Table des matières Page-Titre Informations 1 Préface Avant-propos. Une histoire
Table des matières Page-Titre Informations 1 Préface Avant-propos. Une histoire d’Action directe I. L’héritage du grand Mai (1977-1979) Jusqu’au tournant du printemps 1977 Premières actions (1970-1974) L’apprentissage espagnol Naissance des Gari Premier emprisonnement Le noyau Action directe dans le rapprochement d’autres expériences Signification de la lutte armée L’impulsion des Brigate Rosse et de la Rote Armee Fraktion Sur la conjoncture politique à la fin des années 1970 L’échec du réformisme L’autonomie prolétarienne Le monopole de la violence La Coordination autonome Légitimité de la lutte des autonomes Ce que continuait l’autonomie 2 Internationalisme de l’autonomie Se préparer à la lutte armée Légitimité des expropriations Codes et lieux de rencontre Engagement dans le combat La rencontre avec Nathalie Quelques lieux et des rencontres Jeu de cache-cache avec la répression Dévoilement de l’infâme Quelques semaines de repli Naissance d’Action directe II. Les premières actions (1979-1980) Fonctionnement Situation politico-sociale Premières offensives Les réseaux parisiens Courses-poursuites Contre l’impérialisme Rafles des 27-28 mars 1980 Retour à Paris et réorganisation Reconstitution du noyau organisationnel Retour à l’action L’arrestation du 13 septembre Retour de l’Infâme III. La prison et l’amnistie (1980-1982) 3 Poker menteur en régime CSE Suite de la répression Entre les murs de Fleury-Mérogis Entre les murs de Fresnes Des procès anti-franquistes Élection de Mitterrand Pressions hors prison Amnistie Premières libérations Demi-mesure d’amnistie et reprise de la lutte Des transferts à la libération L’amnistie pour tous IV. Une phase de transition (1981-1982) Retrouver une unité politique : ni liquidation ni militarisme L’implantation à Barbès Développement des réseaux La lutte continue Représailles de la police Médiatisation de la lutte Règlement de comptes Combattre avec les révolutionnaires turcs Répression de l’initiative à Barbès La matraque et la carotte Déménagement et reprise de la lutte 4 Le choix guérilléro Débats et scissions dans l’organisation Ce qu’il reste d’AD fin 1982 Le sens de notre décision V. De nouveau dans la clandestinité (printemps-été 1982) Mobilisation contre le sommet de Versailles et l’intervention occidentale au Liban Recyclage de la coopération impérialiste Hésitations du pouvoir L’État choisit son ennemi La dissolution Scénario de la dissolution Préparatifs de fuite Vieille Ganache et Grand Guignol VI. La construction du front (fin 1982-début 1984) Contacts internationaux Quelques méthodes de résistance Les écoutes au scanner Un calepin des voitures banalisées Les exigences de la clandestinité Fusillades, erreurs et mort d’homme Nos exigences de sécurité La mort de Ciro Rizzato L’édition du mensuel L’Internationale 5 « Un mensuel militant pas comme les autres » VII. Unité des révolutionnaires en Europe de l’Ouest (1984-1985) Le combat international comme tâche révolutionnaire Notre implantation en Belgique Premier accrochage avec la police belge Réactions de la police Nos actions en Belgique Expropriation d’armes Expropriation d’explosifs Les premières opérations à Paris Déclenchement de l’offensive Notre situation dans le contexte politique Les conséquences d’une erreur La violence prolétarienne n’est pas aveugle Nouvel élan autour des prisonniers politiques VIII. La guérilla ouest-européenne ébranle le centre impérialiste (fin 1984-mi-1986) Une attaque commune AD-RAF L’exécution du général Audran Des unités combattantes aux commandos Les CMI, le Welfare et le Warfare State 6 Ce qui sauva la vie du général Blandin La ferme de Vitry-aux-Loges L’attentat contre la base américaine de Francfort Bilan et questions Pourquoi la violence et la lutte armée IX. Attaquer le Parti de l’entreprise (fin 1985-fin 1986) Attentat contre le numéro deux du CNPF Tous des terroristes ! Attaquer le bras armé du terrorisme d’État Dans la confusion Préparation de l’enlèvement de Besse Propagande et nouvelles lois scélérates L’exécution de Besse et sa réception Leçons d’histoire Diabolisation et fin de cycle Constat d’échec X. Le coup de grâce (hiver 1987) Glossaire de quelques organisations Notes de référence. Préface Notes de référence. I. L’héritage du grand Mai (1977-1979) Notes de référence. II. Les premières actions (1979- 1980) 7 Notes de référence. III. La prison et l’amnistie (1980-1982) Notes de référence. IV. Une phase de transition (1981-1982) Notes de référence. V. De nouveau dans la clandestinité (printemps-été 1982) Notes de référence. VI. La construction du front (fin 1982-début 1984) Notes de référence. VII. Unité des révolutionnaires en Europe de l’Ouest (1984-1985) Notes de référence. VIII. La guérilla ouest- européenne ébranle le centre impérialiste (fin 1984- mi-1986) Notes de référence. IX. Attaquer le Parti de l’entreprise (fin 1985-fin 1986) Notes de référence. X. Le coup de grâce (hiver 1987) Notes de référence. Glossaire de quelques organisations Dans la même collection Du même auteur Achever de compiler 8 Jann Marc Rouillan 9 Dix ans d’Action directe Un témoignage, 1977-1987 Édition établie et préfacée par Thierry Discepolo 10 Les notes de référence, en chiffres arabes, sont rassemblées par chapitre, infra, p. ⇒ ; sauf indication contraire, toutes sont de l’éditeur ; les notes de l’auteur et de l’éditeur [nda&e et nde&a] ont été commandées pour cette édition tandis que les notes de l’auteur [nda] datent de la rédaction du manuscrit (1995-1998). Un glossaire des organisations citées, indiquées dans le texte par un astérisque (*), est disponible infra, p. ⇒ – plutôt qu’un complément historique, ces notices apportent essentiellement des éléments utiles au propos de l’auteur ou mentionnent un point de vue peu orthodoxe. Une partie des notes et les entrées du glossaire sont issues des deux premiers volumes De mémoire écrits par Jann Marc Rouillan et parus en 2007 et 2009. 11 Préface Dans la « Note de l’éditeur » qu’il donne en 1977 au recueil des Textes des prisonniers de la Fraction armée rouge et dernières lettres d’Ulrike Meinhof qu’il fait paraître dans sa maison d’édition, François Maspero souligne qu’il répond à la demande d’Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe, souhaitant faire la preuve par là que leur camarade ne s’est pas suicidée mais fut assassinée. Puis Maspero déclare qu’en ce qui le concerne il avait déjà précisé son sentiment en mai 1976 : Ulrike Meinhof est notre camarade. Nous l’avons connue au début des années 1960 et 1961, lorsqu’elle accomplissait un travail semblable au nôtre à Hambourg, en dirigeant la revue Konkret. Lorsque, après l’attentat contre Rudi Dutschke, en 1968, elle a cessé de croire, avec beaucoup d’autres, à l’utilité d’un tel travail, elle est devenue, en passant à l’action violente, directe, immédiate, l’une des deux têtes de ce que la presse à sensation a appelé « la bande à Baader ». D’autres de nos amis ont ainsi renié nos espoirs communs en un travail d’information et d’organisation. Écœuré de la même manière, Giangiacomo Feltrinelli s’est lancé dans une clandestinité armée qui n’a débouché que sur sa solitude et son assassinat I. Nous n’avons jamais cru que cette action violente était autre chose que désespérée et sans issue. Mais nous n’oublions pas qu’Ulrike Meinhof, comme Feltrinelli, aimait trop la vie pour accepter le système qui l’a 12 finalement écrasée. Ce système est plus oppressif, plus écrasant, plus menaçant que jamais. Ce n’est pas parce que, à certains moments d’une lutte commune, nos chemins ont divergé, ce n’est pas parce que nous continuons à espérer, envers et contre tout, qu’il y a d’autres formes de lutte pour triompher du nazisme quotidien qui menace l’Europe aujourd’hui que nous ne gardons pas intact le souvenir de notre camarade Ulrike Meinhof, malgré toutes les abjectes calomnies de la presse. En conclusion de sa courte note, où il rappelle que les coauteurs ont été à leur tour retrouvés « suicidés » dans leurs cellules avant que le livre paraisse II, Maspero affirme que, « dans leur logique », les prisonniers de la RAF* sont sortis victorieux : d’avoir poussé les représentants de la loi à se mettre hors les lois et d’avoir ainsi démasqué le « vrai visage de la violence d’État » à l’œuvre dans une démocratie qu’ils « n’hésitaient pas à appeler “fascisme” » 1. Le livre de Jean-Marc Rouillan que nous préfaçons entretient avec cette histoire des relations de plusieurs ordres. D’abord parce que, pour celles et ceux qui allaient fonder Action directe, la RAF fut une référence politique, théorique et pratique, dont ils croisèrent les militants de la deuxième puis troisième génération [infra, chap. vii]. Ensuite pour l’expérience de la prison, dont Rouillan est 13 toutefois sorti vivant et indemne – ce qui n’est pas le cas de tous ses camarades III. Aussi pour les divergences entre l’auteur et ses éditeurs quant aux moyens (mais pas sur l’importance) de lutter contre un système toujours « plus oppressif, plus écrasant, plus menaçant ». Enfin par la relation que ce livre entretient avec le contexte historique de la lutte armée en Europe dans les années 1970 et 1980, dont il témoigne à la fin des années 2010. Que l’éditeur de Paul Nizan, Victor Serge, Daniel Guérin, Rosa Luxemburg, Marx et Engels, ou dans un autre registre de Fidel Castro, Che Guevara, Mao, etc., publie en 1977 les textes de la RAF et qualifie leurs auteurs de camarades est plus ou moins dans l’ordre des choses. Plus surprenant, on peut lire dans les colonnes du Monde un Pierre Viansson-Ponté – qui ne se compte pas exactement parmi les « camarades » – s’adresser à ceux qui « pensent que uploads/S4/ dix-ans-d-x27-action-directe-un-te-moignage-1977-1987-me-moires-sociales-fre.pdf
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- Publié le Fev 04, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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