La chanson populaire / par J.-B. Weckerlin,... Source gallica.bnf.fr / Biblioth
La chanson populaire / par J.-B. Weckerlin,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Weckerlin, Jean-Baptiste (1821-1910). La chanson populaire / par J.-B. Weckerlin,.... 1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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WECKERLIN, PARIS, LIBRAIRIE DE FIKMIN-DIDOX ET 0^, IJ1PJUMBCKS DE r/ra&TXTOT, RUE JACOB, 56. 1886. A MONSIEUR BKAWX-ARTS. a PRÉFACE. Arrivés à l'âge mûr où nos illusions commencent s'évanouir, nous passons volontiers en revue nos sou- venirs d'enfance. Eh bien, que retrouvons-nous d'abord dans notre mémoire, si ce n'est quelques bribes de vieilles chansuns, avec lesquelles nous ont bercé nos mères, nos grand'mères, ou quelque vieille tante ou quel- que nourrice? C'est à ces chants lointains, que s'est éveillée notre jeune intelligence, et l'impression a été si forte, qu'après quarante ou cinquante ans ces refrains nous reviennent encore dans toute leur fraîcheur, dans toute leur naïveté. En France ce n'est guère que depuis 1835 qu'on s'est occupé sérieusement de recueillir nos chansons populaires. M. de la Villemarqué publia ses Chants populaires bre- tons en 1839 le succès fut constaté par une suite d'édi- iions. Les Chants et Chansons populaires de la France, recueillis par Du Mersan, parurent en 1843, ils furent également accueillis avec une grande faveur. Ces sortes de publications, qui se multiplièrent depuis, reçurent un appel direct du ministère de l'Instruction pu- blique en 1852, et c'est plus particulièrement depuis cette date qu'un grand nombre de recueils, de monographies de la chanson populaire dans telle ou telle province de la France ont été mis au jour. Il PRÉFACE. Le docteur O.-L.-B. Wolff, dans sa préface des An- eiennes chansons populaires françaises (1), émet cette singulière opinion Nul peuple n'est aussi, riche en chansons que les Français, nul n'est -aussi pauvre en chan- sons populaires. Cela tient à leur caractère pourvu qu'ils chantent, ils sont satisfaits, ce qu'ils chantent leur est indiff'érent, pourvu que cela les intéresse (ô naïveté alle- mande !), et cet intérêt est purement éphémère. » Voilà comment ce savant nous jugeait en 1830; ,s'il vivait encore, il rabattrait sans doute considérablement sur ce qu'il avait avancé. Convenons d'ailleurs, qu'à cette époque M. Wolff n'avait à sa disposition que la réédition des. vaudevires de Basselin, par L. Dubois, 1821, dont il a fait un ample usage, quelques chansons de la Suisse française, comme les Armaillis, et puis les chansons de let Tulipe et de la Ramée! Ce n'est pas avec un bagage pareil qu'on porte un jugement sur un pays. Forkel, qui savait tant de choses touchant la musique, n'a guère apprécié l'importance de la chanson populaire dans l'histoire de la musique. Il n'en est pas de même des historiens allemands plus récents, ou nos contempo- tains, comme Kiesewetter, Winterfeld, Marx, etc. AM- bros (2) désigne la chanson populaire comme l'une des puissances musicales, marchant de pair avec le chant grégorien, comme importance; on en jugera, à ce point de vue, dans le chapitre de la ekange-n musicale. Les historiens, depuis Tacite jusqu'à nos jours, con- (1) Att/rmtsiiskche VoIMieia; leipzig, 1881, in-12. (2) Ambros, GescMchte der Mtisïk, Breslau, 1862-1882, 5 volumes. PRÉFACE. m viennent que tous les peuples, y compris ceux de l'anti- quité, avaient leurs chansons populaires, dont le degré de perfection suivait nécessairement celui de leur civili- sation; pourquoi donc alors Fétis se donne-t-il tant de mal pour nous apprendre dans son Résumé philosophi- que (1), page 175, que les anciens manuscrits fournissent des preuves irrécusables de l'existence aux neuvième et dixième siècles d'un chant mesuré, rythmé et vraisem- blablement populaire, puis page 178 « dès 850 et pro- bablement auparavant il existait une musique mesurée et rythmée à l'usage du peuple. » Personne n'a jamais douté de cela. Ce qui trompe bien plutôt les lecteurs qui;s'enquièrent de la chanson, c'est sa synonymie avec le mot poème à une certaine époque la Chanson des Saxons, la Chanson ri Alexandrie, la Chanson de Roland, etc., qui sont des récits épiques, et non des chansons dans l'acception que nous donnons aujourd'hui à ce mot, Les troubadours n'ont jamais eu l'idée de chanter ces longs poèmes, qui dépassent quelquefois dix mille vers. Les troubadours se trouvant sous notre plume, nous en profitons pour dire que leur répertoire aristocratique n'ayant rien de commun avec la chanson du peuple, nous n'avons pas à en parler. On n'a qu'à examiner les œuvres de Thibaut de Champagne ou de Charles d'Or- léans, l'un des derniers représentants de cette pléïade poétique, dont les œuvres, plus rapprochées de nous, sont plus compréhensibles, et l'on verra bien qu'aucune de de la Biographie des musiciens, édition de 1835. IV PRÉFACE. leurs chansons n'a passé dans le répertoire populaire, que ces deux littératures étaient scindées, aussi diffé- rentes l'une de l'autre que l'étaient les deux grandes classes de la population française, l'aristocratie et le peuple. Les anciennes chansons,' manuscrites ou imprimées, ont généralement l'indication du timbre (air) sur lequel elles ont été composées, parfois il y a même plusieurs timbres au choix, ce qui déroute le chercheur, car ces thèmes indiqués n'ont pas toujours la même mesure rythmique ou la même coupe de vers. IIyy a encore une autre difficulté pour retrouver un ancien air, c'est que cet air on mélodie originale, après avoir vécu pendant des années avec un texte primitif, de nouvelles paroles écrites sur ce même air, et ayant eu le bonheur de plaire, viennent rompre cette ancienne liaison les nouvelles paroles remplacent les ancienne qui disparaissent complètement. L'air ayant survécu est désigné par le premier vers du texte nouveau, qui devient son timbre. En admettant le cas de la complète disparition des paroles originales (et ce cas n'est pas rare), il nous reste naturellement un certain nombre d'anciens airs dont nous ne savons plus l'origine, et nous la savons d'autant moins que cet air, voyageant à travers les siècles sur des poésies différentes, a subi lui-même des altérations, desrajeunis- sementa. La plupart des airs populaires du quinzième siècle et même d'une partie du seizième sont perdus pour nous, parce que les musiciens qui pouvaient les noter, ne s'en donnaient pas la peine, les dédaignaient même, et ne PRÉFACE. y gardaient comme de la musique que leurs élucubrations sur le contrepoint et sur le plain-chant. Dufay, qui vivait au quinzième siècle, est l'un des plus anciens musiciens qui aietït utilisé les chansons du peuple, dans des har- monisations à quatre voix; on prit goût à ce genre de musique, et les compositeurs s'y livrèrent avec ar- deur. Cette grande mode du seizième siècle d'harmoniser à quatre voix les chansons populaires, nous a conservé un certain nombre d'anciennes chansons, quoique rarement complètes l'harmoniseur n'en prenait que ce qui lui convenait pour ses contre-points ou ses imitations. Au dix-septième siècle les musiciens laissent dormir la chan- son populaire, qui d'ailleurs n'a pas besoin d'eux pour courir les rues durant la Fronde et autres événements marquants. On a donné bien des définitions de la chanson popu- laire, voici uploads/S4/ la-chanson-populaire.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 19, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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