10* ANNEE — N° 11 (Nouv. série) SEPTEMBRE-OCTOBRE 1947 CAHIERS ASTROLOGIQUES So

10* ANNEE — N° 11 (Nouv. série) SEPTEMBRE-OCTOBRE 1947 CAHIERS ASTROLOGIQUES Sous la direction de A. VOLGUINE SOMMAIRE A. Volguine . P.-E.-A. Gillet G.-L. Brahy . Acrux Hébert Alan Léo Roger Bezault Ernest Hentgès H. Le Riche . . A. Volguine . . . François Allaeus Une excursion dans la nuit des temps. La question de la précession. Considérations sur les parallèles de décli­ naison. Astrologie Mondiale. Les monuments de la maison XII. Les degrés du Zodiaque et leur signi­ fication (suite). Connaissons-nous la véritable tradition géomantique ? Miscellanées historiques (suite). Hôrtus Astrologiae : Thème de Louis Vierne. Tribune Astrologique. Le Dictionnaire des Constellations (suite). Destin de l’Univers (suite). Les Nouveaux Livres. (jj EDITIONS DES CAHIERS ASTROLOGIQUES 15z rue Rouget-de-l’lsle, NICE Prix : 75 Fr. ÉDITIONS DES CAHIERS ASTROLOGIQUES 1&, Rue Roiifçct'<lc«rii»le - NICE C. C. P. Marseille 290-35___ _ _______ ____ “ Les Maîtres de [’Occultisme ” Collection des textes fondamentaux et des travaux originaux sur les diverses branches de la tradition occulte, dirigée par A. Volguine * Vol. I. — Gérard de Crémone : « Géomancie Astronomique » (1661) .................................................................. 120 fr. 4c Vol. II. — Claude de Saint-Martin : « Des Nombres >. Précédé d’une introduction inédite de Pierre Orletz. 150 fr. * Vol. 111. — Eliphas Lévy : « Clef des Grands Mystères » .... 330 f. * Vol. IV. —M.-C. Poinsot : « Le Banc du Silence » ...... 180 fr. * Vol. V. — Dr Marc Haven: «La Magie d’Arbatel » ........ 120 fr. * Vol. VI. — A Volguine : « Astrologie chez les Mayas et les Aztè­ ques » .............. ..................................................... 180 fr. * Vok VII. — Philippe d’Aquin : « Interprétation de l’Arbre de la Cabale » (1625). Préfacé par le Docteur Marc Haven .. 120 fr. * Vol. VIII. — Th. Terestchenko: « Initiation» ..................... .... 150 fr. 4c Vol. IX. — Henri Rantzau : « Traité des jugements des' Thèmes Génélhlioques. (1657)....................................... 350 fr. * Vol. X. — J.-M. Ragon : « De la Maçonnerie Occulte et de l’ini­ tiation Hermétique», préface par A. Volguine 210 fr. 4c Vo’. XI. — Dr J.-H. Probst - Biraben : «Les Mystères des Templiers ».......................... 225 fr. * Vol» XII. — Pezelius : a Préceptes Généthliaques » (1607), traduits pour la première fois et annotés par Jean Hièroz. * Vol. XIII. — Th. Terestchenko : « Les 33 voies de la Sagesse » 180 fr. * Vol. XIV. — F.-Xavier Kieffer : « La Vérité sur la Domifica- tion», préfacé par A. Volguine ................. 180 fr. ♦ Vol. XV. — « Le Rituel de la Maçonnerie Egyptienne de Cagîiostro», annoté par le docteur Marc Haven et précédé d’une étude introductive de Daniel Nazir. (Sous presse.) ♦ Vol. XVI. —Confucius: «L’Invariable Milieu», traduit du chinois par Abel Remusat, avec une intro­ duction de A. Volguine. ★ Volumes parus. ♦ Premiers i paraître. Les Livres recommandés E. Brulard. — Nouvelle Méthode d'Astrologie pratique, : 100 fr . (fr a n c o £06 fr .). Lucien P. Caille. — Inconscient dans VHoroscope : 60 fr . (fr a n c o 65 fr .). André Costesèque. — La Prédétermination de V Avenir : 250 fr . (fr a n c o 260 fr .). André Costesèque. — Sur .certains modes de Correspondances des Transits ............. 30 fr . (fr a n c o 33 fr .). 10- Année — N° 11 (Nouvelle Série) Septembre-Octobre 1947 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES REVUE D'ASTROLOGIE TRADITIONNELLE Paraissant tous les deux mois sous la direction de A. VOLCUINE Rédaction et Administration : 15, Rue Rouget-de-l’lsle NICE (A.-M.) Abonnement (6 numéros) : France : 400 francs — Etranger: 450 francs Prix du numéro : 75 francs. C. C. Postaux : Marseille 290-35. Une excursion dans la nui! des temps Dans les pages qui suivent, P.-E.-A. Gillet repose la question de la précession des équinoxes sous un nouvel angle qui sera probablement inattendu pour la plupart des lecteurs. C’est une vieille querelle entre l’Astrologie stellaire, si négligée aujourd’hui, et l’Astrologie zodiacale, que mon ami ravive. Mais depuis quand la précession est-elle connue? La réponse à cette question résoud bien des problèmes. Les dictionnaires en usage attribuent son invention à Hipparque (II0 siècle avant |.-C.), mais on peut annoncer avec certitude que ce phénomène était connu bien avant, de même que l’eau courante, les> égoûts et autres choses connues sous le nom de confort* moderne se retrouvent dans toutes les anciennes civilisations de l’Indus à Tell el Armana et de Sumer à Ras-Shamra. Les historiens savent que l’absence de documents concernant telle chose à.telle époque, ne prouve pas que cette chose n’était pas connue. Souvent, des allusions indirectes et des présomptions suppléent aux yeux du chercheur au manque de preuves directes détruites par le temps. Et les allusions indirectes et les présomptions en faveur de la con­ naissance de la précession des équinoxes par les Anciens ne manquent pas. 246 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES Diogène de Laërte, qui avait a sa disposition une grande quantité' d’ouvrages qui ne sont pas parvenus jusqu’à nous, affirme que Thalès de Millet, père de la science et de la philosophie grecque (VIe siècle), a composé un traité astronomique sur les équinoxes, qui est malheu­ reusement perdu. Ses connaissances astronomiques étaient certaine­ ment vastes CEudème, dans son Histoire de (’Astronomie, dit que Thalès connaissait les causes des éclipses (1), et il semble étonnant que, s’occupant des équinoxes, il n’ait pas connu la précession. Les Grecs attribuaient à Héraclite (570-480) l’invention de la Grande Année. Ce terme s’applique soit à la durée hypothétique du monde, soit à un cycle astronomique quelconque. Comme Aetius qui en parle, ne donne pour sa durée que 18.000 ans, l’idée que cette Grande Année ne pourrait être que le cycle de la précession (fortement sousestimé quant à sa durée) ne paraît'pas absurde. Peut-on croire, d’autre part, que Pythagore et ses proches disciples qui ont enseigné le double mouvement de la Terre sur elle-même et autour du foyer — mouvement plus difficile à déterminer par l’obser­ vation que la précession — ont ignoré celle-ci ? Callisthène, le petit-neveu d’Aristote, envoya à ce dernier, après la prise de Babylone par Alexandre, les observations astronomiques des prêtres chaldéens, dont certaines remontaient à 1903 ans. La prise de Babylone ayant eu lieu en 330 avant J.-C., ce sont donc des.observa- tions couvrant le laps de temps de 2233 à 330. Peut-on admettre qu’on peut observer le ciel pendant dix-neuf siècles sans s’apercevoir du déplacement des étoiles par rapport aux saisons ? On peut multiplier ces petites présomptions provenant de la Grèce pendant des pages entières. L’attribution de la découverte de la pré­ cession à Hipparque est visiblement semblable à celle de la décou­ verte de la première notion du cercle de la sphère, c’est-à-dire de l'horizon, à Euclide ou à son contemporain Autolycus (la seconde moi­ tié du IVe siècle), alors que les documents archéologiques mésopota- miens prouvent abondamment l’emploi des étoiles fixes à l’horizon de l’horoscope bien, des siècles avant (ce qui prouve justement la notion du cercle de la sphère). Passons à l’Egypte. N’est-elle pas l’initiatrice de la Grèce?! Clément d Alexandrie ne dit-il pas que ses prêtres devaient connaître par cœur quatre livres astrologiques, dont un qui traité des étoiles qui paraissent fixes ? ! (2). Contrairement à l’opinion moderne qui nie la connaissance de la précession aux Chaldéens et aux ’Egyptiens, les Anciens sont affirmatifs sur ce ooint. Proclus Diadochus dit : « Que ceux qui, croyant aux obser­ vations, font mouvoir les étoiles autour des pôles du Zodiaque de un degré en cent ans vers I est, comme Ptolémée, et Hipparque avant lui,* sachent... que les Egyptiens avaient déjà enseigné à Platon le mouve- 4 qH il 3 Pr<,dit l’éclip?e SoJeil qui mit fin ù Ia pierre entre Jes Jlùdes Stromales. VI, UNE EXCURSION DANS LE TEMPS 247 ment* des fixes... Et ils n'ont pas parlé une seule fois, mais bien des fois... de l'avance des étoiles fixes (1)...» Que faut-il croire ? Les négateurs modernes ou l’homme qui a connu personnellement la civilisation égyptienne dans ses derniers jours ? Macrobe est, d’ailleurs, aussi catégorique en disant que pour les Egyptiens : « les douze signes du Zodiaque se rapportent à la nature du Soleil » (2) — ce qui est une affirmation nette que les constella­ tions n’ont rien de commun (sauf le nom) avec les signes. Le plafond de la tombe de l’architecte Senmut, constructeur du temple de la reine Hatsepsut (ou Hatasou), à Deir el Bahar’L contient une carte du ciel qui fournit d’intéressants renseignements sur l’Astro- nomie des Egyptiens. Les 12 signes y figurent sous la forme de cer­ cles divisés en 24 secteurs, et sont distincts des constellations qui sont clairement représentées avec leurs attributs. Voilà donc un document archéologique antérieur au règne de Toutmès III, beau-fils de Hatsepsut. D’autre part, le vieux calendrier égyptien, basé sur le lever hélia- que de Sothis-Sirius, date certainement au moins de 4.236 ans avant J.-C. (3) — et ceci, d’après les -partisans uploads/Histoire/ cahiers-astrologiques-11.pdf

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  • Publié le Oct 19, 2022
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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