Document de travail 2019 DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE À L’ÈRE DES ACTIFS IMMOBILI

Document de travail 2019 DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE À L’ÈRE DES ACTIFS IMMOBILISÉS Contenu Messages clés 5 Introduction 6 Menaces pour le développement de l’Afrique 9 Mutations mondiales et changements climatiques 14 Les réponses africaines aux risques liés aux actifs immobilisés 15 Alimenter l’Afrique en énergie électrique 16 Inégalités : héritage et futurs possibles 18 Risques d’être enfermé, verrouillé et expulsé 21 Impacts des actifs immobilisés sur les économies 22 Aperçu des risques au niveau des pays 24 Angola 24 Ghana 24 Namibie 25 Nigeria 25 République d’Afrique du Sud 26 Tanzanie 27 Zambie 27 Risques et opportunités : le cas du Niger 28 Déverrouiller les opportunités que regorge l’Afrique 30 Maximiser les avantages tirés des ressources naturelles 30 Une énergie plus propre pour alimenter l’Afrique 32 Utilisation des terres et diversification des ressources 34 Minéraux de l’économie verte 36 Conclusion 37 Références 38 Acronymes 42 Connaissances comme vecteur du changement UNU-INRA Université des Nations Unies Institut des Ressources Naturelles en Afrique Remerciements Le présent Document de Recherche baptisé les Actifs Immobilisés est une publication de l’Institut de l’Univer- sité des Nations Unies sur les Ressources Naturelles en Afrique (UNU-INRA). Il a été préparé et rédigé sous la direction de Fatima Denton, Directrice de l’UNU-INRA. L’UNU-INRA tient à remercier M. David Malone, Recteur de l’Université des Nations Unies, pour son soutien et ses conseils. Nous remercions également David Passarelli et Sabine Becker du bureau du Recteur de l’UNU. L’équipe principale de recherche de l’UNU-INRA est composée de Bruk Tekie, Pedi Obani, Gerald Forkuor, Ebenezer Amankwaa, Thelma Arko, Qondi Moyo et Maria-Ancilla Bombande. L’équipe de recherche était sou- tenue par Benjamin Turkson, Emelda Quainoo et William Briandt qui ont dirigé le processus administratif. L’UNU -INRA tient à remercier les membres de son conseil consultatif pour les mots d’encouragement et leur soutien tout au long du processus de recherche. Il s’agit de Yemi Katerere, Fatima Driouech, Ulrike Grote, Samuel Nii Odai, Hildegard Lingnau et Ruth K. Oniang’o. Le document de recherche a bénéficié des contributions de Simon Anderson, Senior Fellow à l’IIED, qui a ap- porté son soutien au contenu et à la rédaction. Stephen Yeboah et Hannah Bass ont contribué à la finalisation du document et ont apporté de solides contributions à sa mise en forme. L’équipe de recherche remercie également Charles Akong, Yao Graham, Wisdom Akpalu, Jewette Masinja, Ya- cob Mulugetta, Youba Sokona, Linus Mofor, Sam Mafwila, Ama Essel et Nii K. Bentsi-Enchill pour leurs énormes contributions au rapport Huit études de cas de pays ont été réalisées avec l’appui des unités opérationnelles de l’UNU-INRA et des principaux partenaires. L’UNU-INRA tient à remercier Kizito Mwajombe (Tanzanie), Sylivatus Paul Kashaga (Tanzanie), Andreas Namwoonde (Namibie), Martin N. Magidi (Afrique du Sud), Zethuzonke Mkhomazi (Afrique du Sud) pour leurs précieuses contributions pendant les travaux sur le terrain. Des remerciements particuliers et appuyés sont adressés aux nombreux assistants de recherche et aux personnes-ressources dans les pays où les études de cas ont été réalisées, qui ont aidé l’équipe de recherche à obtenir des rendez-vous pour des entrevues et à discuter avec les principaux intervenants dans les pays respectifs. Nous remercions sincère- ment les ambassadeurs/ haut-commissaire qui nous ont facilité l’accès aux institutions requises. En particulier Dr Allouseini OUSMANE (Ambassadeur de la République du Niger), Augusto da Silva Cunha, (Ambassadeur de la République d’Angola), Charles B. Josob (Haut-Commissaire de la République de Namibie), Phyllis Chu- ma Chilembe (Haut-Commissaire par intérim de la République de Zambie) et Lawrence Adigwe (Directeur des fonctions spéciales du Ministère des Affaires du Delta du Niger). La Commission Économique pour l’Afrique et son Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest (CEA/SRO- WA) ont fourni un appui important au Niger, en particulier Ahonado Ochozias Kleber Gbaguidi. Des contributions ont également été apportées par Elysee Koudou Kouessi, assistant en communication et re- lations publiques, et Suhail Azizi, stagiaire de recherche à l’UNU-INRA et Elijah Worthy, responsable de l’appui informatique. L’appui du personnel du bureau de l’UNU-INRA, ainsi que du personnel des services nationaux, a également été primordial. Nous tenons également à exprimer notre gratitude à toutes les parties prenantes qui ont répondu à nos ques- tions en ligne et fourni des informations complémentaires en plus des entretiens physiques. La recherche n’aurait pas été possible sans nos partenaires et le Centre de Recherches pour le Développe- ment International (CRDI). Nos remerciements vont au spécialiste de programme principal du CRDI, Michele Leone, pour ses orientations intellectuelles et au Centre Ghanéen des Innovations Climatiques (GCIC), à la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID). Nous leur sommes reconnaissants de leurs généreuses contributions et de leurs soutiens intellectuels. Avis de non-responsabilité: Les résultats, interprétations, points de vue et conclusions exprimés dans ce document sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue de l’institution et des individus mentionnés dans les remerciements. — 2019 4 www.inra.unu.edu Connaissances comme vecteur du changement À propos de l’UNU-INRA — l’Institut de l’Université des Nations Unies sur les Ressources Naturelles en Afrique (UNU-INRA) est l’un des 15 centres de recherche et de formation de l’Université des Na- tions Unies (UNU) et le seul à se focaliser principalement sur l’Afrique. Nous fournissons des solutions de pointe et des débouchés pour les connaissances en matière de planifi- cation et de gestion des ressources naturelles dans une perspective africaine. L’UNU-INRA est une plateforme qui permet aux Africains de se faire entendre et présent- er des solutions africaines aux problèmes africains et mondiaux. Nous mettons en valeur les énormes et extraordinaires talents dont regorgent le continent et nous renforçons et développons également les capacités en dotant les chercheurs, les entrepreneurs et les acteurs politiques africains des connaissances nécessaires leur permettant d’assurer une gestion durable et efficace des ressources naturelles du continent. Nous fournissons des conseils en matière de recherche, de développement des capacités et d’élaboration de politiques, et nous organisons des espaces pour le partage des connaissances. Nos unités opérationnelles réparties dans cinq pays d’Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Zambie et Namibie) nous permettent d’acquérir des connaissances sur le terrain, tandis que notre réseau mondial d’experts et le groupe élargi de l’UNU nous donnent un avantage comparatif dans la production et l’exportation de connaissances. Notre vision pour l’Afrique est de réaliser le potentiel de transformation des ressources naturelles dans le contexte du développement durable et de garantir un avenir prospère, équitable et résilient. Nous savons nous connectons nous contestons UNU-INRA Université des Nations Unies Institut des Ressources Naturelles en Afrique — 2019 www.inra.unu.edu 5 • L’Afrique est à la croisée des chemins. Les gouvernements sont pris en étau entre deux agendas : répondre à leurs besoins de développement en utilisant les ressources naturelles disponibles et réaliser en même temps leurs ambitions en matière d’actions climatiques. Les actifs immobilisés se retrouvent à l’intersection. • Le changement climatique contribue à l’immobilisation des actifs mais les décideurs africains en sont peu conscients. Au contraire, les gouvernements sont de plus en plus préoccupés par l’utilisation des ressou- rces extractives en vue de stimuler la croissance et la transformation économiques. • Les risques liés à l’immobilisation des actifs naturels se manifestent dans le contexte de l’histoire difficile de l’Afrique avec ses ressources extractives. En effet, nombre de pays africains riches en ressources n’ont obtenu que des résultats médiocres en matière de développement. • L’immobilisation des actifs comporte à la fois des risques et des opportunités. La gestion des risques sera fondamentale à la pérennité des recettes publiques vitales provenant des ressources extractives. • Les opportunités que présentent l’immobilisation des actifs comprennent, entre autres, une meilleure planification des ressources et le développement économique, le développement des marchés régionaux et la catalyse de la recherche et du développement dans le domaine des ressources naturelles. • Pour exploiter ces opportunités de développement, il faudra une bonne gouvernance et des institutions efficaces pour atteindre un objectif commun : utiliser les ressources extractives pour créer une valeur ajoutée et des processus de fabrication compétitifs. • Les pays africains ont le droit d’utiliser les ressources à leur disposition pour soutenir le développement : cela inclut l’investissement dans des infrastructures adéquates et la lutte contre la pauvreté énergétique qui sévit sur le continent. À cet égard, la dotation en ressources naturelles est une question de souver- aineté nationale et les pays africains doivent de toute urgence faire preuve d’une plus grande souplesse dans l’exploitation de ces ressources pour répondre à leurs besoins en matière de développement. • La plupart des pays africains n’ont pas les ressources et les capacités nécessaires pour passer simple- ment à des combustibles et des technologies plus propres dans un avenir proche. Par conséquent, la transition du continent pourrait être retardée. • Les grands pollueurs comme la Chine et les États-Unis se dérobent de leurs responsabilités en matière d’atténuation des émissions de carbone. Pendant ce temps, l’Afrique est responsable de moins de 5 % des émissions mais elle souffre des impacts du changement climatique. Les gouvernements africains doivent négocier pour utiliser les ressources à leur disposition afin d’accélérer la transformation so- cio-économique tout en poursuivant un développement à faible émission uploads/Geographie/ developpement-de-l-x27-afrique-a-l-x27-ere-des-actifs-immobilises-fr-avril-2020-web.pdf

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