Guide des rêves lucides Prenez le contrôle de vos rêves Attrape-songes Droits d

Guide des rêves lucides Prenez le contrôle de vos rêves Attrape-songes Droits d’auteur © 2014 Attrape-songes Tous droits réservés www.attrape-songes.com Sommaire Partie I : Rêves normaux et rêves lucides I. Sommeil II.Rêver II.Les rêves lucides Partie II : Méthodes d’induction I.Tenir un journal des rêves II.Tests de réalité III.Interruption du sommeil IV.MILD, l’induction mnémonique V.De l’autosuggestion à l’autohypnose VI.Aides à la lucidité VII.Deux types de rêves lucides VIII.ABCDild IX.Avoir son premier rêve lucide Partie III : Exploration I.Stabiliser II.Explorer III.Pièges et difficultés Partie IV : Pour aller plus loin I.Développement personnel II.Eveil spirituel III.Vie lucide Lexique Références Programme d’entraînement Partie I : Rêves normaux et rêves lucides Chaque nuit, nous embarquons pour un voyage extraordinaire vers les contrées mystérieuses de notre inconscient. Toujours imprévisibles, riches d’enseignements, d’aventures et de mystères nos rêves nous emportent dans un voyage onirique plein de magie. Pourtant, la plupart d’entre nous accordent peu d’importance à ce monde mystérieux. Si vous lisez ce livre, c’est que ce n’est pas votre cas et que vous êtes même prêt à franchir un cap nouveau dans ce voyage, en devenir acteur plutôt que simple spectateur, devenir un rêveur lucide ou plutôt un onironaute. Le mot onironaute est un néologisme. Oniros, dans la mythologie grecque, est le dieu du Rêve. Le suffixe –naute, du grec ancien, signifie navigateur, et donc par extension, quelqu’un allant vers des territoires nouveaux, tel l’astronaute qui visite l’espace ou l’internaute qui surfe sur le cyberespace. L’onironaute est donc un nouveau type d’explorateur, celui qui se lance à la découverte des territoires mystérieux du monde des rêves. À la différence d’un rêveur passif, il prend le contrôle de ses nuits et cherche à percer le mystère de ses rêves. Chaque nuit devient un départ vers une aventure, vers un voyage unique et mystérieux. Ce livre parlera donc de ce voyage nocturne, et il ne se limitera pas qu’aux rêves lucides. Trop souvent, l’onironaute impatient laisse ses rêves normaux sur le bas-côté de la route, il oublie ainsi la moitié d’un magnifique voyage. I. Sommeil « Le processus normal du sommeil intervient lorsque la conscience se retire des sens et que l’esprit se perd dans la distraction, se dispersant dans l’imagerie mentale et les pensées jusqu’à sa dissolution dans les ténèbres. L’inconscience dure alors jusqu’à l’arrivée des rêves. À ce moment, la conscience de soi se reconstruit à travers la relation duelle qui s’établit avec les images oniriques, jusqu’à la prochaine phase d’inconscience. Ces alternances d’inconscience et de rêve constituent la nuit normale de sommeil. » Tenzin Wangyal Rinpoché – Yogas tibétains du rêve et du sommeil La porte d’entrée de ce voyage onirique est le sommeil. Bien rêver c’est d’abord bien dormir. Ce chapitre donne quelques conseils pour un sommeil réparateur, et s’attarde sur deux moments clés pour tout onironaute, le moment de s’endormir et le réveil. 1.Conseils pour bien dormir L’institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) est une mine de conseils pour bien dormir, le site contient aussi de nombreuses informations sur les divers troubles du sommeil et les centres du sommeil en France. Dans son dossier de presse sur la journée du sommeil qui a eu lieu en mars 2009, l’INSV présente une enquête indiquant qu’en 50 ans nos mauvaises habitudes nous ont fait perdre en moyenne 1 h 30 de sommeil par jour. La durée de sommeil moyenne en semaine est de 6 h 58 et de 7 h 50 le WE alors qu’un sommeil satisfaisant est de 8 h 24. Cette différence entraîne une dette de sommeil avec des conséquences néfastes sur la santé. Cette dette s’accumule pour que, sur 40 ans de vie active, il nous manque au bout du compte 5 ans de sommeil ! RECOMMANDATIONS DE L’INSV Adopter des horaires de sommeil réguliers Éviter des heures de coucher et de lever trop variables facilite le sommeil. Se lever tous les jours à la même heure, week-end compris, a un effet synchroniseur du rythme veille sommeil. Se réveiller à son rythme Le réveil doit être dynamique pour bien éveiller son corps : lumière forte, exercices d’étirement, petit déjeuner complet. Pratiquer un exercice physique en journée Éviter l’exercice physique en soirée, en particulier avant d’aller dormir. La pratique d’un exercice physique régulier dans la journée favorise l’endormissement. Faire une courte sieste en début d’après-midi Il suffit de fermer les yeux 5 à 20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapidement si le besoin est là. La sieste permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée. Éviter les excitants après 15 heures Café, thé, cola, vitamine C retardent l’endormissement et augmentent les réveils nocturnes. Éviter l’alcool et le tabac le soir La nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement, augmente les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L’alcool a une action sédative, mais favorise l’instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes fréquents. De plus, l’alcool est un facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes (apnées, ronflements). Éviter les somnifères Ils sont à prendre sur avis médical uniquement. Faire un dîner léger, nécessaire, au moins 2 heures avant le coucher Privilégier les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil, car ils permettent une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont également conseillés le soir. Éviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas manquer le repas du soir sous peine de risquer une fringale en seconde moitié de nuit. Se ménager un environnement favorable au sommeil Maintenir une température dans la chambre aux alentours 18 °C et bien l’aérer. Faire l’obscurité dans la chambre, qui favorise le sommeil profond. L’hormone du sommeil, la mélatonine, est sécrétée dans l’obscurité. Prendre soin de sa literie et la changer régulièrement. Le lit doit être un espace exclusivement réservé au sommeil (à l’exception de l’activité sexuelle). Favoriser les activités calmes et la relaxation en fin de journée Éviter un travail intellectuel juste avant le sommeil. La lumière vive, le travail ou les jeux sur ordinateur entraînent des difficultés d’endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, réserver une période de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d’endormissement permet de glisser doucement vers le sommeil. Se coucher dès les premiers signaux de sommeil Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux sont signes qu’il est temps d’aller dormir. Inutile de les anticiper, mais une fois ces signaux ressentis, il ne faut pas tarder à se coucher, sinon l’envie de dormir passe au bout d’une quinzaine de minutes et ne reviendra qu’au prochain cycle (toutes les 90 minutes). Prendre le temps de s’endormir Si après 15 minutes, le sommeil ne vient pas et que son attente est pénible, il est préférable de se lever et de pratiquer une activité calme. Le besoin de sommeil reviendra au prochain cycle. Dans la mesure du possible, identifier son besoin de sommeil et adapter son rythme de vie en conséquence. 2.Le secret oublié de la « dorveille » Dans le livre intitulé Head Trip : À Fantastic Romp Through 24 Hours in the Life of Your Brain de Jeff Warren, le journaliste, expérimente à la première personne et avec une grande curiosité la conscience dans tous ses états, du sommeil profond à la méditation, en passant par le rêve lucide. L’un des chapitres de ce livre m’a stupéfiée, l’état de conscience décrit, intitulé sobrement « The Watch » remettait en cause tout ce que je croyais savoir sur le sommeil. Qu’est-ce qu’un sommeil normal ? Depuis l’enfance nous avons été élevés avec l’idée que le sommeil doit se produire d’un seul bloc, du coucher au lever, sans interruption jusqu’au petit matin. L’historien Roger Ekircha mis à mal cette idée en faisant une recherche à travers les écrits historiques. Il a découvert de nombreuses mentions d’un « premier sommeil » et d’un « deuxième sommeil ». De son côté, le chronobiologiste Thomas Wehr a conduit une série d’expériences sur 15 sujets pour déterminer quel était le cycle de sommeil humain naturel loin de tout éclairage électrique. Les sujets de l’expérience se couchaient et se levaient avec le soleil, pendant l’hiver où les nuits sont les plus longues, c’est-à-dire de 18 heures à 8 du matin. Sur une période de 3 à 4 semaines, les sujets dormirent nettement plus que la moyenne attendue, payant la fameuse dette de sommeil accumulée avant le début de l’expérience. La première surprise fut le temps qu’il fallut pour payer cette dette, plusieurs semaines, ce qui indique que les deux grasses matinées de nos week-ends sont loin d’être suffisantes pour combler le manque de sommeil de la semaine. Lors de l’expérience, lorsque cette dette de sommeil fut payée, les dormeurs se sont stabilisés à une moyenne de 8 heures de sommeil, mais selon un cycle que les scientifiques ne reconnurent pas, en tout cas pas pour un sujet humain. Forcés de rester au lit pendant une douzaine d’heures, les sujets de l’expérience ont commencé à dormir en deux morceaux. Le premier sommeil uploads/S4/ attrape-songes-guide-des-reves-lucides-prenez-le-controle-de-vos-reves.pdf

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  • Publié le Mar 28, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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