bles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oe
bles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public proven inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : merciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention rciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenu e de service. aux tarifs et à la licence ca sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. nt soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : ocuments protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre u titulaire des droits. ocuments conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source ga re partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectu ns d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appa de son projet avec le droit de ce pays. à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intel ons, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. ent de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. MARÉCHAL D'ESTRÉES SUR LA RÉGENCE DE MARIE DE MÉDICIS (1610-1616) ETSUR CELLE D'ANNE D'AUTRICHE (1643-1650) PUBLIÉS POUR LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE PAR PAUL BONNEFON MÉMOIRES A PARIS LIBRAIRIE RENOUARD H. LAURENS, SUCCESSEUR LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNON, N° 6 M DCCCC X 349 Exercice 1910 2e volume. MÉMOIRES DU MARÉCHALD'ESTRÉES IMPRIMERIEDAUPELEY-GOUVERNEUR A NOGENT-LE-ROTROU. MÉMOIRES DU MARÉCHAL D'ESTRÉES SUR LA RÉGENCE DE MARIE DE MÉDICIS (1610-1616) ET SUR CELLE D'ANNE D'AUTRICHE (1643-1650) PUBLIÉS POUR LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE PAR PAUL BONNEFON A PARIS LIBRAIRIE RENOUARD H. LAURENS, SUCCESSEUR LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNON, N° 6 M DCCCC X 49 349 EXTRAIT DU RÈGLEMENT. ART. 14. Le Conseil désigne les ouvrages à publier, et choisit les personnes les plus capables d'en préparer et d'en suivre la publication. Il nomme, pour chaque ouvrage à publier, un Commis- saire responsable, chargé d'en surveiller l'exécution. Le nom de l'éditeur sera placé en tête de chaque volume. Aucun volume ne pourra paraître sous le nom de la Société sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est accom- pagné d'une déclaration du Commissaire responsable, por- tant que le travail lui a paru mériter d'être publié. Le Commissaire responsable soussigné déclare que les MÉMOIRES DUMARÉCHAL D'ESTRÉES, préparés par M. Paul BONNEFON, lui ont paru dignes d'être publiés par la SOCIÉTÉ DEL'HISTOIRE DEFRANCE. Fait à Paris, le 15 septembre 1910. Signé P. DE KERMAINGANT. Certifié Le Secrétaire de la Société de l'Histoire de France, NOËL VALOIS. a INTRODUCTION Le présent volume contient les souvenirs historiques du maréchal d'Estrées, ceux du moins qu'on a pu retrouver. Sa correspondancediplomatique,aussi intéressante et plus abondante encore, formerait un recueil d'une tout autre nature, mais on a cru devoir l'écarter de celui-ci.Le carac- tère d'une lettre est, en effet, trop différentde celui d'une page de souvenirs pour que le passage du style direct au style indirect n'offrepas quelquedisparate, outre que, dans l'espèce, le nombre des missivesà reproduire eût singuliè- rement accru les dimensionsdu présent ouvrage. Ici, donc, l'auteur parlant de façon impersonnelle raconte et juge, avec quelquerecul, les hommeset les chosesde son temps au lieu de s'exprimer immédiatement sur des événements qui le touchent, et s'adresse au public au lieu d'entretenir un correspondantdéterminé. Certes,François-Annibald'Estrées avait biendes qualités nécessaires pour retracer l'histoire de son temps, commeil paraît y avoir songé. D'abord, il vécut près d'un siècle, et né sous Henri III, au lendemain de la Saint-Barthélemy, il disparut quand LouisXIV gouvernait déjà depuis plusieurs années, presque à la veille de la révocation de l'Édit de Nantes. Bien des événements s'étaient produits entre ces deux dates extrêmes. François-Annibal d'Estrées avait été en bonne situation de les voir, et son esprit, clairvoyant et modéré,en avait aisémentdéterminéles causes et les effets. Il serait téméraire de prétendre retracer ici le détail decette II INTRODUCTION. longue existence. Aussi n'en dirons-nous que ce qui est nécessaire pour expliquer la personnalité de l'homme et marquer son rôle dans les affairesde son temps. Cadetd'une famille composéede cinq filles et d'un frère aîné, François-Annibal d'Estrées se destina d'abord à l'É- glise avant de prendrel'épée. Son père, Antoine d'Estrées, hommeinsouciantet léger, était filslui-mêmedeJean d'Es- trées, qui servit honorablement cinq rois de Franco et fit faire à l'artillerie denotablesprogrèset degrandesprouesses. La mère de François-Annibal était Françoise Babou de la Bourdaisière,qui abandonna son mari après lui avoir donné neuf enfants. Cette facilité de mœurs se retrouve surtout chez les fillesdont la réputation galante alimenta la chro- nique. Mais le filsy gagna une humeur accommodantequi eut à s'employer par la suite, quand sa sœur Gabrielle devint la maîtresseattitrée deHenri IV. Le roiavait octroyé à François-Annibal l'évêché de Noyon; mais lorsque son aîné François-Louis fut tué en juin 1594, sous les murs de Laon, le cadet abandonna la carrière ecclésiastiquepour celle des armes, et Henri IV lui continua sa faveur, en le nommant, à peine âgé de dix-neuf ans, gouverneur de la Fère. Cefut désormaisl'existence d'un jeune hommeque la fortuneprotège. Le roi le favorise il s'intéresse àsesprocès, à un projet de mariage; et François-Annibal se montre aimable en dansant un ballet pour la naissance du due de Vendôme,ou, plus tard, en prenant part an seul combat à la barrière qui eut lieu, le 25 mars 1605, sousle règne de Henri IV. Le marquis de Cœuvres, -ainsi senomme-t-il maintenant, est ingénieux,galant, dissimuléet vindicatif encore, si l'on en croit Bassompierre et l'aventure qui les aurait mis aux prises sans l'intervention du roi. Mais on parle des « chaudes amours » du,marquis de Cœuvres, et ceci n'est pas pour déplaire à Henri IV, non INTRODUCTION. III plus que l'idée exécutée par le jeune hommede faire jouer chezlui, en mars 1608, une comédiepar toutes les femmes blondes desa famille.Sur cepoint, malgré la différencedes âges, le roi et le marquis s'entendent à merveille, et l'un fait des confidencesà l'autre. C'est devant Cœuvres et Bas- sompierreque le désespoirde Henri IV éclate, en novembre 1609, quand il apprend la fuite du prince et de la princesse de Condé.On connaît l'aventure et commentle roi, presque sexagénaire, fut pris d'une passion tardive pour une enfant de quinze ans, Charlotte-Marguerite de Montmorency, qu'il avait fait épouser à Henri de Condé. Les contempo- rains, Malherbesurtout, abondent en détails sur les visées royales. De nosjours, l'histoire a été retracée avec autant de bonne foi que d'indulgence par le duc d'Aumale qui appré- ciefortjudicieusementle rôle jouéparle marquisdeCœuvres. C'est lui, en effet, que Henri IV choisit pour l'envoyer à Bruxelles où Condéet sa femmes'étaient retirés. Aveuglé- ment dévoué aux desseins du roi, Cœuvres mit tout en œuvre, sans y réussir, pour les réaliser ruse et violence,il se servit de ces moyens pour travailler à l'enlèvement de la princesse.Maistout échoua,au grand désespoirde Henri IV, qui manifesta son mécontentementà son envoyé, lors de l'échec de la mission (mars 1610). Un mois plus tard, le couteau de Ravaillac, en assassinant le roi, interrompit le projet qu'il allait exécuter en envahissant les Pays-Bas, poussépar l'ardeur de sa passion. Une régence ouverte aussi inopinémentoffre toujours de grands périls. Le premier et le plus grand, pour Marie de Médicis,fut d'instituer un conseilet degrouper autour d'elle les anciens collaborateurs de Henri IV. Le marquis de Cœuvres, par son âge commepar la nature de sesservices, n'était pas désigné pour y figurer. Mais, guidé par son ambition,il semetà la suite d'un prince inquietet brouillon, IV INTRODUCTION. le comtede Soissons,dont il espèrebien s'aider, particuliè- rement contre Sully, l'adversaire de sa famille, qui détient la charge de grand maître de l'artillerie, héréditaire chez les d'Estrées. Le marquis de Cœuvresa longuementraconté cettepartiedela régencedeMariedeMédicis de1610 à 1616. Son langage mesuré, sa prétention à la modérationpeuvent faireillusionsur soncaractère et surle rôle qu'il joua. Oncle du turbulent Césarde Vendôme,bâtard légitimédeHenri IV et de Gabrielle d'Estrées et filleul du comtede Soissons,le marquis de Cœuvresencourage les illusionsde son neveuet travaille ouvertementpour lui. Mais la régente, de plus en plus conscientede sa force, sut réprimer les insolencesde ceux qui la bravaient. Un jour, en janvier 1612, le fait, omis par le marquis de Cœuvres dans sesMémoires,est rapporté par les ambassa- deurs vénitiens et toscans, Annibal d'Estrées se pré- sente à la porte du cabinet dela reine au momentoùle con- seil s'y tient. L'huissier lui refusel'entrée. Croyant à une offense,le marquis s'emporte, injurie l'huissier, le maltraite si bien que celui-civa se jeter aux pieds de la reine, qui ordonned'arrêter immédiatementl'agresseur. Mais le mar- quis de Cœuvres s'était enfui à l'hôtel de Soissons.Malgré la protectiondes princes,il dut aller se uploads/Geographie/ estrees-mmeoires-n0011666-pdf-1-1dm-pdf 1 .pdf
Documents similaires
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/KBCj2NiQ4DUaiC8tv8OkjCn2vcm7ohMWIizWneDBDAi4TBh48klEjnPRr5shYVFIDjswkLpz4N1WmgkDegkut5KU.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/9WgwBrqg9caPhW5SpN6mD7MTxN0xTiCfJCY5fCsjqBrfzsZzpjziOM6gmeHnQV87dVgX9b9NGmOB03tSoVUJsA1D.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/9pSgFcQ3haHNcgsr4A6bNOmlcKvcmIF7RpSvzK6uR8L7FiG6ssaqB3BTCVIDcdGEBb8NzKE2e28smC0osos5DepT.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/QiYZeeAJUIuJndKOkd7BN1I03nkuFOtqmNj3o1JzdZ8ZneH9PlzAf0EpAmTNqIMa3afwLnHoKTYFfSfanYY88Yev.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/ntgRW5sndPGAul6YG4fACgeLwCxJ1zf0A5DcBoOhT0VO4FZTmXnFJ68bPcsWZ1tT2vShxV1goyuicWiCuCiUTF8w.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/waMUKQBLHA2quNlTSNBPaG3ve1vn3EQB1UyZTqPcvIGAP2PaBteZ2PxtiVpkctTmQBSLBlkXMoZaJEdKqds77RJZ.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/qt0AaceQbP17YvKqkHTTWtcuXgSpPyEJvQaEgrOA49PMsAREBcpQwn3c7eX4RJpiM2HCo7zX2LOUROKEeabV8BwU.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/Kb29MWNte1OIPKHDnvSikU6c1ygeY8RagxfnDL6SdLGyQHnnAe1tIGe4SLghlT2XvWLosyrX8JsPxxiHyh3PFpxF.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/MfOJiatCPns7nTRZRSW3pa8yGG6FHu67x7Pwv03iXfRwczhOpdvsLAG3XmwmrZUmdAv8b3eT3qM0MeQBvwVawJdy.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/BaeGE5ao69VBHxLPI3ZAGk6kNCE1EmeGmTEjDL4Y3SbcdaNfhoumQGYvBsBXMwYmHYfRTF5i1F9KhETqQg2csgoS.png)
-
17
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 21, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 17.8676MB