A comme Algérie ! "Je m’empresse de rire de tout de peur d’être obligé d’en ple

A comme Algérie ! "Je m’empresse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer." (Beaumarchais) A comme âne La dernière fois qu’on a entendu parler de l’âne en Algérie c’était pendant le mois de carême où sa viande, réservée à la race canine, fut détournée au profit des estomacs affamés des carnivores humains. Le doux mammifère devait disparaitre en catimini à l’image du lion de l’Atlas, des poules bios des chats anti-peste et des vrais chiens de garde remplacés par des fils barbelés caméras et agents X. Pourtant, la chair de la bête ne présentait aucun danger d’intoxication, d’hallucination ou de tumeur maligne. L’écart du QI a fait que le ruminant zen soit dévoré par le ruminant névrosé et non l’inverse. Dans la France profonde, l’animal fait le bonheur des touristes en quête de sérénité ancestrale. Une promenade sur le velours de son dos, insouciance et efficacité garanties à 0 % d’ondes cancérigènes. Chaque année Paris perd 50000 habitants au profit de ses villages à "âne". Ce qui tend à disparaitre en Algérie prend ses aises en France. On l’a constaté avec la laine du mouton, la sardine, la datte Nour, les ex indigènes millionnaires, la médecine d’Hippocrate et les kamikazes bronzés de nature. En ce siècle, les vases communicants c’est ce qui se porte le mieux des deux côtés de la Méditerranée. Si la pub des voitures-fr affirme : "mettez un lion dans votre moteur", il ne faut pas demander : "à quoi ça sert si un âne est au volant ?" Qui mieux qu’un vieux lion myope accepte de cohabiter avec un âne aveugle et prétentieux. Au début de cette année, le philosophe australien, Peter Singer, nous rassure sur le kif-kif : "A l’avenir, la viande culturelle remplacera la viande issue des animaux." D’où peut provenir la viande s’il n’y a ni culture ni animaux ? Soyons optimistes. D’après certains chercheurs, on peut fabriquer du bifteck à partir de l’or noir... A comme attentat Qui l’avait prédit ? L’Arabie Saoudite n’est pas épargné par les attentats même si on n’y voit que du feu. Sans doute la baraka de la sainteté des lieux... Quant à l’Algérie, experte numéro 1, elle n’arrête pas de se vanter de déjouer des plans terroristes chaque jour qu’Allah fait. Le diable moderne est désormais dans la revanche du migrant. La France des lumières clignotantes a tout essayé. Il ne lui reste que le raisonnement par l’absurde des mathématiques qu’elle a massacrées pour démocratiser en vain le niveau de ses banlieues. Elle doit cocufier fissa le Qatar avec la première et importer de la seconde ce que Said Mekbel appelle la "tamarbouta". De son vivant, la géométrie était variable. Désormais c’est l’invariabilité, tous "marboutines" Liés. Il ne reste à Hollande, pour assurer un second mandat, qu’à importer des policiers algériens et des terroristes saoudiens. Quant à sainte Merkel, on la voit bien succéder au lion Assad à condition de porter le voile wahhabite pour rassurer les redoutables voisins, les trop nombreux fils de Saoud, et donner enfin à l’Orient orphelin une Mama à défaut de lui ressusciter l’une de ses anciennes déesses. Sous la démocratie allemande où la dictature syrienne, il n’y a qu’une seule constante de la vraie science exacte : le sang des Nuls. Ici ou là-bas, le même pedigree maudit chez la mère qui hurle et l’enfant qui sanglote frappés par la même terreur. En attentant que tout se calme avec le remplacement de population, un truc vieux comme le monde. En Occident, les émigrés votent pour la Gauche et font le bonheur des patrons c'est-à-dire de la Droite. Dans les pays arabes où les frontières sont généralement blindées où la médaille n’a qu’une seule face, on fait du remplacement consanguin. Le Koweït obligé d’avoir un parlement le neutralise par le bulletin des bédouins analphabètes qui deviennent Koweitiens une fois tous les 4 ans pour voter et une fois l’an pour toucher la récompense. En Algérie, déjà du temps du Général de Gaulle qui a tout "compris", on remplissait des bus, provenance inconnue destination Alger, pour venir l’acclamer. A l’indépendance, le Palais en a fait une devise sacrée pour honorer ses pharaons en dieux vivants. A comme accident Chaque été, les noyés font les titres des journaux. A Timgad, une inscription datant de l’ère romaine énonce : "chasser, se baigner, jouer, rire, c’est cela vivre." (1) Donc pour les Algériens antiques la natation faisait partie intégrante de la vie ce qui explique que leurs descendants sont prêts à la risquer pour en jouir. Généralement des jeunes qui veulent frimer avec la grande bleue ou d’enfants qui profitent d’un barrage à proximité. Le vide ne peut venir à leur aide. Rares sont les Algériens qui savent nager. C’est normal, disent certains, le désert est l’élément des Arabes. Attention à ceux qui sont convaincus qu’un maitre nageur peut les sauver. Ils ne sont pas payés pour, encore moins formés. Ils sont là pour surveiller. Quoi ? Seul Allah le sait, parole des médias officiels et officieux. D’autres jeunes, pendant que leurs compères surveillent, ils font du commerce avec la surface du sable et l’asphalte des parkings. En sus, ils sont bien sympathiques quand ils acceptent de réserver un peu de l’argent qu’ils nous soutirent au ramassage de nos déchets. Hélas, jusqu’aux limites du périmètre rentable… Pourquoi les hommes d’affaires algériens ne pensent pas à s’enrichir en nous apprenant à nager surtout avec une côte généreuse et un climat tourmenté ? Si on peut construire des villas sur front de mer pourquoi pas des piscines à condition de copier sur les autres le prix d’accès qui ne dépasse pas celui d’un sandwich normal même si le burkini n’est pas cédé à moins de 2000 dinars à moins d’espérer le retrouver à la friperie après son interdiction en France. La natation n’est pas un luxe, mais une nécessité quand les géographes nous disent que la Terre est quasiment une ile. Avec l’interdiction d’introduire de la nourriture, on peut rentabiliser l’affaire. Des séances pour tous : femmes, hommes, mixtes, enfants. On peut même les transformer en salles de fêtes quand on sait le prix exorbitant de leur location. Des piscines intelligemment conçues rapporteraient mieux que les manèges clinquants trop compliqués à réparer et pas assez frais en été ni assez sûrs d’ailleurs. Investir constamment sur la bouffe, les fringues, les bagnoles, les gadgets avec une population de plus en plus stressée, abrutie, obèse, diabétique, détraquée suspicieuse et informatisée finit à la longue par décevoir. Quant aux accidents routiers, il vaut mieux se contenter de dire qu’on a l’autoroute du monde la plus "humanisée" avec des blessés qui cessent de souffrir plus vite que des noyés avec le nouveau bonus promis : l’atterrissage de l’imam en Superman. Merci qui ? A comme annonce "Il était une fois un jeune homme pauvre dans une banlieue triste… Un soir, ouvrant le journal, il découvrit une étonnante petite annonce : "Nous devrions nous rencontrer !" Des jeunes inconnus lançaient un appel… L’œil s’ouvrait dans sa tombe et regardait le destin… Les temps abominables sont propices aux miracles… jeunes gens, tous sincères, tous créateurs, qui voulaient se tenir chaud pour faire de la lumière dans un monde noir… " (2) L’annonce fut écrite durant la Seconde guerre mondiale à Paris par une jeunesse qui défiait le couvre-feu afin de contribuer aux 30 Glorieuses. En 2008, l’annonce "Nous devions nous rencontrer !", n’a pas eu lieu malgré les " Indignés" qui semblent, avec le recul, des pétards définitivement mouillés. A moins que le destin de la jeunesse moderne soit Facebook et toutes les rencontres vouées au dieu Virtuel. Le problème avec ce dernier c’est qu’il nous rend de plus en plus bête. Des expériences scientifiques l’ont prouvé et Nicolas Carr nous explique comment l’internet l’a rendu stupide : "Au lieu d’agir d’après ce que l’on sait et en suivant son intuition, on suit le mouvement." Personne n’est capable d’écrire une annonce sensée avec l’alphabet hachée du Web. Dépassé, le poète Adonis quand il affirme que si la modernité vieillit, la créativité n’a pas d’âge. En Algérie, la rencontre rime avec impossible en dehors du duo FLN-FIS. Les allergiques aux 2F n’ont qu’une annonce à passer : "Nous devrions continuer à nous fuir !" A comme amour Il était une fois l’amour pour sauver le monde. De la grotte préhistorique à la grotte du petit écran, de l’amour naturel à l’amour virtuel. Du prédateur pour la survie à l’exterminateur par caprice. Le kamikaze de Nice au volant de son monstrueux engin répétait les jeux vidéo que des diplômés ont programmé pour des clients de 3 ans et plus. Le petit garçon joue le héros en écrasant les autres et la petite fille en face joue à être aussi belle que sa poupée Barbie pour s’assurer une vie de princesse plus tard. De cette double anomalie, ce viol de l’enfance, on a espéré faire des couples modernes cimentés par l’amour. C’est des familles résignées éclatées qui se sont mises à enfanter des uploads/Geographie/ a-comme-algerie.pdf

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