Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chronique de Moldavie

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chronique de Moldavie depuis le milieu du XIVe siècle jusqu'à l'an 1594 / par Grégoire Urechi ; texte roumain avec [...] Ureche, Grigore (1590-1647). Auteur du texte. Chronique de Moldavie depuis le milieu du XIVe siècle jusqu'à l'an 1594 / par Grégoire Urechi ; texte roumain avec traduction française, notes historiques, tableaux généalogiques, glossaire et table par Émile Picot. 1878-1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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PUBLICATIONS L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES IX CHRONIQUE DE MOLDAVIE PUBLICATIONS [> F, L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES IX CHRONIQUE DE MOLDAVIE PARIS. — IMPRIMERIE LALOUX.PILS ET GUILLOT, 7, RUE DES CANETTES ^itrtJa^^Ut^a^SMÎK. %£: Avant-Propos. Lorsque nous avons entrepris de donner une tra- duction française de la Chronique d'Urechi, nous étions loin de soupçonner les difficultés que devait offrir un sem- blable travail. Ce n'est qu'après nous être mis à l'oeuvre, après avoir même commencé l'impression, que nous avons reconnu combien la tâche était ardue et combien notre préparation était insuffisante. Non seulement notre texte présentait çà et là des obscurités auxquelles nous n'avions pas pris garde dans un premier examen, mais le commentaire que nous avions résolu d'y joindre exi- geait de minutieuses recherches auxquelles il nous était difficile de nous livrer loin des bibliothèques roumaines. Des imperfections que le public ne remarquera que trop nous forcent ainsi de solliciter l'indulgence du lecteur avant d'aborder les questions qui doivent faire l'objet de cet avant-propos. Nous allons maintenant dire ce que nous savons de l'auteur de notre Chronique; nous indiquerons sommairement les sources auxquelles il a puisées, enfin nous ajouterons quelques mots, sinon sur ce que nous avons fait comme éditeur, du moins sur ce que nous nous étions proposé de faire. I. La famille Urechi paraît avoir été l'une des plus anciennes de la Moldavie. Sans nous arrêter à la tra- dition rapportée par Démètre Cantemir qui la rattache VI Avant-Propos. à la famille de Mathias Corvin (1), nous voyons les ancê- tres de notre chroniqueur figurer, dès le commencement du XVe siècle, parmi les grands boïars du pays. Le 7 janvier 1407, le métropolitain Joseph délègue Pierre Urecle (2) pour faire à l'hégoumène de Niamt la remise de tous les biens dépendant du monastère de Bistrita (3). En 1442 un autre Urecle, Oanâ ou Vanâ, faisait partie du conseil d'Élie Pr et d'Etienne II (4). Le troisième Urechi dont nous trouvions le nom dans l'histoire est Nestor, qui était grand logothéte en i5g2. Aaron II, déposé par les Turcs, lui avait laissé la garde de sa capitale, et voulut l'associer à ses cruautés quand il eut réussi à recon- quérir le pouvoir; mais Nestor refusa de jouer le rôle sanglant qui lui était réservé; il passa secrètement en Pologne, où il retrouva les boïars qui avaient émigré à la suite de Pierre-le-Boiteux (5). Il se lia surtout avec les Movilestï, et, quand Jérémie Movilâ eut réussi à s'emparer du trône, Nestor partagea sa fortune et fut investi de la dignité de grand-vornic de la basse-Mol- davie (6). Les libéralités qu'il fit à plusieurs monastères (1) „Corvinos, cujus ex prosapia derivantur Urecestii." X(ton. PoM.-MoitAO-Biiwinoi), I, Ixx. Il est bien vrai que Jean Hunyadi était d'origine rou- maine (voy. ci-après p. 68), mais il appartenait à la Tran- sylvanie. Pour expliquer le passage de Cantemir, M. Sbierea, auteur d'un travail récent sur Grégoire Urechi {Analele Aca- demieï romane, Ser. II., V, 11, 289—384), pense (p. 295) que le berceau de la famille Urechi doit être cherché dans la Petite-Valachie, d'où le roi Sigismond avait, au dire de Buon- fini, ramené les Corvins en Transylvanie. Il est certain qu'on trouve dans la petite Valachie diverses localités qui rappellent le nom d'Urechi. (2) Ureacle, Urecle (lat. anricula), telle était la forme primitive de ce nom, devenu par la suite Urechie, Urechi. (3) Hîsdâu, Archiva istoricâ a Iïomânieï, I, 1, 140. (4) Ce personnage est cité dans un diplôme d'Élie et d'Etienne en date du 8 mars (Hîsdau, Arch., I, 1, 74) et dans un di- plôme d'Etienne en date du 8 mai (ibid. I, 1, 123). (5) Voy. ci-après, p. 579. (6) Il figure avec ce titre dans un diplôme de Jérémie Movila Avant-Propos. VII nous permettent de penser qu'il possédait alors de vastes domaines. Nous le voyons en effet, le 1" octobre 15gg, s'associer avec Ion Mogâldea, «vornic de gloatâ«, c'est- à-dire commandant de la levée en masse, pour donner au monastère de Xeropotamo le village de Giulestï, et l'acte de donation rappelle que Xeropotamo était une fondation des deux vornics (1). En 1602, il fonde le monastère de Sâcul, auquel il abandonne successivement diverses propriétés en 1604, 1607 et 1608 (2), et en faveur duquel il construit le métoque de sainte Para- scève à Iassi (3). Nestor figure, toujours comme grand- vornic, dans les diplômes de Jérémie Movilâ (4). Au mois de juin 1606, Jérémie, se sentant atteint d'une maladie incurable, abdiqua en faveur de son jeune fils Constantin, qui fut placé sous la tutelle de Siméon Mo- vilâ, son oncle; Nestor conserva ses fonctions sous le nouveau gouvernement (5) ; mais il paraît s'être bientôt brouillé avec Siméon qui cherchait à favoriser ses en- fants au détriment du prince mineur. Dans le courant même de l'année 1607, il dut chercher un refuge en Pologne, où il obtint l'indigénat (6); mais il ne tarda, pas à rentrer en Moldavie. Constantin et sa mère, Eli- sabeth Czamartowna, avaient réussi à secouer le joug de Siméon, et leurs partisans étaient pour quelque temps en sûreté. Un acte du métropolitain Anastase, en date du 6 juillet 1610, nous montre le grand-vornic Urechi daté du 18 juillet i5a5 (Wickenhauser, Molda ocler Beitvàge zur Geschichte der Moldau und Bukoinna, 1, 213) et dans un autre acte du même prince du 3o mars 1599 (ibid., 108). (1) Hîsdâu, Arch., I, 1, 46. (2) Columna lui Traian, 1882, 110. (3) Melchisedec, Chronica Romanuluï I, 246. (4) Voy. les diplômes du 3 juillet 1604 (Hîsdâu, Arch, I, 1, 77), du i5 mars 1606 (i'bid., III, 70), du 2 avril 1606 (ibid., III, 74) et du 12 mai 1606 (Melchisedec, Chronica Romanuluï, I, 3o). (5) Voy. un diplôme de Siméon Movilâ en date du 10 mars 1607, aP- Hîsdâu, Arch., III, 74. (6) Herbarz Pohhi, i855, II, 162, ap. Sbierea, 3o3. VIII Avant-Propos. en procès avec les moines d'Agapia (1). Un an plus tard, le 16 juillet 1611, il écrit, de Iassi, au Ragusain Gregorio di Nicolô, agent de l'empereur, qui avait quitté secrètement la Moldavie pour se rendre à Constantinople, et les termes de sa lettre nous le représentent comme le premier personage du pays (2). Cependant, à la mort de Siméon Movilâ, survenue à la fin de 1610 ou au commencement de 1611, la guerre civile avait éclaté entre ses fils et leur cousin Constantin; celui-ci avait remporté la victoire, mais il s'était vu tout à coup menacé par un prétendant inconnu la veille, Etienne uploads/Geographie/ ureche-gr-chronique-de-moldavie-vol-ii.pdf

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