Merise classique : L'essentiel V. Sayasenh v.sayasenh@compucycles.com Le texte

Merise classique : L'essentiel V. Sayasenh v.sayasenh@compucycles.com Le texte ci-dessous présente les idées directrice en caractères gras afin de faciliter le repérage visuel lors d'une lecture à l'écran. Les schémas insérés dans ce texte sont réalisés avec le logiciel Flash (tracés vectoriels). Pour une version enregistrable (schémas en ".gif") : Cliquer ici Afin de bien différencier le factuel du commentaire, ces derniers figurent en couleur grise. Cette étude est directement inspirée par une activité d'enseignement et d'une pratique professionnelle de plusieurs années. Elle n'a donc aucune prétention à une parfaite orthodoxie : La rigueur n'exclut pas le pragmatisme. Tout en fuyant le charabia, elle respecte le vocabulaire merisien ("cycle d'abstraction", "modèle conceptuel des données" etc.) qui a le louable intérêt de désigner sans ambiguité chaque étape, d'éviter les déviances sémantiques, et, au bout du compte, de permettre un dialogue immédiat entre les membres d'une équipe hétérogène. I. Vue d'ensemble de la démarche Qu'est-ce que Merise ? Selon ses auteurs, ce n'était pas une méthode d'analyse informatique. Merise avait un objectif beaucoup plus vaste, puisque ce devait être une "démarche de construction de système d'information", incluant, entre autres, l'informatique. Objet A quoi sert Merise ? Dans les faits, à l'informatique : z En ce qui concerne les données : A identifier le nombre et la nature des tables, les articulations et la ventilation des informations entre ces tables, afin que l'ensemble soit le plus efficace et évolutif possible, z Pour les traitements : A identifier les fonctionnalités selon une approche "top / down" ("du général au particulier"), leur découpages et leurs enchaînements. En somme, et loin de toute réponse académique, Merise est un travail d'anticipation : Elle sert à préparer les développements informatiques et à chiffrer (en coût, en temps et en énergie) ces chantiers, quelle que soit leur échelle (l'approche Merise n'est en rien réservée aux méga-projets !). Démarche Retour accueil www.compucycles.com imprimer Résumé : Une approche pragmatique de Merise classique : Sa démarche et ses "modèles" : MCD, MCT, MOT, MLD. Page 1 sur 25 Merise classique : L'essentiel 10/02/2005 http://www.compucycles.com/nouveausite/articles/Merise/Article_07.htm Merise part de l'idée selon laquelle la réalité dont elle doit rendre compte n'est pas linéaire, mais peut être définie comme la résultante d'une progression, menée de front, selon trois axes, qualifiés de "cycles". z MAITRISE DE LA CHRONOLOGIE DES OPERATIONS ("Cycle de vie") : Grâce à une suite de comptes-rendus dont l'objet est, à chaque stade, très précis. { Le schéma directeur : Il s'agit de la traduction de la stratégie de l'entreprise. Il a la particularité d'être évolutif, sous peine de se périmer. Il a pour objet de clarifier les centres d'intérêt, les pôles de décision, et de donner une première idée de la chronologie des évênements. { L'étude préalable : Ce document doit permettre une première mesure de l'impact financier et administratif des grandes orientations définies dans le schéma directeur. Il comporte : „ L'étude de l'existant „ La définition du "Quoi ?" futur ("MCD" et "MCT") „ Le scénario (coût, impact sur l'organisation etc.) „ Le graphe de circulation de l'information pour les procédures les plus représentatives. „ Une première approximation quant aux choix de matériels et de logiciels, ainsi qu'une estimation du volume de l'information qui sera traitée. { L'étude détaillée : La définition du "Qui ?", du "Où ?" et du "Quand ?" C'est-à-dire : La "vision utilisateurs"(soit les MOT et MLD). Elle se présente sous la forme d'un descriptif précis portant sur les données en amont et en aval de chaque opération, et sur le mode de traitement de chacune de ces opérations (le principe étant de présenter le "comment" informatique comme une "boîte noire" (qui doit le rester le plus longtemps possible) : Seuls l'amont et l'aval sont censés être identifiés à ce stade. { L'étude technique : Les données sont réajustées et stabilisées, l'essentiel des traitements (les algorithmes fondamentaux) est décrit. Page 2 sur 25 Merise classique : L'essentiel 10/02/2005 http://www.compucycles.com/nouveausite/articles/Merise/Article_07.htm C'est seulement à ce stade qu'est censée commencer la "réalisation" (qui se clôturera sur la "recette" c'est-à-dire sa validation technique). Dans les faits, des pans de réalisation sont souvent entamés en chevauchement avec les étapes préalables. z FIXATION DE JALONS DE VALIDATION ("Cycle de décision") : La méthode souligne l'importance d'un échéancier de rencontres entre les responsables des différents pôles de l'entreprise, bien sûr, mais aussi avec les utilisateurs, afin de faire prendre conscience de la la charge de travail, et parfois des difficultés relationnelles, que supposent une collaboration, une compréhension et une implication personnelle dans un processus de décisions sur des questions pluridisciplinaires. z DISSOCIATION DES DONNEES ET DES TRAITEMENTS ("Cycles d'abstraction") et étude de leurs interactions. C'est ce qui fera l'objet des développements suivants. Il s'agit d'un déroulement données / traitements, selon trois "niveaux" correspondant à trois groupes de questions : { Le "niveau conceptuel" (le "Quoi ?"), aboutissant aux M.C.D. ("Modèle conceptuel des données") et M.C.T. ("Modèle conceptuel des traitements"). A ce stade, données et traitements sont étudiés de manière parallèle, dissociée (en principe par des équipes différentes). { le "niveau logique" (pour les données) et le "niveau organisationnel" (pour les traitements) (le "Qui?", le "Quand ?", le "Où ?") correspondants aux M.O.T ("modèle organisationnel des traitements") et M.L.D. ("Modèle logique des données"). En fait, l'équipe qui a travaillé sur le M.C.T. passe à un degré de détails beaucoup plus fouillé des traitements (le M.O.T.), donnant, à son tour, une vision "en puzzle" de l'organisation des données. Cette vision est alors confrontée au schéma global qu'est le M.C.D. et de ce rapprochement (parfois houleux), résulte une version corrigée de l'organisation des données, permettant de la finaliser sous la forme du M.L.D. { Enfin, le "niveau physique" (pour les données) aboutissant à la création des tables, et le "niveau opérationnel" (pour les traitements) enclenchant analyse détaillée de chaque traitement, et développements. Ce niveau, dépendant étroitement de chaque contexte Page 3 sur 25 Merise classique : L'essentiel 10/02/2005 http://www.compucycles.com/nouveausite/articles/Merise/Article_07.htm concret, ne fait en principe pas l'objet d'exposé dans les ouvrages consacrés à Merise. Il est important de constater que tout a été organisé autour de l'idée d'aborder en premier lieu les points qui, une fois finalisés, seront en principe d'une grande stabilité, et de progresser par ordre de stabilité décroissante. En fait, l'itinéraire décrit ci-dessus correspond à une construction faisant table rase de l'antérieur. S'il faut reprendre un existant, la méthode préconise un itinéraire visant à l'aborder en sens inverse à partir du niveau le plus détaillé, et en remontant, permettant de reconstituer les pseudo M.C.D. et M.C.T. de cet existant, avant d'embrayer sur la démarche classique. Commentaires : L'une des difficultés pédagogiques majeure posées par Merise réside dans ce qu'il est convenu d'appeler la "référence en avant", qui consiste à mentionner des concepts nouveaux ("M.C.D." etc.) qui ne seront expliqués qu'ultérieurement dans l'exposé. En fait, l'ensemble ne prend sa cohérence qu'à la fin ! En fait, les "cycle de vie" et "de décision" avaient pour objet de souligner l'importance : z du caractère nécessairement pluridisciplinaire des équipes en charge de la démarche (pour être concrêt, informaticiens et non-informaticiens, à "poids égal") z d'une formalisation écrite soigneuse (et lisible !) des travaux relatifs au cycle d'abstraction ... z ... afin que chacun s'implique, prenne ses responsabilités, par écrit également, lors des étapes de rédaction et de validation. Commentaires : Il peut être surprenant de qualifier de "cycles" une progression symbolisée par des axes. L'idée était en fait prémonitoire : L'expérience a prouvé que, comme dans tout système, des phénomènes de rétroaction (en clair, la douleuse prise de conscience d'erreurs révélées par les étapes ultérieures) amenaient à décrire cet enchaînement plus comme des successions de spirales que comme des itinéraires rectilignes. Page 4 sur 25 Merise classique : L'essentiel 10/02/2005 http://www.compucycles.com/nouveausite/articles/Merise/Article_07.htm Par ailleurs, l'idée d'une approche données / traitements d'abord dissociée puis confrontée constitue un des intérêts majeurs de cette méthode. II. LE M.C.D. Définitions z M.C.D. ("Modèle conceptuel des données") : Représentation statique, sous forme schématique, de la situation respective des données d'un domaine de gestion. Ce schéma est conçu pour être très stable dans le temps. z Propriété : Le niveau le plus fin en matière de données (dit "insécable"). Ce qui suppose que la base a été épurée des polysèmes et des synonymes. Commentaires : L'identification des données est parfois loin d'être évidente : Que faut-il choisir : "Adresse" ou "Numéro", "nom de rue" etc. ? En fait l'usage ultérieur peut guider : Il est certain que si des traitements de sélection, de tri et autres, par rues sont prévus, il est plus rationnel d'isoler d'emblée les "nom de rue" : C'est là, typiquement, un des intérêts de la confrontation ultérieure qui est censée avoir lieu à la fin du M.O.T, et qui aboutira au M.L.D. z Entité : Def. 1 : "Collection de propriétés, dont on peut identifier sans ambiguité chaque occurrence, grâce à une propriété particulière : l''identifiant' " : A chaque valeur de cet identifiant correspond une seule occurrence. Def. 2 : "Pour chaque occurrence, il faut que toutes les propriétés prennent uploads/Geographie/ article 5 .pdf

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