Nadia Matoub hôte d’Ifri- Ouzellaguen P .2 INVITÉE PAR L’ASSOCIATION CULTURELLE

Nadia Matoub hôte d’Ifri- Ouzellaguen P .2 INVITÉE PAR L’ASSOCIATION CULTURELLE HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7280 MARDI 12 JUILLET 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Louiza Archives/Liberté “Le système est responsable de tous les problèmes du pays” P .4 L’ASSOCIATION DES ANCIENS CONDAMNÉS À MORT APPELLE LES ALGÉRIENS À SAUVER L’ALGÉRIE PÉTITION D’“EL KHABAR” Cri des hommes libres pour défendre l’Algérie des libertés P .9 LA REVALORISATION COÛTERA 20 MILLIARDS DE DINARS À LA CNR Retraites : 2,5% d’augmentation en juillet P .6 Publicité AF LA PROPOSITION FAIT CONSENSUS ENTRE LE MINISTÈRE ET LES SYNDICATS Bac : vers la réduction de la durée des épreuves P .6 AFFAIRE KBC L’instruction achevée P .2 SUR ORDONNANCE SIGNÉE PAR LE JUGE D’INSTRUCTION Le général Hocine Benhadid libéré P .2 Ansej-Cnac 50000projets compromis LEURS PROMOTEURS SONT PÉNALISÉS PAR LA PÉNURIE DE VÉHICULES UTILITAIRES P .3 Yacef Saâdi annonce une plainte contre Ted Morgan P .4 RÉAGISSANT AU CONTENU DU LIVRE “MA BATAILLE D’ALGER” Zehani Archives/Liberté Mardi 12 juillet 2016 2 LIBERTE L’actualité en question SUR ORDONNANCE SIGNÉE PAR LE JUGE D’INSTRUCTION Le général Hocine Benhadid libéré L’ordonnance “spontanée” du juge d’instruction portant libération du général serait liée à son état de santé sur lequel ses avocats avaient alerté, samedi, lors de leur point de presse. L e juge d’instruction a signé, hier, spontané- ment, une ordonnance portant libération pro- visoire du général à la retraite Hocine Benha- did, pour des raisons de santé, avons-nous appris auprès de ses avocats. “C’est un moment très fort. Je suis tout ému. Le général Benha- did a été libéré grâce à la mobilisa- tion des médias. Il pourra ainsi se soi- gner convenablement”, commente son avocat Khaled Bourayou. D’autres sources précisent que la dé- cision de libérer le général à la retrai- te a été prise en coordination avec le procureur général d’Alger. “Nous avons fait une nouvelle demande de liberté provisoire dimanche 3 juillet. Elle a été rejetée. Nous avons fait un appel qui n’a pas encore été program- mé. L’essentiel est que Benhadid est libre”, nous déclare, pour sa part, Me Mustapha Bouchachi. Il ajoute : “Espérons que ce dossier sera fermé une fois pour toutes car nous consi- dérons que le général Benhadid a ex- primé une opinion qui ne devait en aucun cas entraîner 10 mois de dé- tention préventive. Nous sommes soulagés d’apprendre sa libération, vu son état de santé et pour les besoins de sa famille.” Selon nos informa- tions, la défense de Hocine Benha- did n’a reçu aucune notification de sa libération. Ses avocats ont appris la nouvelle par sa fa- mille, hier, en début d’après-midi. La veille, une rumeur circulait même sur le changement de son lieu de détention. Ce qui a motivé le dépla- cement de son troisiè- me avocat, Me Bachir Mecheri, dans la mati- née du même jour, à la maison d’arrêt d'El- Harrach. Il faut rappeler que sa- medi dernier, soit au lendemain de la fête de l’Aïd el-Fitr, le col- lectif de défense a orga- nisé une conférence de presse pour faire part de sa grande préoccu- pation quant à l’état de santé du général à la retraite, souffrant d’une tumeur de la prostate et d’une her- nie discale. Ses avocats ont soutenu qu’il faisait “l’objet d’un projet d’homicide pré- médité”. Me Bachir Mecheri est allé jusqu'à menacer d’engager des pour- suites contre le ministre de la Justi- ce et garde des Sceaux, Tayeb Louh, dans le cas où il arriverait malheur au général à la retraite. Me Mecheri était convaincu que la mise en détention préventive de Hocine Benhadid n’entrait pas dans le cadre des procédures de l’instruc- tion, dès lors qu’en 10 mois de pri- son, il n’a été entendu qu’une seu- le fois, durant une heure et demie, par le juge d’instruction sur le fond de l’affaire. Le général à la retraite Hocine Ben- hadid est poursuivi pour “entre- prise de démoralisation de l’armée” après ses déclarations à Radio Maghreb sur un certain nombre de personnalités dont le chef d’état-major, Gaïd Salah, et Saïd Bouteflika. Il a été interpellé en octobre dernier, en fin de journée, près de son lieu de résidence de Ben Aknoun, avant d’être emmené vers la brigade de gendarmerie de Chéraga. À ce jour, aucune plainte engagée contre lui ne figure dans son dossier judiciaire. NISSA HAMADI IL A ÉTÉ CONDAMNÉ À 6 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS Le directeur d’El Watan TV, Djaffar Chelli, retrouve la liberté n En détention préventive depuis trois mois, le directeur de la chaîne de télévision El Watan TV, Djaffar Chelli, a été libéré hier après sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis, a-t-on appris, hier, auprès de ses proches. Le concerné a rejoint directement son domicile familial escorté par des responsables du Mouvement de la société pour la paix (MSP). M. Chelli, a-t-on également appris, fera appel de sa condamnation. El Watan TV a cessé d’émettre depuis octobre 2015, lorsque les autorités de la wilaya d’Alger ont procédé à la fermeture des locaux de la chaîne, sous prétexte que cette dernière n’était pas autorisée à travailler en Algérie. En réalité, la chaîne de télévision privée a subi la colère des autorités à la suite du passage dans une de ses émissions de Madani Mezrag, le chef de l’ex- Armée islamique du salut (AIS), l’ancien bras armé du Front islamique du salut (FIS dissous) qui avait tenu des propos menaçants à l’égard du président Abdelaziz Bouteflika. Le référé déposé par la direction d’El Watan TV pour faire annuler la décision de fermeture de la chaîne n’avait pas abouti et les 170 personnes qui y travaillaient se sont retrouvées au chômage. H. SAÏDANI AFFAIRE KBC L’instruction achevée L e juge instructeur a réglé, hier, en fin d’après-midi, le dossier d’instruction dans l’affaire KBC et a ordonné son renvoi devant le tribunal correctionnel, a-t-on ap- pris auprès de Me Sadat. La même avocate a souligné que la date de l’audience, qui devra être fixée par le parquet, n’est pas connue encore. Les trois prévenus dans cette affai- re sont en détention préventive à la prison d’El-Harrach. Les avocats de la défense ont introduit une de- mande de mise en liberté provisoi- re auprès de la chambre d’accusa- tion. Celle-ci devra rendre sa déci- sion demain mercredi. Le directeur de KBC et Ness-Prod, Mehdi Be- naïssa, son directeur de produc- tion, Ryad Hartouf, et Mme Nora Nedjaï, sous-directrice au départe- ment de la culture sont accusés de “fausses déclarations” et d’“abus de fonction. Par ailleurs, le verdict de l’affaire de la cession des actions du groupe de presse El Khabar au pro- fit de Ness-Prod, filiale du groupe agro-industriel Cevital, est attendu pour demain. Il faut rappeler que le jugement rendu dans le cadre de la plainte en référé a statué sur le gel de la transaction. Idem pour les effets de l’acte d’acquisition qui seront, eux aussi, gelés, et ce, de manière provi- soire. Il s’agit donc d’un verdict conservatoire et non définitif, et ce n’est que demain que la justice tran- chera l’affaire dans le fond. Si l’ins- titution judiciaire avait fait en sor- te que l’affaire soit traitée avant les vacances estivales, il n’en demeure pas moins que la justice procédera au traitement de l’affaire sans la défense qui sera absente le jour du jugement. Le collectif des avocats de la défense a décidé, en effet, le 22 juin écoulé, de se retirer afin de dénon- cer, avaient déclaré les membres de ce collectif, “une parodie de justice”, “le parti-pris de la justice”, mais aussi “une justice aux ordres”. Le ver- dict de ces deux affaires intervient à un moment où le pouvoir semble se défaire de sa stratégie de tout muse- ler, y compris par le recours à l’ins- trumentalisation de la justice pour valider des procès politiques. La li- bération du général Benhadid et du directeur d’El Watan TV peut- elle être interprétée comme le signe que le pouvoir a pris conscience de ses propres excès et de la nécessité de mettre un terme à sa politique restrictive et répressive contre les médias et les libertés ? MOHAMED MOULOUDJ À l’initiative de l’association Horizons d’Ouzellaguen, Nadia Matoub, veuve du chanteur assassiné, Matoub Lounès, a animé avant-hier, une conférence-débat à la bibliothèque communale d’Ighzer Amokrane. La conférencière est longuement revenue sur les moments inoubliables passés avec son défunt époux depuis leur connaissance jusqu’à ce jour fatidique du 25 juin 1998 qui a vu le Re- belle s’éteindre. Un douloureux événement qui demeure gravé dans la mémoire de la jeune Nadia. C’est avec beaucoup d’émotion et de consternation qu’elle se remémore, d’ailleurs, cette “subite séparation imposée par le destin”. L’hôte d’Ouzellaguen ne manquera pas d’évo- quer certains faits qu’elle a déjà relatés dans son livre-témoignage, Pour l’amour d’un rebelle, publié en France, en 2000, aux éditions Robert- Laffont. Ainsi, elle s’étalera uploads/S4/ 6-7280-0aa8c489-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Mai 13, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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