'enseignant et de leur appropriation par l'élève, domaine de la Didactique 2. celui du traitement et de la transformation de l'Information en Savoir par la pratique relationnelle et l'action de l'enseignant en classe, par l'organisation de situations pédagogiques pour l'apprenant, c'est le domaine de la Pédagogie. Le pédagogue aujourd’hui c’est n’est pas un « théoricien de l’éducation ». C’est un « acteur réflexif » qui cherche des outils de compréhension et d’action dans un même mouvement. Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Modèles pédagogiques Modèles de communication Répertoire de l'émetteur Répertoire du destinataire EMETTEUR MESSAGE DESTINATAIRE Feedback Figure 1. L’enseignement, processus de transmission ? Les flèches indiquent le sens de la transmission ; les traits notent simplement une « référence à » Le triangle pédagogique Dans ce modèle-ci, les principaux acteurs sont l’enseignant – l’apprenant – le savoir à acquérir dans un contexte donné. Ils constituent les 3 pôles fondamentaux de toute situation d’enseignement. Selon Van der Maren 1(1990), une situation d’enseignement se caractérise par les huit traits suivants - une personne (adulte) sensée savoir - est en contacts réguliers - avec un groupe - de personnes (enfants) censées apprendre 1 - dont la présence est obligatoire - pour leur enseigner - un contenu socialement donné - par une série de décisions prises en situation d’urgence Le choix des termes n’est pas neutre lui non plus. Dans la littérature, on trouve le triangle didactique avec des termes variés - pour désigner le pôle « enseignant » : professeur, maître, formateur, etc. - pour désigner le pôle « apprenant » : étudiant, élève, personne en formation, etc. - pour désigner le pôle « savoir » : contenu, matière, discipline, etc. SAVOIR ENSEIGNANT APPRENANT est en relation enseigne apprend Le triangle didactique classique Ce modèle de triangle didactique nous offre l’occasion de faire une remarque à propos de tous les modèles graphiques. Un schéma en dit certes toujours moins qu’un discours et doit donc être explicité (p. ex., la signification des flèches nécessite au moins une légende explicative). Mais surtout un schéma, un croquis, une ébauche en disent toujours plus qu’un discours : la façon dont est structuré le schéma, la place des composants suscite des significations cachées. Par exemple, le début est à gauche, l’avenir est à droite (dans notre culture tout au moins !) ; au-dessus, on trouve ce qui est premier, ce qui est important, ce qui surplombe, etc. Dès lors, on sera attentif au symbolisme caché des représentations graphiques du « triangle didactique ». Il n’est pas indifférent que l’on dessine un triangle posé sur une base ou sur un sommet. Dans le premier cas, il est évident que si l’on place au sommet supérieur le pôle enseignant, on tend à mettre en évidence la relation de pouvoir que, « de haut en bas », l’enseignant a sur l’apprenant. Il suffit de comparer les quelques représentations de la figure 3 pour se convaincre des différences. S E A A E S E S A E S A A S E A S E "Enseigner", "apprendre", "former", "éduquer"... ne sont pas que des mots différents signifiant des facettes d’une même réalité ; au contraire, ils traduisent autant de postures pédagogiques possibles selon que l'on privilégie un sommet ou une relation entre deux sommets. La posture savoir « Pour moi, l’important c’est le savoir. Produire le savoir est la raison d’être essentielle de l’université et du travail d’enseignant-chercheur. » La posture enseigner « L'important, c'est de transmettre le savoir à des étudiants. La mission de l'Université, c'est de diffuser le savoir, de le proposer au plus grand nombre, et de valider par un diplôme. » La posture former « L ’important, c’est de construire une relation d’échange et de débattre autour des concepts et des courants d’idées scientifiques, afin que chacun construise son opinion, ses valeurs. La mission de l’Université, c’est de former des citoyens, apte à argumenter leurs opinions dans les règles de la démocratie en se référant à des corpus de savoirs constitués ou des écoles de pensées. » La posture apprendre « L ’important, c’est que les étudiants puissent être en contact avec les sources du savoir, pour construire leurs connaissances le plus efficacement possible, en expérimentant, de manière à ce qu’ils puissent les mettre en pratique ultérieurement. La mission de l’Université, c’est de fournir à la société des hommes qui ont de la méthodologie et du savoir faire, ancrés sur des savoirs théoriques. » La posture éduquer « L'important, c'est que l'étudiant puisse utiliser avec profit les ressources de son environnement, exprimer ses besoins et devenir autonome dans son approche des savoirs. Il doit savoir s’autoévaluer, gérer ses compétences et se former "tout au long de la vie" . Il doit être capable de travailler avec d’autres, avec des moyens variés et nouveaux, il sait changer, évoluer. » Lorsque l'axe Savoir/Enseignant est prédominant dans la situation pédagogique, on se situe dans le processus enseigner. Lorsque l'axe Enseignant/Elève prédomine dans la situation, on se situe dans le processus former. Lorsque l'axe Elève/Savoir prédomine, on se situe dans le processus apprendre. Dans le cadre du triangle pédagogique, l’élève semble être seul dans sa relation face au professeur. Or, dans la classe, d’autres élèves sont présents, et le groupe peut prendre la place d’un quatrième interlocuteur. On passe alors du triangle pédagogique au tétraèdre pédagogique. Ici, ce n’est pas la position des intervenants qui indique les relations privilégiées mais bien la distance qui se trouve entre eux. Représentation tétraédrique d'un modèle pédagogique fondé sur les rapports entre les quatre pôles apprenant, enseignant, savoir et groupe Dans un groupe, l’autre peut être considéré comme étant celui par qui le conflit sociocognitif arrive, mais il peut aussi être vu sous d’autres aspects. En partant du principe que chacun sait quelque chose, et qu’il peut alors être susceptible de l’exposer, on sort d’une conception d’un apprenant qui reçoit, pour envisager un apprenant qui soit actif et devienne aussi momentanément un enseignant. La transposition des connaissances dans le but de les rendre accessibles et compréhensibles par des pairs est une activité qui est hautement structurante pour celui qui en est l’acteur (Freinet, 1994). Elle exige de lui l’effort d’une clarification, d’un ordonnancement préalable, d’une prise de possession de sa pensée, autant d’exercices qui sont en soi des révélateurs de points flous ou qui permettent de rasseoir des éléments de connaissance à leur juste place. Ce faisant, il investit ses propres connaissances dans la réussite du groupe et, de plus, il en tire généralement un plaisir narcissique. Tétraèdre pédagogique Le modèle META Le modèle de l’empreinte Le modèle de l'empreinte se caractérise essentiellement par l'idée qu'il suffit ou qu'il faut que l'enseignant exprime la matière pour qu'elle s'imprime et laisse une empreinte dans la tête des apprenants. D'où l'importance accordée dans cette conception à l'organisation d'une synthèse structurée, si possible inscrite au tableau et que l'enseignant va dire, expliquer. Les élèves sont ainsi amenés à écouter, ou du moins à adopter l'attitude adéquate. Il leur sera ensuite demandé de redire ce qu'ils ont entendu ou compris, en tout cas pour quelques-uns d'entre eux. Les autres sont à nouveau en situation d'écoute. Il faudra ensuite copier dans un cahier pour se constituer des référents à mémoriser. Cette dernière activité constitue souvent le seul moment d'apprentissage et est presque toujours réservée au travail à domicile. La case vide du schéma veut faire apparaître que dans cette démarche d'enseignement, ce qui peut se passer dans la tête des apprenants n'est pas une préoccupation première. ÉVEIL. Les paysages sont différents : ils peuvent être naturels, ruraux, urbains, industriels... L'enseignant fixe des photos au tableau. (Une photo bien choisie par type de paysage — II garde quelques photos en réserve pour compléter son illustration pendant le travail de classe.) Les enfants observent les photos quelques instants. Puis l'enseignant fait décrire une photo à la fois dans l'ordre prévu par l'organisation de la matière. En dialogue avec les enfants, il met en évidence les points essentiels à retenir tels qu'ils sont prévus d le livre de géographie ou sur le stencil (utilisation fréquente du procédé question-réponse). Il note au tableau ces points essentiels en soignant la présentation pour construire une synthèse claire pour les enfants. Il montre parfois l'une ou l'autre photo supplémentaire particulièrement uploads/s3/ synthese-peda-gene.pdf
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- Publié le Nov 04, 2022
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