Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Contrat didactique Plan de travail : I. Introduction Le contexte historique et

Contrat didactique Plan de travail : I. Introduction Le contexte historique et épistémologie II. Le contrat didactique  Les définitions  Les idées et les fonctions essentielles III. Intérêt du contrat didactique IV. Le paradoxe de la relation didactique V. Les effet pervers VI. Conclusion Le contexte historique et épistémologie :  Influence de l'interactionnisme et de la sociologie des organisations  Rupture à l’égard du courant structuraliste  Le contrat didactique préfigure un retour sur le sujet  Les causes d’échec sont constitutives du processus d’enseignement  Le contrat didactique contribue à légitimer le projet scientifique de la didactique  Il a été introduit en didactique des mathématiques en 1978 par Guy Brousseau  L’usage de cette idée dépasse largement, aujourd'hui, les frontières de cette discipline Introduction Qu’est-ce que le contrat didactique ?  Un système mutuel de devoirs et de responsabilités  Il définit le métier de l’élève et le métier du maître  Il est de la responsabilité de l’élève de chercher à résoudre le problème  Il est de la responsabilité du maître que l’élève apprenne  Il y a une relation contractuelle entre le maître et l’élève  La partie de cette relation contractuelle qui concerne le savoir est le contrat didactique le contrat didactique Le définition de « contrat didactique » : • Le contrat didactique représente les droits et les devoirs implicites des élèves et de l'enseignant à propos des objets de savoir enseignés ». Au cours de l'enseignement d'un savoir, les règles de communication, entre les élèves et l'enseignant, à propos d'objets de savoir, s’établissent, changent, se rompent et se renouent au fur et à mesure des acquisitions. L’enseignant recherche toujours à obtenir de l'apprenant un certain comportement. L'effet le plus néfaste du contrat didactique est que l'élève ne cherche pas à apprendre mais à faire plaisir au professeur pour avoir une bonne note. Le contrat didactique a comme conséquences une perte de sens. le contrat didactique Le définition selon Guy Brousseau : • Guy Brousseau définit le contrat didactique comme « l’ensemble des comportements de l’enseignant qui sont attendus de l’élève, et de l’ensemble des comportements de l’élève qui sont attendus de l’enseignant . » (1980) Brousseau dira d’ailleurs à propos du contrat didactique qu’il s’agit d’« une relation qui détermine, explicitement pour une petite partie, mais surtout implicitement ce que chaque partenaire, l’enseignant et l’enseigné, a la responsabilité de gérer et dont il sera responsable d’une manière ou d’une autre devant l’autre. Ce système d’obligation réciproque ressemble à un contrat. » le contrat didactique Trois idées essentielles:  L’idée du partage des responsabilité (le maître doit des choses à l’élève, l’élève doit des choses au maître)  La prise en compte de l’implicite(non-dits)  Le rapport au savoir(Brousseau parle de situation de communication: le maître est l’émetteur, l’élève le récepteur, le message est la connaissance) Quatre fonctions principales:  Créer un espace de dialogue  Prendre en considération la coutume de classe  Gérer des règles et des décisions  Mettre en interaction le contrat didactique UN  Le contrat didactique est nécessaire pour que la situation didactique existe, pour que les élèves et l’enseignant surmonte le paradoxe de la relation didactique. L’enseignant n’a pas le doit de dire à l’enfant ce qu’il veut et pourtant, il faut qu’il fasse en sorte que l’enfant produite la réponse attendue.  Le contrat didactique est aussi une aide pour l’enseignant car cela lui permet d’interpréter les réponses des élèves, à les reconnaître comme signe de l’apprentissage  Il garantit que les échanges de la classe se passeront sans difficulté majeure  Il légitime les statuts, les rôles, les attentes de rôle de chacun vis-à-vis se l’autre  Son enjeu fondamental est l’acquisition des connaissances par les élèves Intérêt du contrat didactique UN Cette notion est aussi rattachée à la notion de dévolution de problème puisqu’elle met l’enseignant devant un paradoxe : ce qu'il entreprend pour faire produire par l’élève les comportements qu’il attend, sachant qu’il prive ce dernier des conditions nécessaires à la compréhension et à l’apprentissage de la notion visée. Cette notion met en valeur une conception : l’enseignant effectue la « dévolution de problème » et non la communication d’une connaissance. P. Clanché (1994) interroge le contrat didactique en convoquant, fort judicieusement, G. Brousseau autour d'un double paradoxe:  Paradoxe de la croyance  Paradoxe de la dévolution Le paradoxe de la relation didactique UN • Paradoxe de la croyance : « Croyez moi, mais ne croyez pas, apprenez à savoir ce que c'est que savoir faites moi confiance pour ne plus avoir à me faire confiance mais faire confiance à votre raison» (Clanché, 1994) • Paradoxe de la dévolution : «Plus le professeur dévoile ce qu'il désire, plus il dit précisément à l'élève ce que celui-ci doit faire, plus il risque de perdre ses chances d'obtenir et de constater objectivement l'apprentissage qu'il doit viser en réalité ». (Brousseau, 1986) Ce système de paradoxes semble agir comme un piège pour certains étudiants - ceux qui doutent de l'importance de faire usage de leur propre compréhension. Aussi, pour apprendre, l'élève doit-il sublimer l'inconfort des incertitudes liées à l'incomplétude de son savoir. c'est au l'enseignant que revient le devoir de rassurer l'élève et de l'inciter à se risquer et non en s'accordant sur un « contrat didactique ». Le paradoxe de la relation didactique UN L'étude du contrat didactique a conduit à la découverte de phénomènes comme les effets «Topaze» et «Jourdain», l'effet de glissement métacognitif, l'effet d'analogie.  L ’ effet Jourdain : • L’aptitude du maître à reconnaître des savoirs savants en leur absence. • Il y a une sacralisation répétée d’activités familières dans un discours savant (un comportement banal de l’élève est interprété comme la manifestation d’un savoir savant ). • Le professeur a pour but d’éviter le débat de connaissance avec l’élève et éventuellement le contrat d’échec. L ’usage abusif de l’analogie : • Un procédé didactique qui utilise l’analogie comme argument pour faire admettre et apprendre une connaissance par l’accumulation de circonstances « analogues » Les effet pervers UN L ’effet Topaze : •Tout procédé qui permet d’obtenir une réponse juste indépendamment d’un apprentissage. •Lorsqu’un élève rencontre une difficulté, l’effet Topaze consiste, d’une manière ou d’une autre à la surmonter à sa place. •Les connaissances visées ont disparu complètement. •Cela explique leur volonté d’obtenir des élèves des réponses justes.  Le glissement métacognitif : • Le glissement métacognitif est le remplacement d’une connaissance par un de ses modèles par une description en métalangage. • Lorsqu’une activité d’enseignement a échoué, le professeur prend ses propres explications et ses moyens heuristiques comme objets d’études à la place de la véritable connaissance scientifique. Les effet pervers UN Le contrat didactique, largement implicite, détermine ce que chaque partenaire (l’enseignant et l’enseigné) a la responsabilité de gérer, et dont il sera d’une manière ou d’une autre, responsable devant l’autre. Le contrat didactique définit le métier de l’élève, autant que le métier du maître, aucun des deux ne pouvant se substituer l’un à l’autre, sans faire effondrer la tâche d’apprentissage. Le contrat didactique dépend en premier lieu de la stratégie d’enseignement adoptée. Les choix pédagogiques, le style du travail demandé aux élèves, les objectifs de formation, l’épistémologie du professeur, les conditions de l’évaluation . . . font partie des déterminants essentiels du contrat didactique qui devra être adapté à ces contextes. Conclusion uploads/S4/ contrat-didactique.pdf