8 4004 TE PA 02 95 SEQUENCE 10 CHAPITRE 12 – LES TECHNIQUES JURIDIQUES DE COOPÉ

8 4004 TE PA 02 95 SEQUENCE 10 CHAPITRE 12 – LES TECHNIQUES JURIDIQUES DE COOPÉRATION INTERENTREPRISES................................................................................................................................. 98 I. LES ACCORDS DE COOPÉRATION........................................................................... 98 A. LE CONTRAT DE SOUS-TRAITANCE.............................................................................. 98 B. LE CONTRAT DE FRANCHISE.......................................................................................... 98 1. Rappel historique.............................................................................................................. 98 2. Définition.......................................................................................................................... 99 3. Les différents types de franchise ...................................................................................... 99 4. Les obligations des parties.............................................................................................. 100 5. Les avantages de la franchise.......................................................................................... 100 C. LE CONTRAT DE CONCESSION EXCLUSIVE.............................................................. 101 1. Définition........................................................................................................................ 101 2. Principales caractéristiques............................................................................................. 101 3. Le contrat de concession................................................................................................. 101 4. Les obligations des parties.............................................................................................. 101 II. LES STRUCTURES DE COOPÉRATION................................................................. 112 A. LE GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE (GIE) ................................................. 112 1. Objet ............................................................................................................................... 112 2. Membres......................................................................................................................... 112 3. Financement et responsabilité......................................................................................... 112 4. Fonctionnement .............................................................................................................. 112 5. Avantages et inconvénients ............................................................................................ 113 B. LE GROUPEMENT EUROPEEN D’INTERET ECONOMIQUE (GEIE)......................... 113 1. Présentation .................................................................................................................... 113 2. Statut juridique ............................................................................................................... 113 3. Création .......................................................................................................................... 113 4. Fonctionnement .............................................................................................................. 113 EXERCICES D’ENTRAINEMENT A NE PAS ENVOYER A LA CORRECTION ........ 118 CORRIGE DES EXERCICES D’ENTRAINEMENT......................................................... 120 POUR ALLER PLUS LOIN................................................................................................ 121 CHAPITRE 13 - LA CONCURRENCE.................................................................................................... 127 I. L'ACTION EN CONCURRENCE DELOYALE........................................................ 127 A. LES CONDITIONS DE L'ACTION EN CONCURRENCE DELOYALE......................... 127 B. LES EFFETS DE L'ACTION EN CONCURRENCE DELOYALE ................................... 128 II. LES PRATIQUES ANTICONCURRENTIELLES..................................................... 131 A. DEFINITION ............................................................................................................ 132 Séquence 10 8 4004 TE PA 02 96 B. ENTENTES ET ABUS DE POSITION DOMINANTE...................................................... 132 1. Les ententes .................................................................................................................... 132 2. Les abus de position économique ................................................................................... 132 C. LES SANCTIONS ............................................................................................................... 134 1. La procédure................................................................................................................... 134 2. Les sanctions................................................................................................................... 134 III. LE CONTROLE DES CONCENTRATIONS............................................................. 141 A. LE CONTROLE DES CONCENTRATIONS NATIONALES ........................................... 141 B. LE CONTROLE DES CONCENTRATIONS COMMUNAUTAIRES .............................. 142 EXERCICES D’ENTRAINEMENT A NE PAS ENVOYER A LA CORRECTION ........ 146 CORRIGE DES EXERCICES D’ENTRAINEMENT......................................................... 147 POUR ALLER PLUS LOIN................................................................................................ 152 Séquence 10 8 4004 TE PA 02 97 PRESENTATION DE LA SEQUENCE 10 NUMÉRO DU CHAPITRE ET DURÉE D’ÉTUDE THÉORIQUE MOYENNE COMPÉTENCES MOTS CLÉS Chapitre 12 Les techniques juridiques de coopération interentreprises (3 heures 30) – Repérer les caractéristiques spécifiques des accords de coopération au travers de l’étude d’un contrat de sous-traitance et d’un contrat de distribution (franchise, concession...). – Identifier les principales caractéristiques du GIE (constitution, fonctionnement, dissolution). Mettre en évidence l’intérêt du GEIE. Abus de position dominante Concentration des entreprises Concession Concurrence déloyale Conseil de la concurrence Contrat de consommation Contrat de crédit à la consommation Créancier Débiteur Dessins et modèles Chapitre 13 La concurrence (3 heures 30) – Dans une situation donnée, repérer les éléments constitutifs de l’action en concurrence déloyale. – Caractériser et qualifier les pratiques anti- concurrentielles. – Différencier entente et abus de domination économique. – Dégager l’influence du droit communautaire. – Analyser les règles relatives au contrôle des concentrations du point de vue national et communautaire. – Repérer dans des situations données des pratiques discriminatoires et leur sanction (notamment le refus de vente). Droits réels Enseigne Entente Entreprise Exemption Franchise Groupement d’intérêt économique Groupement européen d’intérêt économique Prix Savoir-faire Sous-traitance Vente à perte À retenir Exercices à ne pas envoyer à la correction Chapitre 12 Chapitre 13 QCM QCM Développement structuré Pour aller plus loin Chapitre 12 Des exemples d’enseignes. Quelle franchise ? Pour quel budget ? Attention aux clauses intuitu personae ! Le lexique de la franchise. La responsabilité pénale des personnes morales. Chapitre 13 Rapport d’activité du Conseil de la concurrence. Ententes : compétence contentieuse du Conseil de la concurrence. Le Conseil de la concurrence ordonne de ne publier que des extraits de décision. Charte de coopération et d’objectifs DGCCRF/Conseil de la concurrence. Adoption définitive de la loi postale. Projet de loi « Jacob » : les dispositions relatives aux pratiques commerciales. La revente à perte, un tourment de la France. Procédures de renvoi. Séquence 10 8 4004 TE PA 02 98 CHAPITRE 12 – LES TECHNIQUES JURIDIQUES DE COOPÉRATION INTERENTREPRISES I. LES ACCORDS DE COOPÉRATION Objectif Être capable de repérer les caractéristiques spécifiques des accords de coopération dans le cas d’un contrat de sous-traitance et d’un contrat de distribution (franchise, concession...). Les accords de coopération sont des conventions, c’est-à-dire des contrats, passées entre des entreprises qui n’ont aucune conséquence sur la structure ou le capital des entreprises concernées et qui empruntent leurs règles au droit des contrats. Ils ont pour but de mettre en œuvre des moyens communs pour atteindre des objectifs économiques. Ce peut être la fabrication d’un produit spécifique, la mise en place d’accords d’approvisionnement ou un partenariat technologique ou financier. Ces accords sont négociés librement, ont des contenus et une durée variables. Cependant, des limites existent, notamment en ce qui concerne le respect de la concurrence : il s’agit de l’interdiction des ententes et abus de position dominante (ces notions sont étudiées dans le chapitre suivant). Dans le domaine industriel, il s’agit, par exemple, de la sous-traitance ; dans le domaine commercial, existent, en ce qui concerne plus particulièrement la distribution, la franchise et la concession. A. LE CONTRAT DE SOUS-TRAITANCE Le recours à la sous-traitance est une pratique largement utilisée par les moyennes et les grandes entreprises. Mais, aujourd’hui, on constate que les PME sont aussi largement impliquées et passent des accords avec des entreprises du monde entier grâce aux nouvelles technologies de communication. D’après la loi du 31 décembre 1975, la sous-traitance est un contrat par lequel un entrepreneur confie à une autre entreprise, le « sous-traitant », le soin de réaliser tout ou partie du contrat d’entreprise ou du marché public conclu avec le maître d’ouvrage. À la lecture de cette définition, la sous-traitance suppose l’existence de deux contrats : le premier, dit « contrat d’entreprise », a pour parties le maître d’ouvrage et l’entrepreneur principal ; le second, dit « contrat de sous-traitance », lie l’entrepreneur principal et le sous-traitant. Certains secteurs sont particulièrement utilisateurs de la sous-traitance, par exemple l’industrie automobile ou le transport. Il est également fréquent, dans ces secteurs, que les sous-traitants externalisent à leur tour et certaines entreprises ont pour objet d’être des fournisseurs de deuxième ou de troisième rang. B. LE CONTRAT DE FRANCHISE 1. Rappel historique Le recours aux contrats de franchise est ancien. L’étymologie du mot « franchise » fait remonter celui-ci au Moyen Âge. Le mot « franc » était utilisé pour désigner la reconnaissance d’un privilège. Séquence 10 8 4004 TE PA 02 99 Au début du XXe siècle, l’ancêtre de la franchise actuelle a vu le jour : dès les années 1930, la Lainière de Roubaix a développé ce type de distribution par le biais de l’enseigne Pingouin. Mais, c’est aux États-Unis que la franchise va se développer durant le XXe siècle. Le secteur de l’automobile (vente de voitures, distribution d’essence....) est le premier à se développer par ce type de partenariat. Puis, la formule touche les secteurs de la restauration ou de la location d’outils. La franchise réapparaît en France durant les années 1960-1970 et connaît rapidement une croissance exponentielle : 34 réseaux existent en 1971, 203 en 1979. Mais, ce développement spectaculaire se fait dans un certain désordre, et les responsables professionnels de franchise ainsi que les pouvoirs publics ressentent la nécessité d’encadrer juridiquement la franchise, en particulier par l’élaboration du Code de déontologie de la franchise. Pendant les années 1980, la croissance du nombre de réseaux se poursuit : 675 en 1989. C’est dans les années 1990 que vont intervenir les deux textes essentiels du droit de la franchise. Cet encadrement juridique va permettre de reconnaître la validité des contrats de franchise au regard du droit de la concurrence et d’organiser une meilleure protection des franchisés en leur permettant de s’engager en mesurant mieux les risques encourus. À partir de 1990-1991, le nombre de réseaux diminue, essentiellement en raison des difficultés économiques du moment, mais aussi en raison des nouvelles garanties juridiques demandées. Aujourd’hui, le nombre de réseaux connaît une nouvelle période de croissance : environ 600 réseaux contre 400 en 1994. Depuis le 1er juin 2000, de nouvelles règles communautaires sont entrées en vigueur et donnent une plus grande souplesse aux contrats. 2. Définition Les accords de franchise consistent en des licences de droits de propriété intellectuelle concernant des marques, des signes distinctifs ou du savoir-faire pour la vente et la distribution de biens ou de services. L’accord de franchise est donc un contrat de distribution qui associe une entreprise, propriétaire d’une marque ou d’une enseigne, le franchiseur, à un ou plusieurs commerçants indépendants, les franchisés. La franchise repose sur une étroite collaboration entre deux entreprises juridiquement et financièrement indépendantes l’une de l’autre : moyennant une contribution financière, le franchisé acquiert auprès du franchiseur le droit d’utiliser son enseigne et/ou sa marque, son savoir-faire, de commercialiser ses produits ou services, conformément aux directives prévues dans le contrat, tout en bénéficiant d’une assistance commerciale ou technique. Elle n’est pas définie par un statut juridique particulier : il s’agit d’une relation contractuelle qui, pour fonctionner, doit comporter un certain nombre d’obligations. 3. Les différents types de franchise La Cour de justice des communautés européennes distingue trois types de franchise : – Les contrats de franchise uploads/S4/ 84004tepa0207-07.pdf

  • 18
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mai 30, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 4.8133MB